Nhésitez pas à me laisser votre avis en commentaire !
Il y a des aficionados du vĂ©gĂ©tarisme. Si, si, j’en connais ! Pour eux, ĂȘtre vĂ©gĂ©tarien, c’est une religion. Pire, une croisade !Un conseil si vous organisez un dĂźner chez vous, ne les invitez surtout pas ! Ils sont les rois pour vous plomber l’ambiance ! Heureusement, ils ne sont pas tous comme ça
 Les religieux » du vĂ©gĂ©tarisme vous expliquent qu’ils sont vĂ©gĂ©tariens pour toutes les bonnes raisons, qu’ils se prĂ©munissent contre la maladie de la vache folle, que l’essentiel des gaz Ă  effet de serre provient de l’élevage intensif et que, de toutes façons, il ne faut pas tuer nos amis les bĂȘtes. Ils monopolisent la conversation sur leurs histoires de cĂ©rĂ©ales, de tofu et de lĂ©gumineuses dans le but avouĂ© de faire flipper tous vos invitĂ©s ! Ils prennent tout le monde Ă  partie sur l’éternel dĂ©bat de l’ail et de l’oignon qui sont des excitants des surrĂ©nales donc de la testostĂ©rone et des ƓstrogĂšnes. MĂȘme l’albumine des Ɠufs contiendrait une substance mal assimilable par l’organisme humain, sans parler, bien sĂ»r, de la salmonellose ! LĂ -dessus, un de vos convives rĂ©plique qu’on tue aussi les plantes quand on les cueille
 Patatra ! Les esprits s’échauffent, chacun en rajoute une couche dans le pour et le contre. Et vous qui vous faisiez une joie de cette petite soirĂ©e entre amis, vous qui pensiez avoir habilement Ă©vitĂ© le piĂšge des sujets qui fĂąchent, vous ne savez plus comment les expĂ©dier, tout balancer en vrac dans le lave-vaisselle et vous coucher avec deux somnifĂšres pour oublier ce fiasco ! VĂ©gĂ©tarien et normal, c’est possible ? Heureusement, ils ne sont pas tous comme y en a qui sont vĂ©gĂ©tariens ET normaux. Et pas plus casse-pieds que d’ vĂ©gĂ©tariens que la nourriture n’intĂ©resse pas plus que ça. Qui n’en font pas le centre de leur si, j’en connais aussi. C’est mon dans une famille de “bons vivants”, amateurs de bons vins et de 3 Ă©toiles en rouge dans le Michelin, aprĂšs six ans aux États-Unis, je n’en pouvais plus des “baconcheeseburger-rare-hold the bun” et suis devenu vĂ©gĂ©tarien sans vraiment y rĂ©flĂ©chir, par simple goĂ»t. Avant, il fallait me battre pour me faire manger les lĂ©gumes qui accompagnaient le steak sauf les frites, bien sĂ»r !. Maintenant, ce serait plutĂŽt l’inverse ! LĂ -dessus, j’ai commencĂ© Ă  mĂ©diter, Ă  mĂ©diter raja yoga ». Et lĂ , comme le hasard fait bien les choses, j’ai appris que pour favoriser une saine mĂ©ditation, il Ă©tait prĂ©fĂ©rable d’éviter toutes les substances qui pouvaient perturber la mĂ©ditation. A savoir, en gros l’alcool et le tabac, ça, je m’en doutais un peu, mais aussi la viande, le poisson, l’ail, l’oignon et les ça ! Premier rĂ©flexe Qu’est-ce qui reste ?! ». Dommage pour le poisson, je m’étais un peu rabattu dessus. Une sole meuniĂšre, une truite aux amandes ou tout simplement une sardine Ă  l’huile ! Mais bon, il est vrai que lorsqu’on voit les conditions dans lesquelles ils sont pĂȘchĂ©s, tuĂ©s et conditionnĂ©s, ça fait froid dans le dos. Ils ont le temps d’envoyer des tonnes de signaux de stress et de mort dans leur justement que nous mangeons ! Rester conscient que c’est l’ñme qui nourrit le corps La grande idĂ©e reçue, le grand clichĂ©, a Ă©tĂ© de nous faire croire que notre mĂ©tabolisme est comme celui des cochons, alors qu’en fait notre systĂšme digestif s’apparente plus Ă  celui des fructivores. Or, tout ce que nous absorbons et la façon dont nous le mangeons, influe sur notre physique et notre mental. D’oĂč l’intĂ©rĂȘt de cuisiner et de se nourrir de façon sereine et Ă©quilibrĂ©e, en restant conscient que c’est l’ñme qui nourrit le corps et en donnant, de ce fait, Ă  la nourriture un pouvoir spirituel important. Mes recettes de vĂ©gĂ©tarien pour une alimentation Ă©quilibrĂ©e – Respecter les besoins journaliers en protides, lipides et glucides en consommant au cours d’un mĂȘme repas des protĂ©ines complĂ©mentaires, Ă  raison de 3/4 de cĂ©rĂ©ales blĂ©, maĂŻs, riz, avoine, millet, etc. et 1/4 de lĂ©gumineuses haricots secs, pois chiches, pois cassĂ©s, lentilles, soja, etc.. – Manger rĂ©guliĂšrement des cruditĂ©s afin d’assimiler les sels minĂ©raux et oligo-Ă©lĂ©ments qui sont de prĂ©cieux facteurs de protection contre les infections microbiennes. – S’assurer de la teneur en fer et en vitamine B12 de notre alimentation, en consommant de la vitamine C au cours du repas jus de citron et persil, par exemple, de la farine complĂšte, du soja ou du tamari, des graines germĂ©es, de la levure de biĂšre et de la spiruline. – Tous les aliments ne se digĂšrent pas de la mĂȘme maniĂšre. Ainsi, Les fruits par exemple ne se mangent jamais Ă  la fin d’un repas, toujours en dehors, car sinon le fruit doit attendre que les autres aliments soient eux-mĂȘmes assimilĂ©s et il a largement le temps de pourrir dans votre organisme ! – Donc, un repas vĂ©gĂ©tarien Ă©quilibrĂ© comprendra cruditĂ©s, cĂ©rĂ©ales complĂštes de prĂ©fĂ©rence, lĂ©gumineuses en plus petite quantitĂ©, lĂ©gumes et Ă©ventuellement produits laitiers lĂ  aussi, il y a discorde
. Le tout cuisinĂ© dans un bon niveau de conscience. Du coup, ça va faire plus de 30 ans que je me nourris comme ça, je commence ma journĂ©e par une mĂ©ditation tĂŽt le matin, je fais 20 km de vĂ©lo par jour et je me porte trĂšs bien. Je fais des analyses de sang tous les ans, et, Ô divine surprise aucune carence et pas de cholestĂ©rol. Cool ! D’ailleurs, maintenant, j’ai un jardin. Mon jardin est mon assiette !Ça me simplifie Ă©normĂ©ment la vie, ça me coĂ»te moins cher et ça me permet d’éviter bon nombre d’intoxications alimentaires. Et en plus, j’aime ça et mes mĂ©ditations sont demander de plus ? Lefourrage, nĂ©cessaire Ă  leur alimentation (45%), mais aussi la dĂ©composition du fumier(10%), au point qu'en 2006, la FAO avait tirĂ© la sonnette d'alarme dans un rapport qui a fait date.
Pas ma bonne conscience vĂ©gĂ©tarienne en tout cas. Pire, j’adore le foie gras. la bonne conscience ne tient pas cinq minutes face Ă  l’andouillette qui gomme d’un coup de fourchette cette maudite amertume de la culpabilitĂ© Commes les garçons Bouchers, jamais par ma conscience de carnivore convaincu 🙂 votre message m’indigne ! connaissez vous la diffĂ©rence entre un objet et un animal ? l’un souffre , ressent de la peur , a une tĂȘte , un systĂšme nerveux et un cerveau qui fonctionne , l’autre non . moi , ça ne me fait pas rire votre humour sur le vĂ©gĂ©tarisme ! Je suis tout a fait d’accord avec toi, Marina. J’ai 13 ans et je suis vĂ©gĂ©tarienne. Si je le suis devenue c’est tout simplement parce que je me suis rendu compte que chaque bouchĂ©e de viande que je mangait Ă©tait le rĂ©sultat d’un meurtre. De plus, les problĂšmes de faim dans le monde serait rĂ©solus si un changement massif en faveur du vĂ©gĂ©tarisme s’effectuait. Hum ! Il est vrai qu’à treize ans, on a rĂ©ellement toutes les donnĂ©es du problĂšme en main. Et autre remarque, ici, il n’y a pas que des mickey’s, c’est surtout un blog oĂč l’on chante l’amour de la cuisine. Tous en prison, les chefs-coq? Ravaillac finalement Ă©tait l’un de vos champions? Celui qui a Ă©liminĂ© un des plus abominables tueurs Henri IV et sa poule assassinĂ©e au pot ? NB c’est du troisiĂšme degré  lol Toujours poilant les rĂ©actions des vĂ©gĂ©tariens 🙂 style Marina au dessus
 si c’est une vraie rĂ©action, et non du second degrĂ©s Mais d’accord tout de mĂȘme pour mettre en avant la viande sinon bio, en tout cas Ă©levĂ©e dans des conditions dĂ©centes. Et par principe, tout carnivore devrait au moins un jour dans sa vie tuer lui-mĂȘme l’animal qu’il mange !! PS Ă  Marina la vĂ©gĂ©tarienne et la souffrance des vĂ©gĂ©taux, z’y pensez Ă  la souffrance des vĂ©gĂ©taux ?? je suis IN DI GNE !! pauvres salades, elles vous ont rien fait !! 1 Point Carotte Toujours poilant les rĂ©actions des omnivores ! – Il existe de la viande vegan bonne pour la santĂ©, dĂ©licieuses et moins chĂšre MĂȘme si un animal est Ă©levĂ© dans de bonnes conditions », si on remplacerait cet animal par un humain, lĂ  se serait dit horrible, inhumain etc. Au bout de la chaĂźne il y a toujours la mort. Donc tu voudrai enseigner Ă  l’humanitĂ© que tuer est une bonne chose ? Non les vĂ©gĂ©taux ne souffre pas, puisqu’ils ne dispose pas de systĂšme nerveux. Je suis choquĂ©e de la rĂ©ponse qu’on peut faire Ă  une ado de 13 ans. On ne peut pas se contenter d’ignorer et de plus insulter grassement quelqu’un uniquement en considĂ©rant son Ăąge. Je trouve cet argument, en plus d’ĂȘtre si facile, un manque de respect pour les jeunes qui ont aussi le droit d’avoir un avis sur les choses. On a pas besoin d’avoir fait bac+5 pour sentir au fond de son coeur que manger un animal qu’on a du tuer, a quelquechose de malsain. Mais en plus de ça. Il est trĂšs simple de comprendre le calcul de l’utilisation des ressources par l’élevage en comparaison de ce qu’il faut pour la culture seule. Mais ça serait encore prendre les jeunes pour des idiot. Ce sont eux, qui, sur les banc des collĂšges sont en train d’étudier en ce moment mĂȘme les fractions, et autres calculs que nous avons, adultes, pour la plupart oubliĂ©s. Je ne me fais pas d’illusion celui qui a critiquĂ© Ă  surement une maĂźtrise en Ă©conomie pour se permettre de la ramener. Nan mais sĂ©rieux ! Un peu de respect pour les jeunes qui se sentent impliquĂ©s, et qui comprennent mieux que vous les implications de leurs choix. Et toujours simplets et terriblement usĂ©s les rĂ©actions envers les vĂ©gĂ©tariens. Et puis, mon bon Julien, je ne crois pas que vous soyez trĂšs fort en botanique ni en anatomie. Manger des animaux est une habitude et comme beaucoup d’autres, on peut s’en dĂ©barrasser beaucoup plus facilement qu’on le croit. D’autant qu’il existe une cuisine vĂ©gĂ©tarienne vraiment dĂ©licieuse. La question Ă  se poser est la suivante est-ce que ce que je mange en ce moment est VRAIMENT bon ? Souvent la rĂ©ponse sincĂšre est ben non ! Par exemple, les frites ça sent super bon ; ça donne faim quand passe devant une bonne friterie mais si vous fermez les yeux, oubliez vos rĂ©fĂ©rences culturelles, souvenirs d’enfance etc. et si vous bouchez votre nez, vous verrez c’est pas terrible du tout ! ça ne vaudra jamais une bonne ratatouille, un petit artichaut cuit Ă  la vapeur, un poireau de vigne
 C’est la mĂȘme chose pour la viande 90 %% de la viande est presque immangeable et il vaut mieux en manger moins souvent, mais de la trĂšs bonne 
 voire pas du tout
 Barbot > Et beaucoup de foie gras, on y revient, parce que le goĂ»t en est fameux. Allez, j’ai un peu de temps, je rĂ©ponds Ă  quelques remarques De maniĂšre gĂ©nĂ©rale, je ne pensais pas ouvrir un dĂ©bat sur le vĂ©gĂ©tarisme puisque je me moque avant tout de moi-mĂȘme et de cette maudite amertume de la culpabilitĂ© » comme dit Terreur. Mais je suis bien sĂ»r d’accord qu’il faut mettre en avant la viande Ă©levĂ©e dans des conditions dĂ©centes » comme dit Julien. AprĂšs, je vais pas parler de malbouffe trop souvent ici, je tiens Ă  vous prĂ©ciser. En plus, je suis pas bien documentĂ© sur la question. En fait, j’aurais tendance Ă  penser comme Barbot que la viande il vaut mieux en manger moins souvent mais de la trĂšs bonne » mais comme je me caricature dans ce strip, j’oublie vite. Je suis pas encore vĂ©gĂ©tarien, mais quand je pense que pendant mes 20 premiĂšres annĂ©es enfin les 3 premiĂšres je suis pas sĂ»r j’ai mangĂ© de la viande presque tous les jours, c’est complĂštement idiot. En plus du dĂ©sastre Ă©cologique c’est beaucoup plus cher. En dehors de quelques saucisses et du poulet une ou deux fois par mois, presque plus rien, en dehors de quelques repas de fĂȘte oĂč je vais pas casser les c
 des autres Ă  faire la morale. Et pour les oeufs, je prends toujours les plus chers, ceux garantis sans cages. la diffĂ©rence de prix est minime par rapport aux Ă©conomies que je fais sur la viande, j’en profite pour me faire plaisir bons vins, plus de sorties
. Au total c’est moins cher, tout aussi bon, bon pour la santĂ©, et en bonus la satisfaction de savoir qu’on a raison, la majoritĂ© ultra carnivore Ă©vite la culpabilitĂ© pour les 15 kg de viande par an – contre 100 kg pour l’EuropĂ©en de l’ouest moyen. ça ne demande aucun effort de rĂ©duire sa consommation de 80%, et ça a beaucoup d’effets positifs santĂ©, porte-monnaie et environnement. Si l’on a mauvaise conscience c’est que l’on sait ne pas agir de façon Ă©thique ; et si cette mauvaise conscience ne tient pas 5 minutes devant une andouillette », c’est que l’on est un invertĂ©brĂ©. Mais des rĂ©flexions comme celles qui prĂ©cĂšdent ne sont guĂšre surprenantes. La France est dĂ©sormais trĂšs en retard philosophiquement sur le monde anglo-saxon en matiĂšre de respect des animaux et lĂ©gislativement sur de nombreux pays europĂ©ens ; trĂšs en retard aussi dans la pensĂ©e en gĂ©nĂ©ral probablement. Elle est bien loin la France lumiĂšre. 90 %% de la viande est presque immangeable et il vaut mieux en manger moins souvent » C’est bien ce que je pensais. De fait, la quasi-totalitĂ© des vĂ©gĂ©tariens n’aiment pas la viande Ă  la base. Ce qui est agaçant, c’est que bien souvent ils habillent leur peu d’appĂ©tit carnivore originel par un revĂȘtement moralisant. J’attends encore de trouver un vĂ©gĂ©tarien qui trouve la viande dĂ©licieuse. Ses prĂ©dications prendraient alors un tour nettement plus convaincant
 Bonsoir, je suis vĂ©gĂ©tarienne depuis quelques annĂ©es, et oui, j’aimais la viande. As-tu des questions? Eh oui je suis vĂ©gĂ©tarienne et j’aime la viande ! Tu ne peux pas imaginer la torture que c’était au dĂ©but de sentir une bonne odeur de poulet roti et de voir les autres se disputer les morceaux sur lesquels je me jetais avant
 Mais je me suis assez vite habituĂ©e et finalement, mes convictions ont pris le dessus, je n’ai mĂȘme plus envie de manger de viande
 🙂 J’aimais beaucoup la viande, et particuliĂšrement la viande rouge saignante. J’en ai mangĂ©e pendant en gros 35 ans. Puis en rĂ©flĂ©chissant un peu je suis parvenu Ă  l’a conclusion que ce n’était pas logiquement conciliable avec la morale. VoilĂ  Occam, vous avez trouvĂ© un vĂ©gĂ©tarien qui originalement adorait la viande et a cessĂ© d’en manger du jour au lendemain. Et la santĂ© n’a rien Ă  voir lĂ -dedans. Il est vrai que la France a vraiment du retard, ou des lobbys tres puissants. En Belgique, ou dans les pays scandinaves, au supermarche, 10% au moins du refrigerateur charcuterie » est consacre aux produits vegetariens. En France, avec de la chance, on trouvera une seule sorte de steak de soja, hors des magasins specialises. Il y a de la marge entre etre vegetarien et manger de la viande tous les jours ! C’est un enorme gachis de ressources et les effets sur l’environnement de la production industrielle de viande sont desastreux! Voir les algues vertes en Bretagne par exemple, tres certainement liees a la production porcine. Pour moi, la viande et le poisson, c’est une fois par mois en moyenne. Pour Noel, dans les tres bons restaurants, ou bien quand il n’y a vraiment pas le choix. Et j’apprecie beaucoup la bonne viande ! vegetarien le retard peut ĂȘtre liĂ© Ă  un excellent lobbyisme. Il me semble qu’il y a toujours de la viande dans les cantines scolaires sauf le vendredi, poisson, pas mieux. Or c’est en partie lĂ  qu’on apprend Ă  se nourrir. Les Ă©leveurs de poulet, porcs et bƓufs, ce sont beaucoup d’emplois. Nos politique les soignent, en ignorant Ă©videmment l’aspect Ă©thique et Ă©cologique et aussi que les subventions pourraient faire autant d’emplois dans d’autres domaines. Mais l’Inde fait bien pire. En dĂ©pit d’une tradition Ă©clairĂ©e ils sont maintenant l’un des plus gros exportateurs de bƓuf. Et bien sĂ»r, exporter du bƓuf c’est exporter du pĂ©trole plusieurs litres par kilo et de l’eauplusieurs tonnes par kg de bƓuf. L’Inde manque des deux. De cervelle aussi donc. Exactement de la mĂȘme façonn IsraĂ«l exporte de l’eau fruit, lĂ©gumes, fleurs. Donc tout va bien, la France n’a pas le monopole de la bĂȘtise. Quand on commencera Ă  Ă©lire des hommes politiques qui voient plus loin que le bout de leur nez, la dĂ©mocratie sera un systĂšme parfait. Guillaume Long & Barbot tout Ă  fait, si on rĂ©duit de 80% sa consommation de viande, on ne choisit plus que la trĂšs bonne et on fait quand mĂȘme des Ă©conomies. Poulets Ă©levĂ©s en libertĂ©, gibier ayant bien gambadĂ©, et pour le boeuf autant prendre du boeuf de Kobe ou au moins ce qu’il y a de plus cher. Et le tout accompagnĂ© de trĂšs bon vin. VoilĂ  Occam, vous avez trouvĂ© un vĂ©gĂ©tarien qui originalement adorait la viande ». Vous adoriez, Ă  ce point lĂ  ? Vous ĂȘtes alors une perle rare ! De fait, je n’ai jamais rencontrĂ© de visu » un vĂ©gĂ©tarien amoureux de la viande. Et j’en connais pas mal. 
logiquement conciliable avec la morale ». Vous avez de la chance d’avoir rencontrĂ© la » morale, cette grande divinitĂ©. Moi, je ne connais des » morales la mienne, celle de mon voisin, et celle d’un autre, et celle de bien d’autres encore. Qui peut prĂ©tendre dĂ©tenir la bonne ? Il faudrait une morale des morales pour trancher dans le lot ! la France n’a pas le monopole de la bĂȘtise ». Quel est le lien entre vĂ©gĂ©tarisme et intelligence ? Un conflit de valeurs peut-il vraiment s’interprĂ©ter comme un conflit entre bĂȘtise et intelligence ? Ne le prenez pas mal, mais je trouve cette maniĂšre de dĂ©fendre sa morale comme extrĂȘmement prĂ©tentieuse. The question is not, Can they reason?, nor Can they talk? but, Can they suffer? Jeremy Bentham Salut, je suis vĂ©getarien et je n’ai aucun problĂšme avec les non-vĂ©gĂ©tariens, cet autre monde qui inclut ma petite-amie, mon pĂšre, ma mĂšre, ma soeur et tous mes amis. Les non-vĂ©gĂ©tariens ne sont pas moins Ă©thiquement avancĂ©s et ne sont pas des monstres. Tout dĂ©pend des quantitĂ©s consommĂ©s et des produits consommĂ©s, bref de la maniĂšre de consommer. En revanche, la mauvaise conscience c’est un peu ridicule et ça permet de ne rien faire. Être vĂ©gĂ©tarien et au fond ça n’est pas nĂ©cessaire et ça ne fera pas de vous une meilleure personne, par contre peut-ĂȘtre pouvez-vous manger moins de viande – c’est dĂ©jĂ  beaucoup- et selon vos moyens manger de la viande produite et abattue dans de saines » conditions bio ou Ă©levages labellisĂ©s. Mais il faut le FAIRE et ne pas simplement y penser avec des regrets. J’ai aussi mangĂ© de la viande jusqu’à il y a huit ans et je sais qu’effectivement en terme de goĂ»t la viande peut-ĂȘtre succulente. Pourtant depuis que je suis vĂ©gĂ©tarien je cuisine plus et je dĂ©couvre les finesses infinis des autres aliments. Quelle splendeur ! ;. Aujourd’hui je n’ai plus aucune envie de goĂ»ter Ă  de la viande, aucune raison de craquer, ça ne m’attire pas. On peut donc passer de l’autre cĂŽtĂ© sans souffrance aucune. Et puis du coup j’ai un corps en excellente santĂ©, beaucoup plus Ă©lancĂ© et nerveux et qui me plait bien mieux qu’avant, et Ă  ma petite amie carnivore aussi. Quant aux attaques envers les vĂ©gĂ©tariens et les blagues sur la souffrance des vĂ©gĂ©taux
 ben on nous les a tellement faites, ces blagues, que ça en devient pathĂ©tique 😉 . L’imaginaire anti-vĂ©gĂ©tarien au travail ! Et puis on nous regarde toujours comme de pauvre gens qui souffrent alors que c’est tout le contraire, en gĂ©nĂ©ral on est bien mieux dans notre peau et dans notre tĂȘte, aucun problĂšme de culpabilitĂ© en tous les cas. Je ne crois pas que ce soit une question de bĂȘtise, mais d’inconscience ou de faiblesse consistant Ă  refuser de voir. Sur ce plan, Ă©thiquement bien sĂ»r que les vĂ©gĂ©tariens – en tout cas ceux qui le sont pour des raisons morales et non pour des raisons de santĂ© – sont plus avancĂ©s l’exploitation d’animaux capables d’émotions complexes est extrĂȘmement difficile Ă  dĂ©fendre logiquement car elle est fondĂ©e sur le speciecism ». Incidemment, puisque cela a Ă©tĂ© mentionnĂ© plus haut, il existe curieusement une corrĂ©lation entre l’intelligence telle que dĂ©terminĂ©e traditonnellement, c’est-Ă -dire au moyen de tests de QI qui, entendons-nous bien, ne servent qu’à prĂ©dire le succĂšs acadĂ©mique, et le vĂ©gĂ©tarisme. Les vĂ©gĂ©tariens sont surtout reprĂ©sentĂ©s dans la population la plus Ă©duquĂ©e. Occam, si vous passez Ă  Barcelone faĂźtes-moi signe et je vous montrerai de visu que la viande de me dĂ©goĂ»te pas et puis ensuite on fera le tour de quelques restaurants vĂ©gĂ©tariens qui font une cuisine paradisiaque. Chaque vĂ©gĂ©tarien comme chaque mangeur de viande a une histoire diffĂ©rente. Certains sont dĂ©goĂ»tĂ©s par la viande Ă©loignement psychologique somme toute assez naturel d’autres non. On se serre les coudes et on s’organise parce que l’on a des valeurs en commun, pour autant individuellement nous sommes souvent trĂšs diffĂ©rents, mĂȘme sur les goĂ»ts culinaires ! Occam+Nicolas, quant aux morales, elles se soutiennent toutes seules, si votre morale ou coutume fait que vous ne pouvez pas continuez Ă  suivre votre morale alors c’est une mauvaise morale. Mmm, je m’explique
 Par exemple si tout le monde mange de la viande en grosse quantitĂ© la Terre n’y suffit pas et il devient impossible de continuer Ă  manger de la viande. Ou alors si vos coutumes vous font chasser tous les thons rouges et que l’espĂšce s’éteint alors vous ne pourrez plus manger de thon. Du coup votre coutume morale n’a plus de raison d’ĂȘtre, on pourrait dire qu’elle n’était pas soutenable. C’est un critĂšre de base pour juger des morales je crois, on peut tolĂ©rer des morales mais elles doivent ĂȘtre consĂ©quentes. Une morale inconsĂ©quente est en quelque sorte une morale bĂȘte », dangereuse en tous les cas. Le vĂ©gĂ©tarisme, qui n’est en fait pas une morale, et qui n’a pas d’orthodoxie, peut aussi ĂȘtre bĂȘte
 si par exemple on dĂ©cidait de produire massivement avec tous les moyens techniques intensifs, avec des tonnes d’eau et des pesticides, dans des conditions atroces, nos fruits et lĂ©gumes
 bĂȘtise quand tu nous tiens ! Je trouve par exemple aussi trĂšs bĂȘte la fixation sur le tofu et le soja pour les vĂ©gĂ©tariens
 c’est ridicule, c’est cher, c’est souvent industriel et en plus ça n’est pas gĂ©nialement bon
 Bref, vĂ©gĂ©tarien ou pas il faut se gratter la tĂȘte avant de passer Ă  table. Luigi EliadĂ© Les non-vĂ©gĂ©tariens ne sont pas moins Ă©thiquement avancĂ©s » ; Être vĂ©gĂ©tarien [
] ne fera pas de vous une meilleure personne ». Eh bien avec ce genre de prĂ©ambule, j’ai dĂ©jĂ  plus envie d’écouter ce qu’un vĂ©gĂ©tarien veut me dire ! Merci pour cette contribution intĂ©ressante 😉 Nicolas Vous citez Bentham, c’est bien. A contrario, on peut citer Kant, Descartes, Thomas d’Aquin, etc. etc. Bref, avec des arguments d’autoritĂ© on n’est pas plus avancĂ©. A moins d’argumenter de maniĂšre serrĂ©e. Luigi EliadĂ© l’exploitation d’animaux capables d’émotions complexes est extrĂȘmement difficile Ă  dĂ©fendre logiquement car elle est fondĂ©e sur le “speciecism” » Logique et morale ne sont pas incompatibles mais ne sont pas sur la mĂȘme planĂšte. En tout cas en ce qui concerne les valeurs fondamentales sur lesquelles se dĂ©ploie la morale dĂ©fendue. Vous ne pourrez pas rĂ©futer logiquement un spĂ©ciste, puisque le spĂ©cisme comme l’antispĂ©cisme n’est pas fondĂ© sur un raisonnement, mais plutĂŽt sur un choix d’une valeur comme critĂšre la souffrance, ou le fait d’ĂȘtre un ĂȘtre rationnel, ou simplement d’ĂȘtre un humain, etc. avec tout le flou que de tels concepts entraĂźnent. C’est un critĂšre de base pour juger des morales je crois, on peut tolĂ©rer des morales mais elles doivent ĂȘtre consĂ©quentes. » C’est intĂ©ressant, j’ai bien l’impression que vous ĂȘtes en train de suivre un mode de raisonnement kantien, qui vous conduit Ă  dĂ©fendre le critĂšre d’universalisation. Je vous conseille de lire Les fondements de la mĂ©taphysique des moeurs », vous devriez apprĂ©cier malgrĂ© le style imbuvable de l’auteur ! Par contre, Kant n’est certainement pas antispĂ©ciste
 Sur le fait qu’une morale soit consĂ©quente, je prĂ©cise, vite fait, que c’est un critĂšre nĂ©cessaire de morale, mais sans doute pas un critĂšre suffisant 😉 Je suis d’acord pour dire que si l’on mange de la viande c’est encore trop par tradition rĂ©cente en vĂ©ritĂ©, habitude et facilitĂ©, plus que par goĂ»t. Ainsi on me demande souvent de justifier mon vĂ©gĂ©tarisme alors que l’on ne demande jamais Ă  un non-vĂ©gĂ©tarien de s’expliquer c’est juste normal » c’est comme cela depuis toujours, un peu facile donc. PAr ailleurs la consommation de viande est devenue un peu abstraite, le sang a disparu, le meurtre est occultĂ© en façade ça ne coĂ»te rien. Nos ancĂȘtres mangeaient de la viande mais ils en connaissaient le prix rĂ©el et leur consommation Ă©tait sans doute plus raisonnable. Je prĂ©cise enfin que je suis un vĂ©gĂ©tarien qui ne mange pas non plus de poisson. Tout est affaire de dĂ©finition 😉 Luigi hĂ© non, c’est Ă  MOI que vous devez signaler les bons restos vĂ©gĂ©tariens Ă  barcelone !! Vous me donnez envie de manger lĂ  d’ailleurs ce soir soupe au potiron et formage Vous pouvez m’écrire via les contacts 🙂 Salut Ă  tous, VĂ©gĂ©tarienne depuis 20 ans. J’adorais la viande, mon plat prĂ©fĂ©rĂ© le tartare. Je n’ai absolument rien contre les non-vĂ©gĂ©tariens, je pense que chacun choisit son mode de vie et qu’on ne l’impose pas aux autres. Cependant, je souhaiterais que le geste de savoir ce que l’on mange dans son assiette soit plus Ă©clairĂ©. Combien de fois quand on dit Ă  un enfant que sa viande Ă©tait un animal, rĂ©agit en disant qu’il ne veut pas en manger. Faisons un choix Ă©clairĂ©. A un niveau personnel, je pense que le choix vĂ©gĂ©tarien est le choix de la santĂ© et du respect du corps et de la nature. Maintenant, chacun est libre et le premier geste quand j’entends les gens qui culpabilisent serait d’acheter des produits venant d’un Ă©levage respectueux. Et je suis d’accord qu’en France, il est encore difficile d’ĂȘtre vĂ©gĂ©tarien. 20 ans que j’entends ma famille aux repas de fĂȘte s’étonner
 Mon fils est Ă©levĂ© dans le vĂ©gĂ©tarianisme et cela leur fait froncer les sourcils, quelle freak! Et il est le garçon en meilleure santĂ© que je connaisse, et qui prouve que manger ses lĂ©gumes aide Ă  devenir grand
. J’ajoute pour ceux qui s’écrieront que nous imposons notre mode de vie Ă  notre fils PremiĂšrement, c’est la responsabilitĂ© des parents, qui dĂ©cident ce qu’ils pensent ĂȘtre le mieux pour leurs enfants. Deuxio, quant il atteindra l’ñge de raison, viendra le moment de lui montrer ce que reprĂ©sente manger de la viande et son industrie, pour qu’il fasse un choix. S’il vient Ă  choisir de manger de la viande/poisson, pas de problĂšme, il le fera en toute libertĂ© en dehors de mes petits plats. Il pourra changer d’avis autant de fois que nĂ©cessaire, jusqu’à qu’il parvienne Ă  ce qui correspond Ă  son Ă©thique personnelle. Descartes avait besoin que les animaux soient des automates insensibles. Il existe une grande contradiction Ă  cette Ă©gard dans les philosophies chrĂ©tiennes » nous ĂȘtre humains pouvons souffrir puisque nous pouvons ĂȘtre rĂ©compensĂ©s aprĂšs la mort, mais si l’on admet que les animaux aussi souffrent – et qui en doute de nos jours – alors le dieu chrĂ©tien est bien injuste car eux n’ont pas d’ñme Ă©ternelle. Cela dit, je suis parfaitement athĂ©e. De nos jours plutĂŽt Singer. Luigi. Effectivement une Ă©thique doit se soutenir toute seule. Et exploiter des ĂȘtres capables de souffrance devrait se justifier de soi-mĂȘme – et cela n’a rien Ă  voir avec la regrettable dĂ©vastation des Ă©cosystĂȘmes, etc. – et ne peut non plus logiquement s’appuyer seulement sur le fait qu’il s’agit d’espĂšces diffĂ©rentes de nous. Mesdames et messieurs merci et bonsoir. Occam, ce n’est pas moi qui ai Ă©crit cela “l’exploitation d’animaux capables d’émotions complexes est extrĂȘmement difficile Ă  dĂ©fendre logiquement car elle est fondĂ©e sur le “speciecism””. Trop compliquĂ© ! Effectivement la base philosophique est kantienne, je crois que l’on est obligĂ© de passer par une universalisation relative Ă  partir du moment oĂč il existe une base commune Ă  des hommes ou Ă  des sociĂ©tĂ©s diffĂ©rentes, des ressources communes et partagĂ©es, Ă  partir du moment oĂč il y a contact et connexion des devoirs d’ordre universel apparaissent. J’ai ainsi entendu, au nom de la spĂ©cificitĂ© des cultures et de la thĂ©orie de la cohĂ©rence Coherence Theory dĂ©fendre des choses Ă©tranges et totalement inconsĂ©quentes comme la chasse de certains cĂ©tacĂ©s et poisssons en voie de disparition en Asie du Sud-Est. Une chasse consĂ©quente me semble tout Ă  fait tolĂ©rable, mais la chasse industrialisĂ©e et appauvrissante jusqu’à l’épuisement d’une espĂšce tue d’elle-mĂȘme les possibilitĂ©s d’existence de la tradition en question. Finalement beaucoup de traditions peuvent rester acceptables et continuer Ă  vivre mais tout dĂ©pend des moyens de faire vivre cette tradition. Cela peut entrer dans une sorte de kantisme Ă  la cool en effet. Par ailleurs deux traditions ou plus peuvent entrer en conflit admirer les baleines/manger les baleines/faire des cosmĂ©tiques Ă  base de baleine. A partir du moment oĂč la mise en oeuvre d’une tradition ne permet pas la survie d’autres traditions ou d’autres points de vue alors elle est problĂ©matique et doit peut-ĂȘtre Ă©voluer. Ceci vaut autant pour les amateurs de baleines donneurs de leçon que pour les baleiniers sans vergogne. Guillaume Long, ok je vous contacte mais si j’oublie pas n’hĂ©sitez pas Ă  m’envoyer un mail voire Ă  le donner Ă  qui vous le demande ! Zorglub merci pour votre nom et votre tĂ©moignage 😉 Ce serait un reproche absurde Ă  vous faire car autant vous imposez » le vĂ©gĂ©tarisme Ă  votre fils autant d’autres imposent le carnivorisme » Ă  leurs enfants sans mĂȘme chercher Ă  se justifier. C’est donc juste une question d’éducation permettant Ă  l’enfant de dĂ©velopper un esprit critique et de devenir carnivore dans le futur si, par malheur, un jour aussi lointain que possible, cela lui chante 😉 Effectivement on passe souvent pour des freaks, mais un freak raisonnable, conscient et Ă©clairĂ© c’est toujours mieux que l’opinion commune du courage, donc ! Nicolas, je voulais dire que cela a un peu Ă  voir avec la dĂ©vastation des systĂšmes puisque dans les faits une telle attitude d’exploitation ne peut se perpĂ©tuer s’il dĂ©truit tout ce qu’il doit exploiter et s’il dĂ©truit jusqu’aux conditions mĂȘmes de l’exploitation. Cette attitude ne se soutient pas elle-mĂȘme et ne peut que causer sa propre perte et c’est une condition suffisante pour que l’on fasse tout pour la faire cesser trĂšs vite. La similitude est simplement que cette attitude, ce mode de vie, est insoutenable Julien, VoilĂ  l’exemple typique des ravages de la viande
 En quoi cela peut-il vous dĂ©ranger que des personnes choisissent de ne plus manger de viande par respect pour la vie animale ? Pourquoi cet accĂšs de cynisme Ă  quatre sous ? Que vous n’ayez aucun respect pour le chair, support de la vie consciente, c’est votre affaire, mais pourquoi, en plus, ce sarcasme pour ceux et celles qui au moins ont une Ă©thique ? Il se pourrait que trop de toxines carnĂ©es vous affaiblisse le jugement. Certains disent qu’il sont vĂ©gtariens par goĂ»t ou par ce qu’ils estiment que c’est meilleur pour la santĂ©. Mais en fait, il le sont surtout parce que l’idĂ©e de tuer ou faire souffrir un animal pour se nourrir leur est insupportable, quand bien mĂȘme, c’est l’un des principes qui rĂ©gissent un eco-systĂšme tuer pour se nourrir. – Les arguments de goĂ»t ne tiennent pas. j’aime la viande, les frites ET la ratatouille, aimer l’un n’exclue pas l’autre. – Celui de santĂ© non plus l’homme est un omnivore, il a besoin de protĂ©ine animale et vĂ©gĂ©tale mĂȘme s’il est vrai que l’on mange trop de viande, et que des produits vĂ©gĂ©taux, Ă  base de soja, permettent de se passer de viande sans carence. Mais c’est ce rĂ©gime alimentaire qui lui a permis le dĂ©veloppement du cerveau de l’hominidé  Reste l’argument moral, celui de la mort et de la souffrance infligĂ©e Ă  l’animal. LĂ , il s’agit des convictions de chacun, dont difficile d’en dĂ©battre sans tomber dans le dialogue de sourd
 Au moins pourrait-on s’entendre sur le fait que l’animal n’a pas Ă  souffrir, ou en tout cas le moins possible. Mais je suis assez pessimiste vu ce que l’homme est capable d’infliger Ă  ses semblables, lui demander de faire preuve d’empathie pour des animaux
 Barbot, sur les frites l’odorat est un Ă©lĂ©ment important du goĂ»t, cela vaut pour les frites comme pour la ratatouille, qui vous sembleront aussi fades si vous vous bouchez le nez. Idem pour l’élĂ©ment culturel. Barbot, Ă©videmment que si l’on se bouche le nez, il ne reste pas grand chose, mĂȘme devant la meilleure des ratatouilles! Le gout est un sens assez pauvre, si l’on n’a plus l’odorat, on n’éprouve pas beaucoup de plaisir Ă  table. Le gout ne permet guĂšre plus que de distinguer les saveurs primaires salĂ©, sucrĂ©, acide, amer, piquant
. et encore avec des seuils de dĂ©tection. Plus du tiers de la population ne dĂ©tecte pas la saveur amĂšre. J’utilisais la technique de se boucher le nez » lorsque je mangeais au resto U , si j’avais faim et trouvais la bouffe exĂ©crable, ça me permettait de survivre sans trop de nausĂ©e. Je suis d’accord avec le fait de manger moins et mieux que ce soit de la viande ou des lĂ©gumes, on se porte mieux et on peut mĂ©diter sur le proverbe quĂ©bĂ©cois La fourchette tue plus de mande que l’épĂ©e » titou Mais en fait, il le sont surtout parce que l’idĂ©e de tuer ou faire souffrir un animal pour se nourrir leur est insupportable » –> Peut-ĂȘtre faut-il accepter une pluralitĂ© de raisons d’ĂȘtre vĂ©gĂ©tarien et ne pas se dire que certains ont une fausse onscience des choses. Les raisons ne s’excluent pas mais semblent se renforcer pour faire un tout plutĂŽt cohĂ©rent alors que l’argument isolĂ© du traitement infligĂ© aux animaux ne peut tout expliquer. L’argument du goĂ»t peut tenir, on ne peut a priori l’écarter comme s’il Ă©tait superficiel et cachait quelque chose de plus profond. Certains disent aimer tout, d’autres ne supportent pas ces mĂȘmes choses. L’argument de santĂ© peut tenir, mais c’est une question de quantitĂ©, trĂšs simplement, les mĂ©decins recommandent parfois Ă  des hommes d’ñge moyen comme mon pĂšre de rĂ©duire fortement leur consommation de viande et d’arrĂȘter les viandes rouges. Quant Ă  dire que c’est ce rĂ©gime alimentaire qui lui a permis le dĂ©veloppement du cerveau de l’hominidĂ© »  vous oubliez qu’il existe des espĂšces vĂ©gĂ©tariennes parmi les hominidĂ©s et qu’il est difficile d’isoler un facteur particulier comme responsable d’une Ă©volution. C’est bien plus un faisceau d’élĂ©ments non uniquement alimentaires culture, compĂ©tition, conditions naturelles, mutations et prĂ©dispositions gĂ©nĂ©tiques qui permettrait d’expliquer cette Ă©volution. D’autres espĂšces bien diffĂ©rentes ont Ă©galement une alimentation variĂ©e pour autant il n’ont pas un cerveau d’hominidĂ©chat, chien, hyĂšne. Peut-on par ailleurs imaginer ou invalider le scĂ©nario d’un dĂ©veloppement d’un cerveau diffĂ©rent mais pas nĂ©cessairement moins performant » avec le rĂ©gime vĂ©gĂ©tarien ? Hm. ça partirait pas en troll tout ça? T_T Mouarf, me doutais qu’un peu de provocation totalement gratuite
 re-ferait partir ce vieux dĂ©bat
 Maurice Leblanc faisait dĂ©jĂ  d’ArsĂšne Lupin un vĂ©gĂ©tarien par choix de santĂ©, gout et Ă©thique, qui discutait de la chose avec son interlocuteur
 c’est dire si le dĂ©bat n’est pas nouveau Tout d’abord, j’aimerai rappeler Ă  ceux qui ont pris mon discours » au premier degrĂ©s que je n’ai pas commencé  revenons sur le message de Marina Vegetarienne » votre message m’indigne ! connaissez vous la diffĂ©rence entre un objet et un animal ? l’un souffre , ressent de la peur , a une tĂȘte , un systĂšme nerveux et un cerveau qui fonctionne , l’autre non . moi , ça ne me fait pas rire votre humour sur le vĂ©gĂ©tarisme ! » Je rĂ©agissais Ă  ce message, qui est quand mĂȘme d’un extrĂ©misme phĂ©nomĂ©nal, au vu de la critique formulĂ©e avec des mots trĂšs forts tout de mĂȘme au sujet d’une blague dessinĂ©e ! Revoyons les arguments Le gout question de choix je recommande une nouvelle de Roahl Dahl Ă  ce sujet, dans le recueil kiss kiss La santĂ© question de choix comme fumer
, mais toute consommation raisonnable de viande sauf avec certaines maladies n’est pas mauvaise pour la santĂ©, voir mĂȘme bonne. Les abats, les oeufs, le poisson apportent des vitamines, minĂ©raux et acides gras essentiels au bon fonctionnement du corps humain, certes remplaçable par des huiles spĂ©ciales ou des graines exotique quinoa, huile diverses, et autre soja en sont aujourd’hui parmi les meilleurs exemples. L’environnement tout comme pour les fruits et lĂ©gumes, je crois en une agriculture raisonnĂ©e et de proximitĂ©. A quand une bonne AMAP viande ?? Et avec ce genre de systĂšme, pas de perte, et tendance au bio
 en attendant, je restreint ma consommation et tente de me faire plaisir occasionnellement avec de la trĂšs bonne viande. PS vive les AMAP. Renseignez vous, inscrivez vous ! quand 10% de la population française passera par ce genre de commerces, les choses pourront vraiment changer La clause morale » De maniĂšre assez pragmatique, je constate le statut omnivore de l’homme et respecte le statut carnivore de nombre d’espĂšces
 Je ne vois pas de contradiction morale Ă  tuer un animal pour assurer mon alimentation. Mais je peux comprendre que pour certain, cette pensĂ©e ne soit pas tolĂ©rable. Mais ce n’est pas en Ă©tant INDIGNE et en venant rĂ©agir de la sorte sur ce qui n’est malgrĂ© tout qu’une blague que certains vĂ©gĂ©tariens montrent la tolĂ©rance auquel les carnivores » ont droit. Paul Sven vous dites Il se pourrait que trop de toxines carnĂ©es vous affaiblisse le jugement. » Croyez vous franchement qu’une telle phrase apporte quelque chose ?? croyez vous vraiment que de ne pas manger de viande rend plus intelligent ?? Voyant que vous n’avez mĂȘme pas su lire dans ma rĂ©action une critique violente, mais exagĂ©rĂ©ment prĂ©sentĂ©e pour montrer qu’il ne s’agit que d’une caricature de la rĂ©action de Marina Vegetarienne, j’en viens Ă  me demander
 le manque de protĂ©ines carnĂ©es, de fer, d’omĂ©ga 3 vous a-t-il endommagĂ© le cerveau ?? En tout cas, une chose est sure. Quand on parle de consommation de viande et de rĂ©flexion sur le vĂ©gĂ©tarisme, les premiers Ă  rĂ©agir de maniĂšre virulente et exagĂ©rĂ©e ici Marina Vegetarienne sont gĂ©nĂ©ralement les vĂ©gĂ©tariens. Pour une population qui se dit ostracisĂ©e ou discriminĂ©e pour ses choix alimentaires, je trouve que de venir faire du prosĂ©lytisme violent sur un blog tel que celui-lĂ  ne peut pas aider cette cause ! J’ai une bonne amie vĂ©gĂ©tarienne, et quand je l’invite Ă  manger, j’adapte les plats Ă  ses gouts. Et quand elle nous invite, il y a gĂ©nĂ©ralement une viande ou poisson entre l’entrĂ©e et le plat principal. Que chacun choisisse, ne soit pas dans l’abus le vĂ©gĂ©talisme strict chez les enfants de moins de 10 ans peut ĂȘtre dangereux
 tout comme l’abus de viande Ă  la mĂȘme pĂ©riode !, et accepte les choix des autres. GrandK ce sujet est plus facile Ă  faire partir en vrille qu’un dĂ©bat mac/windows/linux
 je suis Ă©tonnĂ© qu’un point Godwin n’est pas encore Ă©tĂ© gagnĂ©, cela peut arriver trĂšs vite et des deux camps
 avec ce dĂ©bat ! et encore, je n’ai pas parlĂ© de Corrida oups MIAM 😛 Et c’etait bon? Chui dans un pays ou on peut pas manger de cochon ou difficilemt et pour un certai prix. Je peux te dire que tu me fais baver avec tes histoires d’andouillette! Une Ă©tude scientifique a dĂ©montrĂ© que les homards et autres crustacĂ©s ne possĂ©daient pas de nocicepteurs et ne ressentaient donc pas la douleur, mĂȘme quand on les plonge dans l’eau bouillante. Ouf. MĂȘme les cochons bio partent Ă  l’abattoir en bĂ©taillĂšre. Ok, ils seront peut ĂȘtre moins nombreux dans le vĂ©hicule mais quand mĂȘme. Perso, pour baigner dans le milieu agricole, j’ai oubliĂ© toute idĂ©e de m’émouvoir pour les bestioles Ă©levĂ©es pour ĂȘtre bouffĂ©es, sinon je mangerais plus grand chose. Euh juste pour prĂ©ciser, mon commentaire prĂ©cĂ©dent se rapporte juste au dessin de la note, j’ai pas vraiment envie de rentrer dans un dĂ©bat pseudo-philosophisant sur les pauvres animaux, les vilains carnivores et les mĂ©chants vĂ©gĂ©tariens sectaires. C’est presque aussi intĂ©ressant qu’un dĂ©bat Mac/PC. Julien Oui, je trouve la premiĂšre remarque de Marina un peu disproportionnĂ©e par rapport Ă  ma blaguounette sur moi-mĂȘme je le rĂ©pĂšte, on est dans la catĂ©gorie Ă©gotrippe, hein mais aprĂšs rĂ©flexion je pense que cette remarque concernait les premiers commentaires, ça me semble plus logique. Et quand Ă  Kiss Kiss, voilĂ  une excellent idĂ©e pour une prochaine note, merci! PAwa Mais voilĂ , c’était bien le but premier de mon strip, merci ! Bintz Bonne remarque, c’est vrai. j’insistais sur la qualitĂ© de la viande Hahem
Heu sinon, j’ai trouvĂ© ce post trĂšs drĂŽle et pertinent. VoilĂ  voilĂ , maintenant, je m’enfuis, j’ai peur de me faire manger par tous ces gens si convaincus. Decouvrez une nouvelle facon d’abattre mangez du RoadKill! bon ok c’est de la provoc, cela dit au lieu d’en faire des crepes repugnantes et de les laisser doucement s’eparpiller a droite a gauche, on devrait les cuisiner. C’est de l’excellente viande en generale. La meilleure maniĂšre de rĂ©sister Ă  la tentation c’est encore de lui succomber » Oscar Wilde Pas besoin d’en dire plus ! 🙂 Il est aussi envisageable d’ĂȘtre vĂ©gĂ©tarien pour que l’on puisse Ă©tablir un nouveau rapport avec les animaux. Au lieu d’ĂȘtre considĂ©rĂ© comme un garde mangĂ© sur patte on peut penser qu’ils ont des capacitĂ©s Ă©volutives Ă  l’instar de l’humain que nous n’avons pas toujours Ă©tĂ©. La socialisation des animaux pourrait ĂȘtre un point de vue dĂ©fendable. Certes de nos jours cela reste thĂ©orique, idĂ©aliste, utopique ou simplement du dĂ©lire, mais pourtant cela banderai, si on y rĂ©flĂ©chi un peu, de multiple ressort pour l Ȏvolution gĂ©nĂ©rale dont nous pourrions avoir besoin dans des temps peut-ĂȘtre pas si Ă©loignĂ© que ça. Notre volontĂ© de mainmise sur le monde nous semble Ă©vidente, tellement, qu’elle nous aveugle et pourrait nous ĂȘtre fatale. Ayant longtemps habitĂ© en montagne, des chiens facteurs auraient Ă©tĂ© trĂšs efficace plutĂŽt que de les enfermer ou les laisser divaguer ce n’est qu’un exemple L’homo sapiens a toujours Ă©tĂ© omnivore, comme le porc d’ailleurs. Sauf qu’avant ils Ă©taient quelques millions et maintenant quelques milliards. Tu as fiĂšre allure dans ta dĂ©capotable. Un vieux rĂȘve peut-ĂȘtre ? Coup de gueule! Tout ceci est tout Ă  fait classique ! une vĂ©gĂ©tarienne exprime un ras le bol et c’est son droit, bien que moi, le dessin ne me choque pas, il est tellement vrai !!! quant Ă  l’ambiance goguenarde entretenue en France autour du vĂ©gĂ©tarisme, cela suffit Ă  justifier des rĂ©actions cyniques et agressives et chiantes! Aurez-vous assez de d’ouverture d’esprit pour entrevoir que dans ce pays j’ai beaucoup voyagĂ©, le vĂ©gĂ©tarisme est tout Ă  fait admis ailleurs! la cause du respect de l’animal est particuliĂšrement difficile Ă  assumer moquerie, insultes, agressivitĂ©, obligation de se justifier en permanence
 la plupart des personnes concernĂ©es sont fatiguĂ©es et dĂ©primĂ©es par le peu d’écho que remporte cette cause tout Ă  fait digne. Je suis vĂ©gĂ©tarienne Ă©panouie et heureuse Ă  table depuis 30 ans Ă  l’àge de 14 ans, j’adorais la viande, gastronome, ouaip! j’aime rire, faire la fĂȘte, les enfants, les bons gueuletons, tout pareil que vous, bonne cuisiniĂšre, en bonne santĂ©, ni victime ni sous-citoyenne, ni dĂ©bile mentale Ă  la sensiblerie exacerbĂ©e, je n’ai aucun besoin de recevoir la permission d’agir et de penser de personne, j’ai Ă©lĂ©vĂ©, je dis bien Ă©levĂ© » mon mode de vie Ă  une philosophie basĂ©e sur le respect de la vie et le refus d’infliger la souffrance , et non rĂ©duit, je dis bien rĂ©duit » mon comportement Ă  la seule satisfaction de mon estomac ! je peux en parler car j’ai expĂ©rimentĂ© les 2 modes d’alimentation. Je n’ai de leçon Ă  donner Ă  personne, et si j’ai des leçons Ă  recevoir, je les prendrai de ceux qui ont des choses Ă  m’apprendre. j’ai cherchĂ©, je cherche encore. Cela ne fait pas de moi un ĂȘtre parfait, mais au moins digne de respect. Je suis fiĂšre de mon engagement pour la vie je n’ai pas peur de le dire. Un jour cela semblera Ă©vident Ă  tous, mais en attendant, se faire foutre de sa gueule en permanence, par des gens dont les seuls soucis et arguments sont que la viande c’est trop super bon et que la souffrance, on s’en fout » commence Ă  me 

 ! et je suis pourtant loin d’avoir bonne conscience » comme vous dites, loin de lĂ ! Alors faites ce que vous voulez de vos vies et laissez faire les autres que la souffrance incommode mĂȘme s’ils ne la subissent pas directement. Vous ricanez sans doute encore devant ce que vous appelez les bons sentiments » ! riez ! pour ma part, j’ai de moins en moins envie de rire devant la cruautĂ© et l’indiffĂ©rence qui semblent ĂȘtre si politiquement correctes aujourd’hui, et qui n’épargnent rien ni personne. riez ! mais ce n’est pas de l’humour, l’humour, je connais, j’aime! je ne vois lĂ  que cynisme et inconscience, ne vous dĂ©plaise ! quant Ă  la qualitĂ© de votre humour le coup de la souffrance de la carotte AU SECOURS !!! et se justifier en prĂ©tendant ĂȘtre le bon petit provocateur qui peut donc se permettre
Pffff !!! alors chacun y va de sa petite perfidie ?
ça vous passera, quand vous serez grand ! et merci de nous Ă©pargner votre couplet sur la corrida ! 30 ans que dois m’excuser en permanence d’ĂȘtre vĂ©gĂ©. je n’ai jamais agressĂ© personne, j’ai pris acte du fameux contente toi de faire rĂ©flĂ©chir, n’essaye pas de convaincre », mais lĂ  je dis stop! je ne m’excuse plus, je suis en colĂšre! Manger oui, c’est bon, c’est nĂ©cessaire, Ă©lever, transporter et tuer dans la souffrance c’est ideux. Il faut beaucoup de courage pour accepter ce genre de simplicitĂ© parceque ça oblige Ă  se conformer aux Ă©vidences et Ă  adapter sa vie Ă  sa philosophie, ce qui n’est pas Ă  la portĂ©e de tous malheureusement. Je ne peux pas rĂȘver l’humanitĂ© vĂ©gĂ©tarienne en peu de temps, mais sachons rĂ©flĂ©chir Ă  une consommation de viande responsable et respectueuse pour l’animal et l’homme. La souffrance quelle qu’en soit la forme et la justification est intolĂ©rable et son combat un gage dĂ©panouissement pour l’humanitĂ© » dont nous sommes encore pas mal Ă©loignĂ©s de toute Ă©vidence !!! Voici un lien pour visionner ce que l’on prĂ©fĂšre ignorer la vĂ©ritĂ© sur les abbatoirs. images difficiles, attention ! On a mangĂ© des tonnes de viande, picolĂ© des tonnes de tonneaux, combien d’orgasmes on se demande a-t-on atteint ? Liz Tailor is rich on veut l’ĂȘtre aussi, on f »ra tout c’qu’il faut pour ça ici. Et les hommes chantaient » Michel Jonasz Pour ma part je suis casi vegatarien dans les faits, je ne cuisine pas de viande, j’en mange quand je suis invite chez des amis ou de la famille 1-2 fois /mois. Par contre ideologiquement, je ne suis pas dĂ©ranger par l’idee qu’on eleve des animaux pour manger leurs cadavres, certe en les faisant souffrir le moins possible. Beaucoup d’animaux sont carnivore, pourquoi pas l’homme, quand je vois un rat, je ne me dis pas ho quel belle animal, laissons le vivre, idem pour un chien chien dans les bras d’une memere, ou un simple chien qui aboit betement quand on passe dans la rue. Elever du bĂ©tail est certe anti Ă©cologique au possible, voir serai dĂ©sastreux si l’ensemble de la planete mangeai un steack midi et soir. Mais bon que moi j’en mange pas ne changera pas le climat d’un demi dĂ©grĂ©e, ni ne rĂ©sorbera la faim dans le monde. Bref je suis vĂ©gĂ©tarien par habitude, manger de la viande n’est pas plus indispensable que manger du soja. Certe on peut dire que le vegetarisme est globalement plutot bon pour la santĂ©, et la planette, mais c’est sans veritable raison que je le suis. Cette longue description sans conclusion peut juste servir a montrer que tout les vegeratiens ne le sont pas pour les memes raison, et que comme pour les non vĂ©gĂ©tarien, il y en a dont moi qui le sont parce que c’est comme ca, sans etre ideologiquement au dessus des autres. Pour diminuer sa conso de viande quand on vit seul, c’est facile je n’en achĂšte jamais. Poisson et crevettes, oui ce ne sont pas des mammifĂšres. Et pour ne pas jouer l’emmerdeur Ă  l’extĂ©rieur ou en couple, je mange comme les autres ce qui est servi quand ce n’est pas moi qui prĂ©pare ma tambouille. Pas de carence alimentaire, ni de gros bide, Ă  la diffĂ©rence des autres hommes aprĂšs 45 ans. Les femmes de ma vie apprĂ©cient. J’ai l’air et suis probablement en meilleure santĂ© qu’eux jamais malade, jamais de mĂ©docs. Ma rĂ©sistance physique Ă  plus de soixante ans n’est nullement diminuĂ©e travaux de bois, vĂ©lo. Donc faire tuer des animaux proches de nous n’apporte rien que de la souffrance. On n’en a assez ailleurs. Pfiou
 toujours les mĂȘmes dĂ©bĂąts, pour ou contre, gentil-mĂ©chant, bien-pas beau
 Euh
 On peut aimer les lĂ©gumes et la viande ? J’espĂšre que ça ennuie personne, hein
 Sinon, faut arrĂȘter les contre-vĂ©ritĂ©s ou sortir de sa grande ville
. Le boeuf, comme plein d’autres choses d’ailleurs, c’est pas parce que c’est cher que c’est meilleur. Le boucher Ă  cĂŽtĂ© de chez moi, il choisit ses bĂȘtes elles paissent dans le village Ă  cĂŽtĂ©, je les croise tous les jours, enfin celles qui sont encore en train de pousser
 et les vends moins cher que la m
 sous vide du supermarchĂ© du coin. Et c’est pas le seul dans son cas. Mais c’est toujours pareil, l’important est de privilĂ©gier la qualitĂ©, ce qui n’est pas forcĂ©ment synonyme de prix le plus Ă©levĂ©. Sinon, philosophiquement », ça me dĂ©frise franchement pas de tuer des animaux pour les manger. Ou mĂȘme, dans le cas des huĂźtres par exemple, de les manger vivants. Je suis bien plus outrĂ© par les Ă©levages intensifs de porcs et les gouvernements successifs qui s’assoient sur les rĂ©glementations europĂ©ennes pour privilĂ©gier les dĂ©biteurs de daube » au kilomĂštre. Ou par les tonnes de saloperies dĂ©versĂ©es par la plupart des agriculteurs sur leurs champs. Pas pour autant que le bio » mĂ©rite qu’on le monte en Ă©pingle. Mieux vaut un produit de qualitĂ© de l’agriculture traditionnelle qu’une m
 bio ». Mais bon. Si la santĂ© se mesure Ă©galement au fait que l’on est capable de dialoguer avec son prochain sans agressivitĂ©, alors il faut penser que bouffer vĂ©gan n’est pas meilleur que de bouffer viandard. Et rĂ©ciproquement. Dernier point ceux qui parlent du respect des animaux dans les autres pays ». Je sais pas desquels il est question mais on doit pas aller aux mĂȘmes endroits. Allez voir, entre autres, comment cela se passe en Asie du Sud-Est, en Europe de l’Est, en Afrique, et on en reparle
 Que c’est bon d’ĂȘtre lĂąche , faible et de pouvoir s’en moquer librement sur un blog ou certaines personnes te pardonneront , la plupart s’en foutra et d’autres se sentiront aptes Ă  informer la masse de l’essentiel d’une pensĂ©e sans maturitĂ© ni consĂ©quences pour un Ă©clairage tripal . L’homme est un estomac sur pattes , avec une bite et deux couilles 
 Le cerveau ? Ca sera pour une autre fois . J’me taperais bien une tranche de foie ça doit ĂȘtre bon çaaaaa une tranche , des fois Manger ce que l’on est capable de tuer
 » OK mais en fait euh
 pas trop envie de tester les mouches ou les araignĂ©es
 AllĂ©, un bon steack fera l’affaire ! 😉 J’ai l’impression de m’immiscer dans un dĂ©bat thĂ©ologique
 Mais, foin de guerres de religions ! LHomme masculin-fĂ©minin est omnivore, et les repas avec de la viande sont dĂ©jĂ  prĂ©sents dans la Bible dont les peuples sont pour la plupart des pasteurs, troupeaux. Pour rĂ©concilier les extrĂȘmes acceptons et tolĂ©rons les diffĂ©rences de jugement. Pour ceux qui ne supportent pas l’idĂ©e de l’abattage des animaux, je suggĂšre une adhĂ©sion Ă  une des associations qui militent pour rendre plus tolĂ©rable la fin de vie des animaux. Par exemple, l’Ɠuvre d’assistance aux bĂȘtes d’abattoir Je prĂ©cise que je possĂšde une propriĂ©tĂ© agricole en ArdĂšche oĂč paissent cent cinquante brebis et agneaux je les vois donc sur pattes avant qu’ils soient embarquĂ©s et que je cultive un jardin familial prĂšs de Paris, oĂč je produis mes propres lĂ©gumes bio. J’estime donc avoir dĂ©jĂ  fait la synthĂšse. Dans la mesure ou je ne pratique pas la guerre de religion justemenbt, je ne revendique pas la bible, qui n’est d’ailleurs pas une rĂ©fĂ©rence universelle! et allusion y est aussi faite Ă  la guerre ! une prĂ©tendue anciennetĂ© ne justifie rien, et une pratique trĂšs rĂ©pandue non plus L’alcool est trĂšs ancien, trĂšs consommĂ©, on en parle dans la bible, on ne peut pour autant en conseiller son abus en haussant les Ă©paules. Et ci ça peut peut ĂȘtre trĂšs agrĂ©able, cela n’en est pas moins nocif ! Merci fp-neuilly pour l’info du site d’assistance aux bĂȘtes d’abbatoirs. Formidable et trĂšs documentĂ© ! oh putain Andouillette + feuilletĂ© + plus fromage Ă  gogo. Ma parole. J’en frissonne. lisez le livre de Nicolino la bidoche et on en reparle aprĂšs pascal paysan Ă  nature et ProgrĂšs Pavie Pascal Rien que la quatriĂšme de couverture me laisse pantois
 extrait la 4e se termine lĂ  dessus
 Ce livre vous convie Ă  une plongĂ©e dont vous ne sortirez pas indemne. A la condition de le lire pour de vrai, vous ferez ensuite partie d’une tribu en expansion, mais qui demeure on ne peut plus minoritaire. La tribu de ceux qui savent. » A la condition de le lire pour de vrai » La tribu de ceux qui savent »  c’est le mĂȘme genre de phrase utilisĂ© pour vendre les bouquins qui font l’apologie de mouvements sectaires enfants indigos, rĂ©vĂ©lations de maĂźtres », et autre conneries. Typique de la lignĂ© Ă©ditoriale de ces maisons Ă©sotĂ©riques dont les auteurs sont des charlatans, les Ă©diteurs des hommes d’affaires qui ne voient que le tirage, et les lecteurs des gogos prĂȘt Ă  tout croire tant qu’on leur met du docteur » ou du maĂźtre » devant le nom de l’auteur. Et je parle en connaissance de cause
 j’y ai longtemps bossĂ© !! Parti, dĂ©gouttĂ© de voir l’exploitation de ces soit disant auteurs et Ă©diteurs qui profitent de la frange la plus faible de la population française. Quand on a vendu un talisman Ă  100 € a une personne au RMI qui veut se protĂ©ger des ondes nĂ©gatives » envoyĂ©es par son voisin, ou que l’on a rencontrĂ© une mĂšre qui laisse son enfant dĂ©pĂ©rir parce que le vĂ©gĂ©talisme, c’est la meilleure façon de sauver le monde »  et qui veut encore acheter de nouveaux bouquins dans le style de la bidoche » pour mieux se convaincre
 Mais libre Ă  vous, Pavie Pascal, de ne pas manger de viande. Julien, je suis tout Ă  fait d’accord avec vous, les ceux qui savent » me hĂ©rissent le poil, quel que soit leur bord, du reste. Mais les sectes ou comportements sectaires sont trĂšs en vogue de nos jours. Et rĂ©pondent probablement aux besoins rĂ©els ? C’est une autre question de certaines franges de la population. AprĂšs, autant je ne plains pas le RMIste qui achĂšte un truc contre les ondes nĂ©gatives » Ă  100 € c’est clairement de l’escroquerie – et dans une escroquerie, il faut un escroc mais aussi un pigeon, autant me dĂ©becte profondĂ©ment celui qui, pour des convictions religieuses » ou philosophiques », va refuser une transfusion sanguine et qu’on ne me parle pas de l’histoire du sang contaminé  ou, comme vous le dites, laisser crever son mĂŽme parce que tel ou tel truc qui pourrait le sauver, c’est le mal » ! De toutes maniĂšres, qu’attendre d’un ouvrage intitulĂ© la bidoche » ? Ne le liront que les convaincus. A noter, Ă  lire les communiquĂ©s de presse et articles » sur ce bouquin, les mĂȘmes dĂ©lires paranos sur des complots » et des lobbies » je n’ai pas trouvĂ© la 4Ăš de couv, juste l’intro », qui est assez hallucinante aussi . Je remarque juste qu’il n’existe, Ă  ma connaissance, aucun bouquin s’attachant Ă  dĂ©montrer que les lĂ©gumes ou, de maniĂšre plus large, le vĂ©gĂ©tarianisme, c’est le mal. Mais bon, la vie en noir OU blanc est tellement simple
 Je remarque juste qu’il n’existe, Ă  ma connaissance, aucun bouquin s’attachant Ă  dĂ©montrer que les lĂ©gumes ou, de maniĂšre plus large, le vĂ©gĂ©tarianisme, c’est le mal. » Oui. Et ça devrait vous mettre la puce Ă  l’oreille. Effectivement, il n’y a aucun carnivore strict si ça existe
 Ă  faire ce choix par Ă©thique, tandis que l’immense majoritĂ© des vĂ©gĂ©tariens doit faire preuve de libre-arbitre, rĂ©flexion personnelle, et affronter seul le monde omnivore » qui l’entoure pour faire son coming out et affirmer son vĂ©gĂ©tarisme. Sans doute moins depuis ces derniĂšres annĂ©es l’apparition d’internet, qui facilite l’échange d’informations entre vĂ©gĂ©tariens, mais il y a 15 ans, c’était le cas Le vĂ©gĂ©tarisme a toujours existĂ©, et en occident, on ne devenait vĂ©gĂ©tarien que par soi-mĂȘme, par conviction personnelle, malgrĂ© toute la phobie maladive et irrationnelle face Ă  ce choix phobie qui cache tout simplement cet immense besoin de justifier son confort personnel, vĂ©hiculĂ©e depuis l’enfance par l’entourage. Et ça a Ă©tĂ© mon cas, je suis devenu vĂ©gĂ©tarien de moi-mĂȘme, Ă  la majoritĂ©, sans soutien, dans une famille carnivore, sans ami vĂ©gĂ©tarien pour me soutenir, sans aucun discours pro-vĂ©gĂ©tarien en France, juste parce que j’ai toujours voulu l’ĂȘtre depuis l’enfance, avant mĂȘme de savoir que c’était biologiquement possible. Parce que le vĂ©gĂ©tarisme n’est pas une secte puisqu’elle est au contraire construite sur le principe inverse d’une conviction personnelle rĂ©flĂ©chie qu’on doit affirmer et opposer Ă  la pensĂ©e universelle » ambiante, mais une rĂ©flexion morale Ă  la portĂ©e de tous. Julien et Otto on peut ĂȘtre vĂ©gĂ©tarien ou vĂ©gĂ©talien et stupide laisser crever un enfant, on peut aussi ĂȘtre carnivore et stupide. Nous avons tant de choses Ă  partager. Il ne faut pas occulter certaines raisons invoquĂ©s par les vĂ©gĂ©tariens et qui ont le mĂ©rite de faire rĂ©flĂ©chir. Quant aux ceux qui savent » c’est effectivement fĂącheux car il y a aujourd’hui tant de thĂ©ories du complot, tant de gens qui ont envie de se croire initiĂ©s que quand il y de rĂ©elles manipulations et du lobbying rĂ©el les gens sĂ©rieux n’y croit simplement plus, lol. Ce livre me fait un peu peur le titre est une agression! mais il est fort possible que dans ce blabla Ă©sotĂ©rique et mal Ă©crit se glissent deux ou trois vĂ©ritĂ©s sur la viande, non ? Luigi Oh oui, il y a certainement quelques vĂ©ritĂ©s
 que je pense dĂ©jĂ  connaitre pas toutes, mais quelques unes
 et oui, il y a des cons partout, nous ne le dirons jamais assez ! 🙂 Luigi comme le dit Ă  juste titre Julien, oui, des cons, y’en a partout, on est bien d’accord. Et je connais aussi des vĂ©gan » tout Ă  fait intĂ©ressants et sympas, mais, Ă©tonnament, ceux-lĂ  ne sont pas du tout agressifs avec qui que ce soit, ont leurs opinions, les Ă©mettent de maniĂšre mesurĂ©e et intelligible tout en ne se mettant pas la rate au court-bouillon si on est pas d’accord avec eux. Mais, vous l’aurez sans doute remarquĂ©, il est souvent plus facile de rĂąler, critiquer, invectiver, le tout de maniĂšre pĂ©remptoire, plutĂŽt que de dialoguer et d’échanger des idĂ©es. Il est vrai que dans le second cas, on peut se retrouver amenĂ© Ă  devoir relativiser ses propres idĂ©es. Et ça plaĂźt pas Ă  beaucoup de gens
 Quant au bouquin, ouais, y’a ptĂȘt deux-trois idĂ©es
 Mais c’est comme souvent dans les trucs prĂ©chi-prĂ©cha, on saupoudre une grosse masse de n’importe quoi bien malsain la plupart du temps avec deux-trois trucs de bon sens. Mais ça rend pas la grosse masse plus digeste. Donc, autant aller voir ailleurs, oĂč ces deux-trois idĂ©es seront incluses dans un ensemble un tant soit peu plus clair, sain et intellectuellement honnĂȘte. LA VIANDE C’EST LA FORCE 🙂 J’aimerais proposer une expĂ©rience de pensĂ©e 1 Admettons que dĂšs demain l’ensemble des ĂȘtres humains cessent de manger de la viande de mammifĂšre et de la chaire de poisson. 2 Admettons que peu d’entre nous manifestent la volontĂ© d’avoir un boeuf, un mouton, une poule, un thon, un poulpe
 de compagnie. 2 Admettons que les Ă©leveurs cessent alors d’exercer leur mĂ©tier. 3 Admettons que les mammifĂšres et les poissons soient ainsi laissĂ©s Ă  leur sort pour mĂ©moire, je vous rappelle que ce n’est pas parce que l’homme sort de la chaĂźne alimentaire des carnivores que celle-ci s’effondre. Question 1 La biodiversitĂ© sera-t-elle menacĂ©e ? Question 2 Privera-t-on un certain nombre de ces mammifĂšres et poisson du plaisir » de l’ ĂȘtre au monde » ne serait-ce que quelques annĂ©es, mois, jours ? Question 2 bis La mort mĂȘme douloureuse peut-elle annuler les expĂ©riences Ă©ventuellement plaisantes de la vie ? Pour info car je crains que mon propos soit mal interprĂ©té  le fait de manger de la viande ou de la chair de poisson me procure un plaisir violent, mais je m’oblige Ă  restreindre progressivement ma consommation de ces produits. Le cri de la salade qu`on arrache de terre m`est devenu intolerable, je ne mange que du porc desormais JH dans le mĂȘme genre, on pourrait se demander pourquoi les vĂ©gĂ©tariens du moins, ceux qui le sont par refus de la souffrance animale en veulent tant Ă  l’Homme et si peu au chat qui joue pendant 20 minutes avec un mulot terrorisĂ© avant de l’achever. JH, pardon de le dire si crĂ»ment mais je ne vois pas vraiment oĂč vous voulez en venir. Que voulez-vous dire au fond ? Bob qui reprend JH. les vĂ©gĂ©tariens n’en veulent pas nĂ©cessairement Ă  l’homme, mais vous admettrez je l’espĂšre qu’il est plus facile de dialoguer et de raisonner avec un homme qu’avec un chat. Mon chat mange en ce moment mĂȘme des lentilles Ă  l’huille d’olive; Ă©tonnant comme ces animaux s’adaptent, mais je ne peux le raisonner quand il chasse des souris et des insectes, il va aussi traĂźner sur le port et rentre avec des poissons Ă©normes serrĂ©s entre ses canines. Votre consommation de viande au supermarchĂ©, aprĂšs avoir comparĂ© les prix, est-elle elle aussi d’ordre instinctif ? Je suis vĂ©gĂ©tarien pourtant j’ai peu Ă  redire sur une consommation de viande raisonnable. Mon chat chasse sa viande, cela lui demande un effort, il n’est pas dans la dĂ©mesure et la facilitĂ©. Le danger pour l’homme est de consommer toujours plus de viande car elle est d’accĂšs facile supermarchĂ© et a priori sans limite l’offre et la demande, pourtant on commence Ă  saisir que la Terre est limitĂ©e et qu’une demande trop forte aura tendance Ă  l’épuiser. C’est un peu un problĂšme d’abstraction lorsque la viande est abstraite au kilo, sous papier et sous cellophane, ou lorsqu’elle est abstraite enrobĂ©e d’un feuilletĂ© et nageant dans du chaource fondu, on doit faire un effort de rĂ©flexion et de reconstruction pour se rendre compte que cela reprĂ©sente un effort humain abattoir et terrestreeau, nourriture et terres pour la nourriture, Ă©nergie mĂ©canique . Une anecdote vĂ©ridique ce matin mĂȘme mon Ă©picier m’a demandĂ© si je connaissais quelqu’un de motivĂ© et de travailleur pour couper de la viande et la charger, en gros pour bosser dans un abattoir. Le travail est en fait si traumatisant qu’il y a une demande constante de main d’oeuvre dans le secteur
 c’est cette main d’oeuvre traumatisĂ©e qui fait le travail pour nous autre et nous permet de vivre dans un monde plus abstrait. La question, s’il-vous plaĂźt, n’est pas tant celle de la rĂ©partition du travail, mais celle de la rĂ©alitĂ© que nous façonnons et qui finit par nous Ă©chapper. La rĂ©alitĂ© qui se cache est celle de l’animal et des ressources nĂ©cessaires pour le rendre abstrait et enrayonnable ». la rĂ©alitĂ© qui se cache doit pourtant garder son influence sur nos modes de chasseur de base mon chat ou l’homme Ă  l’affĂ»t avec un appeau qui court aprĂšs sa proie a peut-ĂȘtre une idĂ©e moins abstraite de sa vie/survie. Pour en revenir Ă  l’Homme. C’est justement un intĂ©rĂȘt pour l’homme qui motive parfois les vĂ©gĂ©tariens et ceux qui consomment moins de viande, car avec un mode de consommation excessif c’est bien la survie de l’homme qui est en jeu. La Terre, elle, s’en remettra et continuera Ă  inventer, mais elle n’inventera peut-ĂȘtre plus les hommes. Sans catastrophisme aucun. DĂ©solĂ© pour la longueur de ce message que je pensais arrĂȘter Ă  la cinquiĂšme ligne. MalgrĂ© mon coupe de gueule » je suis une vĂ©gĂ©tarienne gentille » comme vous semblez tous les prĂ©fĂ©rer, c’est Ă  dire muets !!! je suis perclue d’admiration devant l’impressionnant niveau des interventions sur ce forum ! Entre les donneurs de leçons, les ricaneurs Ă  l’humour si subtil, les qui proposent des reflexions de trĂšs haute voléé, les qui pronnent la tolĂ©rance ! chapeau bas !!! Je finirai par quelques citations, il faut avoir l’humilitĂ© de savoir laisser la paroles Ă  des ceux qui savent » 2 ou 3 choses de plus que nous pour y avoir peut-ĂȘtre simplement rĂ©flĂ©chi et s’ĂȘtre remis en question hĂ© oui, ça existe !. Je les remercie au passage pour leur intolĂ©rance » indispensable – il ne faut pas confondre tolĂ©rance et complicitĂ© ». – les animaux ne demandent pas qu’on les aime, ils exigent qu’on leur foute la paix! » ThĂ©odore Monod – Tant que les hommes massacreront les bĂȘtes, ils s’entretueront. Celui qui sĂšme le meurtre et la douleur ne peut en effet rĂ©colter la joie et l’amour ». Pythagore – Le jour viendra oĂč le fait de tuer un animal sera condamnĂ© au mĂȘme titre que celui de tuer un humain. » LĂ©onard de Vinci ProphĂ©ties – Les naturels sanguinaires Ă  l’endroit des bĂȘtes tĂ©moignent d’une propension naturelle Ă  la cruautĂ©. Michel de Montaigne Essais Je n’en mets que quelques-une, des fois que quelques phrases d’humanistes trĂšs divers inspirent ici un minimum de respect et de reflexion. Je lance un appel Ă  ceux qui ont des responsablitĂ©s nous en avons tous !!! et qui ne seraient pas que des ventres sur pattes pour un traitement respetueux et sans souffrance des animaux destinĂ©s Ă  la consommation, ce pourrait-ĂȘtre un bon dĂ©but, non? JH, pardon de le dire si crĂ»ment mais je ne vois pas vraiment oĂč vous voulez en venir. Que voulez-vous dire au fond ? » Je crois que ce qu’il essayait de dire, c’est que si tout le monde Ă©tait vĂ©gĂ©tarien ces animaux dont on peut regretter la souffrance Ă  l’abattoir ne seraient mĂȘme pas nĂ©s. Serait-ce vraiment mieux pour eux ? vous admettrez je l’espĂšre qu’il est plus facile de dialoguer et de raisonner avec un homme qu’avec un chat. » Plus facile, certes. Mais ça ne dit pas en quoi ce serait nĂ©cessaire ou mĂȘme souhaitable. il va aussi traĂźner sur le port et rentre avec des poissons Ă©normes serrĂ©s entre ses canines. » Un jour, vous allez rencontrer un poissonnier en colĂšre 🙂 Une anecdote vĂ©ridique ce matin mĂȘme mon Ă©picier m’a demandĂ© si je connaissais quelqu’un de motivĂ© et de travailleur pour couper de la viande et la charger, en gros pour bosser dans un abattoir. Le travail est en fait si traumatisant qu’il y a une demande constante de main d’oeuvre dans le secteur
 c’est cette main d’oeuvre traumatisĂ©e qui fait le travail pour nous autre et nous permet de vivre dans un monde plus abstrait. » Il faudrait dissocier la part physique et la part psychologique lĂ -dedans. Attaquer Ă  5h du matin et passer sa journĂ©e en chambre froide Ă  porter des caracasses de 50kg, c’est dur et usant pour la santĂ©, traumatisant ou pas. J’ai personnellement du mal Ă  imaginer comment on peut ĂȘtre traumatisĂ© par la travail de la viande, vu nous retrouvons chaque annĂ©e avec mes copains d’école pour prĂ©parer les canards gras. Je ne dis pas que ça n’existe pas, juste que je n’arrive pas Ă  me mettre Ă  leur place. Par contre, la derniĂšre fois, nous avons Ă©tĂ© rĂ©ellement traumatisĂ© par la visite Ă  un ami vĂ©gĂ©tarien sur le chemin il nous a fait manger du pĂątĂ© d’herbe 🙁 Pour en revenir Ă  l’Homme. C’est justement un intĂ©rĂȘt pour l’homme qui motive parfois les vĂ©gĂ©tariens et ceux qui consomment moins de viande, car avec un mode de consommation excessif c’est bien la survie de l’homme qui est en jeu. » Ne vous en faites pas pour ça quand les bornes seront dĂ©passĂ©es, le prix de la viande fera baisser la consommation bien plus surement que tout votre lobbying. En attendant, n’espĂ©rez pas que le vĂ©gĂ©tarisme puisse devenir plus qu’ultra minoritaire en France la culture gastronomique y est trop importante. Il est hors de question de renoncer au boeuf bourguignon, Ă  la choucroute garnie, au cassoulet, Ă  la bouillabaisse, au kig ha farz, Ă  la daube niçoise, au lapin Ă  la biĂšre, au baeckeoffe, 
 C’est sĂ»r qu’il est plus facile de sauter le pas pour les Anglo-saxons qui n’ont pas cette culture. Il y a bien le culte du barbecue aux USA, mais l’élĂ©ment social doit ĂȘtre aussi important que ce qu’il y a dans l’assiette. JH et Bob, vos remarques sont trĂšs trĂšs trĂšs intĂ©ressantes et j’ai envie d’y rĂ©pondre mais je n’en ai pas le temps tout de suite. J’essaierai de rĂ©pondre demain dans la journĂ©e, j’espĂšre que vous passerez quand mĂȘme jeter un coup d’oeil dans les prochains jours. VĂ©gĂ©tarienne depuis 5 ans je peux affirmer que, depuis que je sais cuisiner les lĂ©gumes correctement, il n’y a plus jamais de conflit entre ma conscience et ma gourmandise. ProblĂšme rĂ©glĂ©. C’était facile non ? Par contre, ce qui est moins facile c’est d’avoir Ă  supporter les rĂ©actions de l’entourage quand on fait son coming out »  Sinon sans devenir vĂ©gĂ©tarien il y a quand mĂȘme moyen de manger des produits animaux tout en tournant Ă  l’horreur qu’est devenu une partie de l’élevage. A voir absolument, les petits films sur la meatrix Quelques vĂ©gĂ©tariens cĂ©lĂšbres François d’Assise Bouddha Charles Darwin Leonard de Vinci Thomas Edison Albert Einstein Epicure Benjamin Franklin Mahatma Gandhi Steve Paul Jobs Co-fondateur de Apple Jiddu Krishnamurti Aldous Huxley Lamartine Martin Luther ThĂ©odore Monod Montaigne Isaac Newton Rajendra Pachauri prĂ©sident du GIEC Platon Plutarque Pythagore Albert Schweitzer George Bernard Shaw Percy Bysshe Shelley LĂ©on TolstoĂŻ Voltaire En lisant un jour un dĂ©bat autour de c’est bien ou c’est pĂŽ bien de tuer les animaux », j’ai lu une remarque trĂšs intĂ©ressante. L’Homme a tellement modifiĂ© son environnement qu’il a bouleversĂ© la chaĂźne alimentaire. Maintenant, c’est lui qui est tout en haut de la chaĂźne. Il n’y a pratiquement plus de prĂ©dateur loups, ours, etc. dans les forĂȘts, les animaux d’élevage sont protĂ©gĂ©s, etc. Les herbivores, que ce soient vaches, moutons, volailles, sanglier, cerfs, chevreuil, etc. ne craignent plus rien sinon l’homme. Or, la chaĂźne alimentaire a entre autre comme fonction la rĂ©gulation des espĂšces afin de maintenir un Ă©quilibre viable. Si l’homme cesse de tuer ces herbivores, les ressources vĂ©gĂ©tales vont manquer, les espĂšces vont manquer d’espace, etc. Puisque l’Homme a repoussĂ© les prĂ©dateurs animaux, Ă  lui d’assumer les consĂ©quences et d’endosser le rĂŽle de prĂ©dateur pour l’équilibre naturel. Toutes les histoires de morale Ă  la c’est pĂŽ bien de tuer » quand il s’agit de tuer pour manger, c’est typiquement humain, ca z’avez trop regardĂ© de films de Disney, vous! ^_^. Les animaux se posent-ils cette question? MĂȘme des animaux comme les chats tuent aussi, et ca ne vous empĂȘche pas de les trouver trop-mignon-choupinou. ah oui, on a tendance Ă  oublier qu’ils tuent parce qu’on les nourrit d’aliments en boĂźte ou de croquettes – mais laissez-les dans un jardin avec des oiseaux
 En fait, le problĂšme n’est pas de tuer des animaux pour manger – encore une fois, c’est naturel! – mais bien l’industrialisation de l’élevage surproduction, condition de vie des animaux souvent dĂ©plorables, alimentation » bourrĂ©e de mĂ©dicaments et d’hormones, gaspillage, pollution, etc. CE N’EST PAS LE FAIT DE MANGER DE LA VIANDE QUI EST A CONDAMNER. C’EST L’EXCES DE L’OFFRE industrialisation de l’élevage ET DE LA DEMANDE c’est vrai que dans les pays industrialisĂ©, les gens tendent Ă  manger plus de viande que leur corps en aurait rĂ©ellement besoin, ET LES CONSEQUENCES QUE CA ENTRAINE. A l’échelle du consommateur, la seule chose qu’on puisse faire, je crois, c’est d’essayer de limiter les dĂ©gĂąts – rĂ©duire sa consommation de viande si elle est excessive, la remplacer certains jours la viande par des alternatives oeufs, tofu, lĂ©gumes secs + fĂ©culents, etc., – privilĂ©gier les produits bio pas seulement la viande, d’ailleurs, mais aussi les produits laitiers et les oeufs d’ailleurs! –> rapport aux conditions d’élevage des vaches laitiĂšres et des poules Bon. Par rapport Ă  ce qu’on peut lire sur ce type de sujet, les interventions crĂ©tines » sont finalement peu nombreuses dans ce fil – c’est dĂ©jĂ  pas mal. Je fĂ©licite Luigi pour ses remarques calmes et argumentĂ©es. Je me limiterais Ă  une remarque, sur le livre de Fabrice Nicolino et sur l’immense malentendu issu de sa pitoyable 4Ăšme de couverture. Je suis surpris que beaucoup enfin, surtout les amateurs de viande, comme par hasard -
 imaginent qu’il s’agirait d’un prĂ©chi-prĂ©cha » et d’un truc Ă©sotĂ©rique. Heu
 DĂ©solĂ© de vous dĂ©cevoir, mais Nicolino est un journaliste reconnu, sĂ©rieux et rigoureux. Écologiste, ça, c’est sĂ»r. Mais rien de ce qu’il Ă©crit n’est fumeux ou Ă©sotĂ©rique. Discutable, comme tout texte engagĂ© – mais basĂ© sur des enquĂȘtes et des faits. Aucun rapport avec les sectes ou la thĂ©orie du complot il fut mĂȘme de ceux qui descendirent en flĂšche le livre de Meyssan. Autrement dit, la phrase ceux qui savent » ne revoie absolument pas Ă  un savoir gĂ©nĂ©ral et Ă©sotĂ©rique encore moins sectaire, mais simplement 
 au fait de connaĂźtre la maniĂšre dont les animaux sont Ă©levĂ©s et abattus, et de connaĂźtre les mĂ©canismes Ă©conomiques et humains de l’industrie agro-alimentaire. En gros, il aide les citadins Ă  sortir de la grande ville » comme nous y invitait Otto
 C’est marrant, parce que quand j’avais lu la 4Ăšme de couverture je l’avais trouvĂ© mal Ă©crite responsabilitĂ© de l’éditeur, pas de l’auteur mais il ne m’était pas venu Ă  l’idĂ©e qu’on puisse faire un contresens aussi gigantesque sur ce bout de phrase. Dans le contexte, ça me paraissait Ă©vident ceux qui savent » = ceux qui se sont informĂ©s ». Point. Il n’est question que de savoir sur l’industrie de la viande », rien de plus. Mais maintenant, je comprends qu’on puisse le lire comme une sentence dĂ©finitive et sectaire c’est vrai que c’est exactement le mĂȘme type de formule !, et je m’étonne que ni l’auteur ni l’éditeur ne se soient aperçus de leur grossiĂšre erreur. En tout cas, je vous invite Ă  dĂ©passer vos a priori encore une fois, je comprends que la mauvaise formulation ait pu les crĂ©er et Ă  lire le livre en question. Ça n’a rien d’embrigadant, de religieux, d’ésotĂ©rique, ou je-ne-sais-quoi. C’est juste un livre militant, Ă©cologiste, qui dĂ©nonce les dĂ©rives de l’industrie de la viande. Avec des faits, indiscutables. Puisque c’est toujours utile de le prĂ©ciser dans un tel dĂ©bat et sur un tel sujet, je suis fil d’éleveur, et j’ai Ă©tĂ© moi-mĂȘme conseiller en Ă©levage en Chambre d’Agriculture. C’est donc en connaissance de cause que je prĂ©cise que le livre de Nicolino est sĂ©rieux aprĂšs, il y aura toujours des gens qui seront gĂȘnĂ©s des tristes excĂšs qu’il dĂ©nonce, et hĂ©las non pas gĂȘnĂ©s par les excĂšs eux-mĂȘmes mais par le fait que Nicolino les dĂ©nonce 
 car ils prĂ©fĂšreraient ne pas savoir comment ça se passe – on en revient Ă  cette formule hĂ©las Ă  double sens. Au fait, j’ajoute que le message de Bob montre deux mĂ©connaissances importantes. La premiĂšre concerne le travail de la viande rouge. Bob a Ă©crit J’ai personnellement du mal Ă  imaginer comment on peut ĂȘtre traumatisĂ© par la travail de la viande, vu nous retrouvons chaque annĂ©e avec mes copains d’école pour prĂ©parer les canards gras. Je l’invite Ă  faire un stage en abattoir. Il verra que ce n’est pas une question de pĂ©nibilitĂ© neutre », mais que le travail de la viande rouge n’a rien Ă  voir avec celui de la volaille – et que ce travail rĂ©gulier n’a rien Ă  voir Ă  un petit plaisir saisonnier et familial pour prĂ©parer du foie gras
 Évitez des jugements basĂ©s sur une connaissance trĂšs trĂšs limitĂ© de ce dont vous parlez, car ça pourrait blesser les gens qui bossent depuis des annĂ©es dans la dĂ©coupe de viande comme certains amis Ă  moi
. Tous ceux qui ont travaillĂ© dans les abattoirs ce qui inclut les ateliers de dĂ©coupe, pas seulement le lieu oĂč l’on abat formellement les animaux tĂ©moignent de l’impact psychologique et physiologique trĂšs fort de l’odeur permanente du sang. Ce n’est pas un hasard si le phĂ©nomĂšne du goĂ»t du sang » et de l’odeur de la mort » est connu depuis des siĂšcles comme conduisant Ă  la violence. Baigner pendant toute la journĂ©e dans ce parfum = composants volatils, vision d’animaux morts conduit Ă  une nervositĂ© extrĂȘme, Ă  une irritabilitĂ©, mais aussi Ă  une forme de bestialitĂ© » qui peut ĂȘtre tout simplement rĂ©gulĂ©e par l’humour gras et le machisme 
 mais qui n’en reste pas moins trĂšs lourde. Ça n’a rien de moral, c’est purement physique. Mais c’est comme ça, qu’on le veuille ou non. Tout le mĂ©tier de la viande le sait tiens, encore cette notion de savoir » rien d’ésotĂ©rique ou de pĂ©remptoire, simplement on ne connaĂźt que ce qu’on connaĂźt -, par dĂ©finition. La deuxiĂšme erreur de Bob concerne la croyance aveugle dans la rĂ©gulation par les prix ». C’est un non-sens dans un monde oĂč les industries de la viande ont beaucoup plus d’argent pour acheter les cĂ©rĂ©ales destinĂ©es Ă  nourrir le bĂ©tail 
 que ne peuvent en avoir les habitants des pays pauvres pour acheter ces cĂ©rĂ©ales dans le but de se nourrir eux-mĂȘmes. Imaginer que la hausse des prix de la viande permettrait d’éviter que la surconsommation de viande Ă©vite la catastrophe, c’est imaginer qu’une Ă©quipe de foot de division d’Honneur puisse gagner la Ligue des Champions sans mĂȘme avoir de quoi payer un seul professionnel ni un seul kinĂ© ou encadrant. Et puis c’est 
 nier la simple rĂ©alitĂ© actuelle. Car la dĂ©rivation de ressources vĂ©gĂ©tales vers les animaux d’élevage au dĂ©triment des populations les plus pauvres, Bob, ce n’est pas une hypothĂšse pour un jour ». C’est aujourd’hui. C’est le vrai monde dans lequel on vit. MĂ©fiez-vous des formules toutes faites de certains Ă©conomistes qui n’ont jamais mis les pieds dans une ferme et encore moins dans un village africain ! et qui se contentent de rĂ©citer bĂ©atement ce qu’un livre leur a appris lequel livre a Ă©tĂ© Ă©crit par quelqu’un comme eux, qui a reçu ces formules toutes faites d’un livre Ă©crit par 
 etc.. Croire que les prix empĂȘcheront demain que se poursuive le gĂąchis et la misĂšre créés par les mĂ©canismes dĂ©jĂ  en cours aujourd’hui, c’est vraiment vivre sur une autre planĂšte. Vous ĂȘtes sĂ»rement de bonne foi, je ne vous blĂąme pas. Mais je vous invite Ă  regarder un peu plus loin. Bravo Insolente Veggie, votre blog m’a fait Ă©clater de rire plusieurs fois derriĂšre mon Ă©cran ! Je vais Ă  prĂ©sent pouvoir dĂ©gainer les points carotte ! Je rejoins Jacques C sur Nicolino malgrĂ© ce que j’ai Ă©crit un peu plus haut sans connaĂźtre le personnage. a d’ailleurs publiĂ© il y a quelques jours un chat avec lui, qui montre sa mesure et son sĂ©rieux. C’est bien argumentĂ© et documentĂ©, pas extrĂȘmiste pour un sou. Cela vaut la peine de lire ce chat que l’on soit non-vĂ©gĂ©tariens ou comme moi un monstre assoiffĂ© de sang de lĂ©gumes. Nicolino dit lui-mĂȘme ne pas ĂȘtre vĂ©gĂ©tarien. JH et Bob, Jacques C a trĂšs bien repris certains des points sur lesquels je souhaitais rĂ©agir. – la crise rĂ©cente semble nous dire qu’il est illusoire et dangeureux de croire Ă  une rĂ©gulation du marchĂ© par et pour le marchĂ© qu’il s’agisse d’actions financiĂšres ou de viande. S’il y a rĂ©gulation, elle ne se fait au final que par des crises violentes aux consĂ©quences nĂ©fastes. Ne vaut-il pas mieux discuter calmement d’une consommation de viande plus adĂ©quate, faire face honnĂȘtement et reconnaĂźtre que nous allons au devant de certains problĂšmes ? Soyons responsables dĂšs maintenant et discutons ensemble de ce que nous voulons faire plutĂŽt que de payer cher des crises que nous aurons prĂ©cipitĂ©es en nous voilant la face trop longtemps. – Sur les canard gras, vous semblez dire que vous vous y retrouvez entre amis, une fois par an
 cela a l’air plutĂŽt convivial et ponctuel. Pour ceux qui sont Ă  l’abattoir il s’agirait plutĂŽt d’un travail quotidien, qui use beaucoup plus psychologiquement que physiquement, en outre les quantitĂ©s de sang et de carcasse du boeuf et celles du canard sont trĂšs diffĂ©rentes. Je viens pour la premiĂšre fois de voir une vidĂ©o sur un abattoir d’une grande marque de viande qui commence par Cha » et qui finit par al » non ! pas Chacal » !
 il suffit de taper [ mettre ici le nom de la marque] vu de l’intĂ©rieur » et on le trouve. En gĂ©nĂ©ral les films dits gores » me font rire, mais lĂ  pas dut tout. C’est vraiment
 Ă©difiant. – Je crois que ce qu’il essayait de dire, c’est que si tout le monde Ă©tait vĂ©gĂ©tarien ces animaux dont on peut regretter la souffrance Ă  l’abattoir ne seraient mĂȘme pas nĂ©s. Serait-ce vraiment mieux pour eux ? » Sans Ă©levage – ce qui n’est pas forcĂ©ment nĂ©cessaire ni souhaitable mais je me replace dans votre exemple- ces animaux n’existent pas, la question de savoir ce qui est mieux pour eux disparait du mĂȘme coup. Pour le comprendre, c’est surtout la notion de temps qui joue imaginons que nous arrĂȘtions maintenant l’élevage, en 2009-2010. Placez-vous maintenant en 2070 Ă  la place de quelqu’un qui n’a pas connu cet Ă©levage va-t-il penser que l’on devrait recrĂ©er des animaux d’élevage juste pour qu’ils puissent vivre un peu parce que c’est mieux que rien du tout ? Avouez que ce serait vraiment curieux voire absurde, peut-ĂȘtre mĂȘme un peu dangereux. Nous n’avons pas d’autre explication 😉 – En attendant, n’espĂ©rez pas que le vĂ©gĂ©tarisme puisse devenir plus qu’ultra minoritaire en France la culture gastronomique y est trop importante. Il est hors de question de renoncer au boeuf bourguignon, Ă  la choucroute garnie, au cassoulet, Ă  la bouillabaisse, au kig ha farz, Ă  la daube niçoise, au lapin Ă  la biĂšre, au baeckeoffe, 
 » Les cultures Ă©voluent, la consommation de viande elle mĂȘme a largement accelĂ©rĂ© au cours du dernier siĂšcle et la gastronomie a Ă©voluĂ© dans ce sens. Il s’agit d’un hĂ©ritage prĂ©cieux mais Ă©volutif. Des nouveaux plats se crĂ©ent d’autres disparaissent, nous en crĂ©erons de nouveaux. Peut-ĂȘtre pouvons-nous encore enrichir ce patrimoine et ses bienfaits en approfondissant la cuisine qui n’inclut pas ou peu de viandes. C’est un bon pari sur l’avenir, je crois. Il ne s’agit pas de supprimer totalement la viande mais de rĂ©duire fortement et de dĂ©banaliser sa consommation. Encore une fois il ne faut pas subir un hĂ©ritage si celui-ci s’avĂšre pouvoir avoir des consĂ©quences nĂ©gatives pour nous, cela vaut autant pour la culture gastronomique que pour certaines formes du marchĂ© qui est aussi un legs culturel au fond. Bonjour, je vous dĂ©couvre grĂące Ă  Vidberg et j’aime votre blog. Alors pour rĂ©pondre Ă  la question de cette note. Oui ma bonne conscience m’a rattraper et aprĂšs avoir mangĂ© pendant 40 ans de la viande c’est fini pour j’espĂšre les prochaines 40. Je n’en mange plus car je refuses de cautionner d’avantage un sytĂšme qui utilise l’animal comme un objet et mets au point des mĂ©thodes de plus en plus odieuses juste pour le profit. Depuis plus d’un an que je n’en mange plus j’ai dĂ©couvert des tas de choses qui peut-ĂȘtre vous interesserons 1 la viande c’est quand mĂȘme trĂšs surfait et c’est souvent l’accompagnement qui fait toute la magie. 2 Oui la viande c’est bon mais bizarrement ça me manque pas du tout je la mangeais pourtant de prĂ©fĂ©rence saignante. 3 En cuisine française souvent tout tourne autour de la viande et quand on doit s’en passer sur le coup on est tout dĂ©semparĂ©. 4 Je dĂ©couvre que la base du vĂ©gĂ©tarisme j’aime pas trop ce terme ça fait militant, bien que dans les faits je le sois, mais c’est avant tout un choix personnel, mes proches mangent toujours de la viande je la leur cuisine d’ailleurs c’est pas les lĂ©gumes c’est les cĂ©rĂ©ales bien plus protĂ©inĂ©es que la viande et, sur le web, que les vĂ©gĂ©tariens sont des gourmets. 5 je dĂ©couvre des tas de truc trĂšs rigolo tofu, panisse et surtout le seitan. et me dis que les asiatiques sont trĂšs malins. 6 Je dĂ©couvre le point maillard et comprend pourquoi le seitan ressemble Ă  de la viande aprĂšs cuisson et que sans cuisson la viande c’est pas bon. 8 Je me dis que tout n’est que chimie et me dis encore que le culte de la viande c’est quand mĂȘme un gros pipeau d’industriels. 9 AprĂšs ces mois de vĂ©gĂ©tarisme je suis toujours en vie youpi et mieux je mange infiniment plus Ă©quilibrĂ© qu’avant car je ne paresse plus Ă  me contenter que de la viande et quelques lĂ©gumes autour. 10 Je suis en train de lire bidoche » du journaliste nicolino qui a fait un best-seller sur les pesticides et je me dis que vraiment je suis ravie de ma dĂ©cision et qu’elle me rend trĂšs heureuse. CrĂ©pidule> Le Seitan oui, trĂšs bonne idĂ©e, ça faisait longtemps que je n’avais pas entendu parler de ça j’avais une copine bio-vĂ©gĂ©-etc Ă  un moment et j’en ferai un note car cet aliment mĂ©rite le dĂ©tour. Sinon, vous parlez de viande saignante et dĂ©solĂ© mais de le lire ça me donne envie d’un bon steak
 Je crois que je serai trĂšs triste si un jour, je me disais que je ne mangerai plus jamais un aliment, que ce soit de la viande ou des lĂ©gumes, des cĂ©rĂ©ales ou des fruits, du poisson, etc
 Sauf pour les petits pois en boĂźtes, j’en parlerai aussi par la suite ici ! Merci pour votre soutien en tous cas. Ah oui une note sur le seitan chouette alors. Pour ce qui est du steak saignant comme je n’y vois plus un aliment mais un animal ça fait toute la diffĂ©rence ! En fait l’arrĂȘt de la viande, ça me fait un peu comme la clope. J Ȏtais grosse fumeuse et j’ai arrĂȘtĂ© grĂące au pr Lagrue du service tabacologie de creteil, pardon pour la pub mais si ça peut sauver des vies ;D il y a maintenant dix ans. Quand j’ai arrĂȘtĂ© la clope disais-je, je me suis jamais dis c’est fini pour toujours », je me suis dis un jour aprĂšs l’autre et on verra bien ». Pour la viande mĂȘme topo toutes proportions gardĂ©es car il n’y a pas d’accoutumance Ă  la viande quoique ?, un jour pousse l’autre et Ă  ce jour quand je vois mon compagnon manger son steak bio of course ça me fait ni chaud ni froid ! Au final la satisfaction de mon Ă©go Ă  ne plus cautionner un systĂšme concentrationnaire est supĂ©rieur Ă  la satisfaction de mon estomac et tout bĂ©nef pour mon moral pour ma santĂ© aussi mine de rien et Ă©videmment pour la planĂšte ! Être intĂ©griste, fĂ»t-ce vĂ©gĂ©tarien ou viandard, ne change rien Ă  la stupiditĂ© de la fermeture d’esprit qui en est la consĂ©quence. S. Jobs, dans la liste des veggies cĂ©lĂšbres, vient de se faire changer son foie, on ne saura s’il y a un lien avec un vĂ©gĂ©tarisme mal Ă©quilibrĂ© le carotĂšne est cangĂ©rigĂšne au niveau du foie
. On peut toutefois se poser la question pour de vrai. Nous nous accordons tous Ă  reconnaitre la nĂ©cessitĂ© d’une gestion civilisĂ©e, condition minimale de la dignitĂ©, des morts d’animaux d’élevage, mais en avons-nous rĂ©ellement le choix ? Peut-ĂȘtre serait-ce la 1Ăšre revendication un label Viande digne » ? Moi, ca fait 20 ans que je suis vegetarienne. De temps en temps, moi aussi, je depasse un camion de poulets, cochons etc 
 quand je passe et que j’ai un mangeur de viande dans la voiture, la conversation tourne toujours comme ceci La personne commence par dire 
 Ohhhh les pauvres cochons etc 
 et ce termine par une recette de porc !! Hi! Hi! comme ça dĂ©clenche des com’-fleuves! sinon, ça a l’air bien digeste l’andouillette au chaource! un mix de spĂ©cialitĂ©s quoi. Sont fous ces traditionnalistes. tout est bon dans l’cochon! meme les poils dont on faisait des blairaux pour se raser! Moi j’ai trĂšs bonne conscience. Je suis devenu vĂ©gĂ©tarien il y a un an et demi surtout parce que la production de viande est une catastrophe environnementale, mais aussi pour des questions de souffrance animale et de santĂ© et je mange trĂšs bien. Quand on est vĂ©gĂ©tarien, on devient souvent de fait trĂšs inventif en cuisine et on dĂ©couvre plein de choses dĂ©licieuses qu’on ne cuisinait pas forcĂ©ment auparavant ! Face Ă  ce dĂ©bat, je ne vois qu’une seule solution manger du ragondin !! Quelqu’un a des recettes ? Oui pour le ragondin!! C’est excellent en terrine grossomodo, prendre la mĂȘme recette qu’une bonne terrine de liĂšvre de mamie et changer la viande par de la viande de ragondin. Et puis lĂ  au moins, pas de risque d’avoir Ă  faire Ă  de la viande Ă©levĂ©e dans des conditions dĂ©plorables
 ^^ PS non ce n’est pas du second degrĂ©, le ragondin est vraiment dĂ©licieux en terrine mĂȘme si c’est effectivement surprenant
 Au nom de plein de filles vĂ©gĂ©tarienne on aime quand mĂȘme bien certaines saucisses non? Et on ne sait finalement pas grand chose sur leur Ă©levage
 hi hi J’aimerais bien discuter sur le fond, mais j’attends que les vĂ©gĂ©tariens cessent de parler de carnivores ou de viandards, mais qu’ils utilisent le mot correct omnivore. Un peu de rigueur sert dans la discussion. Par exemple, tout Ă  l’heure, avec mon jambon de pays 30 Ă  40 g, j’ai mangĂ© des patates sautĂ©es et de la salade. Dessert cerises. Ce n’est pas l’alimentation des tigres et des chats, ces affreux spĂ©cistes. Le plus marrant manger ce que je suis capable de tuer. Envoyer des posts seulement si on est capable de fabriquer un ordinateur. Haha! C’est vous qui avez convaincu Mark Zuckerberg de ne plus manger de viande sauf s’il avait tuĂ© l’animal ? L’omnivorisme est une simple pratique alimentaire. Mais le carnisme est l’idĂ©ologie qui entretient la croyance qu’il est normal, naturel et nĂ©cessaire » de manger de la viande pour un humain. Alors qu’il est manifestement possible, et donc juste, de vivre bien et longtemps en se passant de tuer des animaux pour les manger. Et pourtant, en n’importe quelle autre circonstance, on estime qu’il est mal de tuer un animal quand ça n’est pas nĂ©cessaire. Je ne crois pas qu’on torture ou tue un humain ou un animal Ă  chaque fois qu’on fabrique un ordinateur. Bonjour, Pour ma part, imaginer ne pas manger de viande est pour moi impossible tt tt vĂ©gĂ©tariens militants, passez votre chemin!. Cependant, je vais apporter ma propre eau au moulin de culture africaine, un plat doit souvent avoir de la viande ou poisson mĂȘme si elle est en petit volume si,si!. Il n’est pas rare de pouvoir acheter sa viande vivante sur les marchĂ©s africains et vous devez dc la tuer vous mĂȘme, dĂ©jĂ  vu. Une vache ou un cochon est souvent rĂ©servĂ© pour les grandes occasions mariages, deuils
. Pour ma part, ca ne me gĂȘnerait pas de tuer ma viande ainsi, et me contenter d’un minimum, sans aucun scrupule. Cependant, en sociĂ©tĂ© occidentale, je vais me contenter de prĂ©fĂ©rer la viande bio ». Je trouve ce qui est nĂ©faste est la dĂ©mesure, et notre sociĂ©tĂ© de consommation actuelle. Mais souvent dans ce genre de dĂ©bats, on prĂ©fĂšre s’intĂ©resser Ă  un sous-problĂšme qu’au problĂšme qu’est la sociĂ©tĂ© d’extra abondance
 Etre un vĂ©gĂ©tarien est un choix, mais je ne pense pas qu’il soit particuliĂšrement plus lĂ©gitime qu’un autre. Certains se moquent souvent de l’argument de la salade qui souffre, opposĂ©e Ă  une accusation de manque d’empathie des omnivores, mais il est pour ma part du mĂȘme accabit. Il est juste aujourd’hui plus facile – avec les avancĂ©es de la science – d’avoir de l’empathie pour la souffrance d’une vache, ca ne veut pas dire pour autant que les plantes fruits, lĂ©gumes ne souffrent pas, vivants eux aussi. Conclusion la mesure doit ĂȘtre clĂ©. Pour une autre sociĂ©tĂ©? AudVoo La souffrance est ressentie par un individu, qui centralise les signaux. Il n’y pas de place pour un individu dans une plante, puisqu’une plante n’a pas de traitement central des signaux, de mĂȘme qu’elle est capable de gĂ©nĂ©rer deux organismes distincts si on en coupe un morceau. Une plante est l’équivalent de n’importe quel organe humain sĂ©parĂ© du corps On peut le maintenir en vie » en lui apportant le sang et les nutriments nĂ©cessaires, c’est-Ă -dire en maintenant en vie chacune des cellules, mais il n’y a pas pour autant de souffrance. Je ne peux pas dire que je dois respecter mon nez, mes oreilles, un morceau de mon intestin, etc. pour la souffrance que ressentirait l’infinitĂ© d’individus potentiels dont je serais constituĂ©. Celui qui souffre, c’est moi. De plus Moins d’animaux d’élevage = moins de plantes mangĂ©es. Donc de toute façon, moins de souffrance animale = moins de souffrance tout court. Par ailleurs, toute relativisation sur la valeur de la vie animale revient tout simplement Ă  dire que le mal n’existe pas. On peut relativiser de la mĂȘme maniĂšre tout mal fait Ă  un humain. Pourtant, le mal existe, et on s’en abstient autant que possible quand on en prend conscience. Ping V comme vĂ©gĂ©tarien A boire et Ă  manger Eh ben moi Guillaume Long, c’est grĂące Ă  ton blog que je suis devenue vĂ©gane. Pas Ă  cause de cet article, mais de celui-ci, en cliquant sur un des personnages je vous laisse deviner lequel la gourmandise m’a attirĂ©e d’abord, et ensuite je me suis renseignĂ©e sur l’exploitation des animaux Maintenant quand je fais des recettes d’ABAM, je les fais en version vĂ©gane. Comme quoi ! 🙂 Les commentaires sont fermĂ©s.
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Adelineest vĂ©gĂ©tarienne depuis 15 ans, un choix qu'elle a rĂ©ussi Ă  affirmer avec les annĂ©es. Pour elle, le vĂ©gĂ©tarisme est un mode de vie qui s'inscrit dans une dĂ©marche globale. J’ai 35 ans, je suis vĂ©gĂ©tarienne depuis une quinzaine d’annĂ©es. Tout a commencĂ© l’étĂ© de mes 19 ans. Un soir, je suis tombĂ©e sur un reportage
PubliĂ© le 19/06/2015 Ă  1259, Mis Ă  jour le 19/06/2015 Ă  1843 Un partisan de la National rifle association, puissant lobby pro-armes Ă  feu, lors de sa Convention annuelle. KAREN BLEIER/AFP VIDÉO - Au lendemain de la fusillade de Charleston et alors que ces tueries de masse relancent rĂ©guliĂšrement le dĂ©bat, sans aucune consĂ©quence concrĂšte, Le Figaro dresse un panorama des arguments en l'avait reçu en cadeau d'anniversaire pour ses 21 ans. Un pistolet de calibre 45, avec lequel Dylann Roof a mĂ©thodiquement Ă©liminĂ© neuf personnes de la communautĂ© noire dans une Ă©glise de Charleston. Au mĂȘme moment, au Texas, le gouvernement vient d'Ă©largir le droit de porter des armes aux Ă©tudiants sur les campus de cet État. À partir du 1er aoĂ»t 2016, ceux-ci pourront aller en cours un colt dans la poche arriĂšre de leur jean. Chaque tuerie de masse relance le dĂ©bat sur le port d'armes, autorisĂ© aux Etats-Unis pour chaque citoyen amĂ©ricain, et trĂšs peu contrĂŽlĂ©. Panorama des arguments des pro et des anti guns».LES ARGUMENTS DES PRO GUNS»‹ La sacralitĂ© du second amendement de la ConstitutionUne milice bien organisĂ©e Ă©tant nĂ©cessaire Ă  la sĂ©curitĂ© d'un État libre, le droit qu'a le peuple de dĂ©tenir et de porter des armes ne sera pas transgressé» le second amendement de la Constitution des États-Unis est le fondement de la dĂ©fense du port d'armes. Il a Ă©tĂ© consacrĂ© par la dĂ©cision Heller 2008 de la Cour suprĂȘme des États-Unis.‱ L'argument historiqueLe port d'armes est inscrit dans l'ADN des États-Unis. Du XVIe au XVIIIe siĂšcles, la couronne d'Angleterre interdisait aux colons amĂ©ricains de s'armer, afin d'Ă©viter tout risque de rĂ©bellion. Au moment de la guerre d'IndĂ©pendance, les colons ont créé des milices qui sont devenues l'armĂ©e des États-Unis. Elles sont restĂ©es en place aujourd'hui sous la forme de la garde nationale des États» rappelait ainsi l'historien Romain Huret dans une interview au Figaro .L'arme Ă  feu est cĂ©lĂ©brĂ©e comme un objet culturel, des westerns aux foires et salons consacrĂ©s aux armes, organisĂ©s chaque annĂ©e.‱ Comment arrĂȘter un sale mec armĂ© d'un flingue? Avec un bon mec armĂ© d'un flingue.»Un des grands arguments des pro-guns» est le suivant c'est parce qu'il n'y a pas assez d'armes qu'il y a de la violence. Comme le rĂ©sume un des slogans favori de la Nationale rifle association, puissant lobby pro-armes Ă  feu Comment arrĂȘter un sale mec armĂ© d'un flingue? Avec un bon mec armĂ© d'un flingue». D'aprĂšs les partisans des armes Ă  feu, si tout individu Ă©tait armĂ©, il n'y aurait pas de tueries. Faut-il autoriser le port d'armes pour protĂ©ger les offices?» se demandait ainsi une journaliste de CNN au lendemain de la tuerie de Charleston. Charles L. Cotton, membre du Conseil d'administration de la trĂšs puissante NRA est mĂȘme allĂ© jusqu'Ă  mettre en cause le pasteur Clementa Pinckney, dĂ©cĂ©dĂ© sous les balles du tueur, et de son discours anti-armes. Il a votĂ© contre le port d'armes dissimulĂ©es. Huit des membres de son Ă©glise auraient pu ĂȘtre en vie s'il leur avait expressĂ©ment permis de porter des armes de poing pendant l'office. Des personnes sont mortes Ă  cause de ses positions politiques», a-t-il affirmĂ© sans ambages sur un forum de discussion pro-guns» s'appuient sur des Ă©tudes scientifiques controversĂ©es, comme le best-seller publiĂ© par John en 1998, Lott More Guns Less Crime, Plus d'armes Ă  feu, moins de crimes, qui prĂ©tendait prouver que plus il y avait d'armes dans une zone, moins il y avait de crimes.‱ Good for BusinessAu pays du dollar, Gun is good for business. Avant d'ĂȘtre la dĂ©fense d'une liberté», le lobby pro-armes Ă  feu est avant tout la dĂ©fense d'intĂ©rĂȘts juteux. 8,5 milliards de dollars de recettes par an, et emplois selon certaines ARGUMENTS DES ANTI GUN»‹ On ne peut pas faire un massacre Ă  coups de couteau»Le film Bowling for Columbine de Michael Moore faisait la critique d'une AmĂ©rique gangrĂ©nĂ©e par la violence des armes Ă  feuNous devons admettre le fait que ce type de violence n'arrive pas dans d'autres pays dĂ©veloppĂ©s, cela n'arrive pas avec la mĂȘme frĂ©quence», a dĂ©clarĂ© Barack Obama aprĂšs la fusillade de Charleston. En effet, les tueries de masse sont frĂ©quentes aux États-Unis. Pourquoi le nombre d'homicides par arme Ă  feu est-il proportionnellement plus Ă©levĂ© aux États-Unis que dans les autres pays?» telle est l'entĂȘtante question Ă  laquelle le documentariste amĂ©ricain Michael Moore tentait de rĂ©pondre dans son film Bowling For Columbine 2002, dont le titre faisait rĂ©fĂ©rence au massacre du lycĂ©e de Columbine en 1999, oĂč 12 lycĂ©ens et un professeurs avaient Ă©tĂ© abattus par deux de leurs camarades.On ne peut pas faire un massacre Ă  coups de couteau» ce slogan rĂ©sume bien la pensĂ©e des anti-guns, pour qui il y a une corrĂ©lation entre la prolifĂ©ration des armes Ă  feu et le nombre Ă©lĂ©vĂ© des meurtres par balles aux États-Unis. 8855 homicides par armes Ă  feu ont eu lieu en 2012 aux Etats-Unis. À titre de comparaison, la mĂȘme annĂ©e, en France, on a comptĂ© 430 homicides.‱ Trop d'armes en circulationSans aller jusqu'Ă  remettre en cause le droit de porter des armes, certains s'inquiĂštent de leur prolifĂ©ration et voudraient mettre en place un contrĂŽle et une rĂ©gulation plus juste. Aujourd'hui, il y a 88 armes pour 100 habitants aux États-Unis, le taux le plus Ă©levĂ© au monde. Dans certains Ă©tats, les enfants ont le droit de jouer» avec des armes Ă  feu. Un business lucratif dont se sont emparĂ©s certaines entreprises proposant des fusils pour enfants».‱L'opinion contre les lobbiesCeux qui militent pour la rĂ©gulation des armes s'appuient sur l'opinion, rĂšguliĂšrement choquĂ©e par les tueries de masse. AprĂšs la tuerie de Newton, qui avait coĂ»tĂ© la vie Ă  20 enfants abattus par un tueur fou, un sondage constatait une nette augmentation des opinions favorables Ă  un contrĂŽle plus strict des armes 58% des sondĂ©s s'y disaient favorables. Mais Barack Obama a Ă©chouĂ© face au lobbies pro-gun» Ă  mettre en Ɠuvre une rĂ©gulation. Annuairedes AMAPLes Amap sont trĂšs recherchĂ©s, d'oĂč l'annuaire des amap de consoGlobe, le seul annuaire Ă  couvrir tout le territoire avec une recherche des Amap par dĂ©partement. 10 Home10 Arguments pour et contre la neutralitĂ© du Net, Partie 1 internet est nĂ© libre, sans restrictions ni rĂ©glementation. Ensuite, les fournisseurs Ă  large bande commencent Ă  exercer un contrĂŽle par des Ă©tapes telles que le ralentissement des flux vidĂ©o, en particulier avec la bande passante hog Netflix dominant le trafic internet. les utilisateurs Ă©taient contrariĂ©s par le ralentissement des flux vidĂ©o, et le gouvernement est intervenu pour prendre le contrĂŽle d’internet auprĂšs des fournisseurs de haut dĂ©bit.,La neutralitĂ© du Net est aujourd’hui associĂ©e Ă  un large ensemble de rĂšgles Ă©tablies en 2015 empĂȘchant les fournisseurs de haut dĂ©bit de bloquer certains contenus ou de ralentir les vitesses internet pour les clients. Mais ces rĂšgles seront abrogĂ©es Ă  partir d’avril 23 par la Commission fĂ©dĂ©rale des Communications des États-Unis, dominĂ©e par les RĂ©publicains. la crainte est qu’une abrogation remette le contrĂŽle d’internet entre les mains des fournisseurs de haut dĂ©bit. Les opposants Ă  la neutralitĂ© du net affirment qu’internet ne devrait pas ĂȘtre rĂ©glementĂ© car il freinera l’innovation et l’investissement dans les technologies de prochaine gĂ©nĂ©ration., L’univers numĂ©rique va doubler de taille d’ici Ă  2020. Source International Data Corporation le dĂ©bat sur la neutralitĂ© du net aujourd’hui est principalement autour de la vidĂ©o, mais pourrait pivoter vers L’IoT, ce qui augmentera sa part du trafic internet Ă  l’avenir. Le nombre d’appareils connectĂ©s IoT devrait atteindre 125 milliards d’ici 2030, selon IHS, et l’abrogation pourrait avoir un impact sur les entreprises impliquĂ©es dans les dispositifs mĂ©dicaux intelligents, les voitures autonomes, les drones, les usines connectĂ©es et les projets de villes intelligentes., Voici cinq arguments pour et cinq contre l’abrogation que les ingĂ©nieurs doivent connaĂźtre, en particulier dans le contexte de L’IoT. pour 1 prioriser les communications IoT avec l’abrogation, les fournisseurs Internet pourront prioriser le trafic internet. Par exemple, la communication entre les voitures autonomes ou les dispositifs mĂ©dicaux vitaux pourrait ĂȘtre priorisĂ©e et mise sur la voie rapide, tandis que le trafic non essentiel pourrait ĂȘtre placĂ© avec des communications Internet rĂ©guliĂšres. Cela pourrait Ă©galement bĂ©nĂ©ficier Ă  d’autres services basĂ©s sur L’IoT., Les appareils portables, les drones de livraison et les voitures sans conducteur font partie des killer apps » qui nĂ©cessitent beaucoup de donnĂ©es en temps rĂ©el et bĂ©nĂ©ficieraient d’un traitement prĂ©fĂ©rentiel dans les zones Ă  capacitĂ© de rĂ©seau tendue », a Ă©crit PwC dans un rapport de recherche. 2 plus d’investissements et de nouveaux services les fournisseurs de haut dĂ©bit hĂ©sitent Ă  investir dans les infrastructures ou Ă  dĂ©velopper des services innovants depuis l’entrĂ©e en vigueur de la rĂ©glementation sur la neutralitĂ© du net en 2015, explique George Ford, Ă©conomiste en chef au Phoenix Center for Advanced Legal and Economic Public Policy Studies., Selon USTelecom, les dĂ©penses en capital des fournisseurs de haut dĂ©bit ont diminuĂ© Ă  76 milliards de dollars en 2016, contre 78,4 milliards de dollars en 2014. Les entreprises de tĂ©lĂ©communications peuvent rĂ©cupĂ©rer leurs investissements plus rapidement en dĂ©veloppant des services haut de gamme innovants autour de la sĂ©curitĂ©, de l’intelligence artificielle ou mĂȘme du trafic IoT spĂ©cialisĂ© comme le suivi. Au-delĂ  du provisionnement du trafic, de nombreux services informatiques pour la reconnaissance D’images IoT, tels que la reconnaissance D’images, peuvent ĂȘtre fournis sur les Ă©quipements pĂ©riphĂ©riques des fournisseurs de tĂ©lĂ©communications et de rĂ©seaux. Cependant, la rĂ©glementation et la bureaucratie pourraient dĂ©courager ces investissements car le rendement sera plus lent, dit Ford., 3 mise Ă  niveau rapide des usines et des infrastructures les fabricants sont de plus en plus connectĂ©s Ă  internet, et une infrastructure de tĂ©lĂ©communications robuste est indispensable pour maintenir les usines Ă  jour, Robyn Boerstling, vice-prĂ©sidente de l’infrastructure, de l’innovation et de la politique des ressources humaines de L’Association Nationale des fabricants, a dĂ©clarĂ© Ă  ASME. » Les investissements continus dans les rĂ©seaux, dirigĂ©s par le secteur privĂ©, permettent des amĂ©liorations et des mises Ă  niveau qui maintiennent la croissance Ă©conomique dans une direction positive et donnent aux États-Unis un avantage concurrentiel., Un rĂ©gime rĂ©glementaire qui freine le dĂ©veloppement et le dĂ©ploiement des derniĂšres technologies de fabrication serait un pas dans la mauvaise direction”, a dĂ©clarĂ© Boerstling. 4 RĂ©glementation limitĂ©e Internet a Ă©voluĂ© avec le temps, d’abord en tant que plate-forme de communication, puis pour le commerce Ă©lectronique, et maintenant en tant que prĂ©curseur de technologies Ă©mergentes telles que L’IoT, l’intelligence artificielle, la blockchain et le cloud. Des entreprises comme AT & T – qui n’a pas pris position sur la neutralitĂ© du net – a fait valoir que la rĂ©glementation pourrait bloquer le dĂ©veloppement de nouvelles technologies internet., dans un avenir trĂšs proche, les progrĂšs technologiques tels que les voitures autonomes, la chirurgie Ă  distance et la rĂ©alitĂ© augmentĂ©e exigeront encore plus de performances de l’internet”, at& t dit. Sans rĂšgles prĂ©visibles pour le fonctionnement d’internet, il sera difficile de rĂ©pondre aux exigences de ces nouvelles avancĂ©es technologiques.” Le volume de transfert de donnĂ©es va considĂ©rablement augmenter d’ici Ă  2020., Source International Data Corporation 5 dĂ©veloppement de la 5G l’ingĂ©rence du gouvernement entravera le dĂ©veloppement de la 5G, qui conduira des voitures autonomes, des robots et des drones compatibles avec la rĂ©troaction haptique, affirme le fabricant D’équipements de rĂ©seau Ericsson dans un dĂ©pĂŽt auprĂšs de la FCC. Des rĂšgles inflexibles pourraient saper les divers cas d’utilisation de la 5G et l’innovation permise par les distinctions de qualitĂ© de service et la disponibilitĂ© de diffĂ©rents niveaux de connectivitĂ© qui pourraient ĂȘtre mis Ă  disposition dans le cadre des offres d’accĂšs Ă  Internet haut dĂ©bit », explique Ericsson., 5G est un creuset de technologies sans fil qui permettra Ă©galement aux capteurs et aux machines de parler directement sur de longues distances, et l’abrogation de la neutralitĂ© du net pourrait ouvrir la voie aux entreprises pour sĂ©parer le trafic de donnĂ©es critiques qui peuvent ĂȘtre importantes pour la sĂ©curitĂ© des usines, par exemple. DĂ©couvrez pourquoi les gens sont contre l’abrogation dans la partie 2 de 10 Arguments pour et contre la neutralitĂ© du Net.” LevĂ©gĂ©talisme, est un rĂ©gime alimentaire qui, comme le rĂ©gime vĂ©gĂ©tarien, exclut toute chair animale mais qui rejette Ă©galement la consommation de ce que les animaux produisent, comme les Ɠufs, le lait, le miel, etc. Vous comprenez maintenant qu’un vrai vĂ©gĂ©tarien ne mange pas de poisson puisque c’est de la chair animal.
Nous ne dissimulerons pas et dirons directement - 90% de toutes les maladies se produisent en raison d'un rĂ©gime alimentaire inadĂ©quat. Et il ne s'agit pas seulement des maladies du tube digestif, des reins, des voies urinaires, qui sont directement liĂ©es Ă  la nourriture et Ă  son traitement. La part du lion des maladies existantes de l'humanitĂ© pourrait ĂȘtre traitĂ©e par une alimentation Ă©quilibrĂ©e. Mais ... Nous sommes tellement habituĂ©s Ă  notre rĂ©gime traditionnel», auquel nous avons Ă©tĂ© habituĂ©s dĂšs l'enfance, qu'il vaut mieux mourir que de manger diffĂ©remment. Seules des personnes courageuses marchent sur cette derniĂšre Ă©tape. Que ce soit utile, si le vĂ©gĂ©tarisme est nocif est une question controversĂ©e, mais le fait qu'un changement radical dans le rĂ©gime Ă©tabli est un acte, nous ne discuterons pas. Arguments des vĂ©gĂ©tariens Il semble que les dĂ©clarations pour» et contre» le vĂ©gĂ©tarisme ne s'arrĂȘteront jamais, parce que les gens, chacun avec son propre caractĂšre et goĂ»t, Ă©valuent ce rĂ©gime non objectivement, mais de son clocher». Les vĂ©gĂ©tariens, bien sĂ»r, donnent des dizaines d'arguments ... Le premier argument pour le vĂ©gĂ©tarisme est la possibilitĂ© de personne. C'est vrai. Beaucoup de vĂ©gĂ©tariens sont convaincus que si les mangeurs de viande» avaient dĂ©jĂ  Ă©tĂ© Ă  l'abattoir, ils ne seraient plus en mesure de manger un seul gramme de viande dans cette vie. La plupart de ceux qui sont passĂ©s Ă  ce systĂšme alimentaire croient que les produits consommĂ©s avec le vĂ©gĂ©tarisme sont beaucoup plus utiles que tout autre rĂ©gime. Bien sĂ»r, les vĂ©gĂ©tariens mangent parfois plus de lĂ©gumes verts que les mangeurs de viande», alors qu'ils n'ont pas besoin de s'inquiĂ©ter du cholestĂ©rol et, par consĂ©quent, de l'athĂ©rosclĂ©rose et de diverses affections cardiovasculaires. Eh bien, et un autre argument valable - "mangeurs de viande" mangent plus, que ce qui est nĂ©cessaire pour eux. Et en fait, une personne avec un travail de nourriture sĂ©dentaire est nĂ©cessaire moins que son ancĂȘtre, qui chassait les mammouths pendant des jours et des nuits. Les vĂ©gĂ©tariens croient que le contenu calorique de l'herbe est suffisant. Nuances et arguments "contre" Le vĂ©gĂ©tarisme est conçu pour un jeune moyen en bonne santĂ©, sans tenir compte des besoins spĂ©ciaux» pendant la grossesse, des activitĂ©s sportives professionnelles, Ă  un Ăąge avancĂ©. La grossesse et le vĂ©gĂ©tarisme sont le sujet du conflit le plus aigu entre une femme enceinte et un vĂ©gĂ©tarien et ses parents non herbivores» Non seulement cela, mais aussi l'enfant va se blesser», c'est ce que vous devez Ă©couter quotidiennement. Quand la grossesse devrait ĂȘtre trĂšs prudente avec les nuances suivantes vitamine B12 - bien, il n'y en a pas dans les plantes, presque, aprĂšs tout, laissez-le un peu, mais quelque chose peut ĂȘtre creusĂ© Ă  partir d'algues et de chou marin, de soja fermentĂ© et de complexes de vitamines; 4 portions quotidiennes de calcium - plantes de couleur vert foncĂ©, fruits secs , noix, haricots, sinon des os cassants sont fournis; le besoin de protĂ©ines augmente de 30% - ici vous devez faire comme les culturistes qui ont choisi le vĂ©gĂ©tarisme - choisissez le vĂ©gĂ©tarisme mixte» avec du lait autorisĂ©, il y a des Ɠufs les Ɠufs ne sont pas fĂ©condĂ©s et autant que possible lĂ©gumineuses et cĂ©rĂ©ales.
Accueil/ SantĂ© et nutrition / 7 raisons de devenir vĂ©gĂ©tarien ou vĂ©gĂ©talien pour la santĂ©. 1. Maintenir son cƓur et ses artĂšres en bonne santĂ©. L’alimentation vĂ©gĂ©tale est trĂšs faible en
Le vĂ©gĂ©tarisme a rĂ©cemment acquisincroyable popularitĂ©. Cela arrive principalement parce que de nombreuses stars, public, personnes cĂ©lĂšbres font activement la promotion de divers types de vĂ©gĂ©tarisme. Beaucoup de modĂšles et d'actrices, dont les chiffres provoquent la jalousie chez beaucoup de filles, affirment que leurs formes prĂ©cises et leur corps parfait ne sont rien de plus que le rĂ©sultat du vĂ©gĂ©tarisme. Bien sĂ»r, il y a une part de vĂ©ritĂ© dans leurs paroles La perte de poids et le vĂ©gĂ©tarisme sont deux choses insĂ©parablement liĂ©es, puisque le refus de la consommation de nourriture animale permet de purifier le corps des toxines et des toxines, ce qui est l'une des raisons de la perte de poids. Le terme mĂȘme de "vĂ©gĂ©tarisme" en latinsignifie "vigoureux, plein de force, fort, actif", et cette dĂ©finition peut ĂȘtre pleinement appliquĂ©e Ă  l'Ă©tat de l'organisme de ceux qui se sont engagĂ©s Ă  consommer exclusivement des aliments vĂ©gĂ©taux. En outre, le refus de manger des aliments pour animaux etla transition vers un rĂ©gime vĂ©gĂ©tal aidera non seulement Ă  perdre des kilos excĂ©dentaires, mais apportera Ă©galement quelques points plus positifs. Cependant, il y a des avantages et des inconvĂ©nients du vĂ©gĂ©tarisme, par consĂ©quent, il ne vaut pas la peine de s'y prĂ©cipiter avec votre tĂȘte, sans le comprendre. Pour commencer, il vaut la peine d'examiner quels sont les types de vĂ©gĂ©tarisme. Donc, il y a des vĂ©gĂ©tariens tels que les vĂ©gĂ©taliensLes gens abandonnent complĂštement tous les aliments pour animaux, y compris le miel, le lait, les Ɠufs, ovovegetariantsy ceux qui ne mangent pas de poisson, les produits laitiers et de la viande, mais inclure dans le rĂ©gime alimentaire de miel et les Ɠufs, laktovegetariantsy manger des produits laitiers, Ă  l'exclusion de l'alimentation des poissons, oeufs, viande, foodists premiĂšres alimentation de ces personnes se compose de lĂ©gumes crus, les fruits et les noix, ne sont pas soumis Ă  un traitement thermique. Cependant, le vĂ©gĂ©tarisme, dont les avantages et les inconvĂ©nients semblent relever de la surface, n'est en rĂ©alitĂ© pas si simple et, par consĂ©quent, il suffit de s'asseoir sur un rĂ©gime alimentaire si unique. Les aspects positifs du vĂ©gĂ©tarisme sont les suivants Menu Ă©quilibrĂ© de lĂ©gumes, fournissantle corps a un grand nombre de nutriments utiles, il est capable de le dĂ©barrasser de l'inutile, accumulĂ© pendant une pĂ©riode suffisamment longue de scories et de nombreux experts de divers pays dĂ©clarent que manger uniquement des aliments vĂ©gĂ©taux peut constituer une prĂ©vention suffisamment efficace contre les maladies graves, en particulier le uniquement de la nourriture d'origine vĂ©gĂ©tale contribue Ă  amĂ©liorer la mĂ©moire et affecte le rĂ©gime vĂ©gĂ©tal aidera si nĂ©cessaire pour se dĂ©barrasser de l'excĂšs de poids, et le faire une fois pour toutes. Cependant, n'oubliez pas qu'il avĂ©gĂ©tarisme, avantages et inconvĂ©nients, et devrait donc ĂȘtre familier avec le cĂŽtĂ© nĂ©gatif. Il est bon de se rappeler qu'un peu de temps l'organisme peut fonctionner normalement sans l'arrivĂ©e de protĂ©ines animales. En gĂ©nĂ©ral, le mal du vĂ©gĂ©tarisme, ses aspects nĂ©gatifs peuvent ĂȘtre identifiĂ©s comme suit Il est difficile de s'adapter Ă  la ration de lĂ©gumes dans le cas dehabitudes de manger des produits de viande gras. Pour ce faire, vous devez travailler sur le changement de conscience, en le reconstruisant de maniĂšre Ă  pouvoir profiter de la nourriture d'origine transition brutale vers le vĂ©gĂ©tarisme provoque une diminution de la quantitĂ© d'adrĂ©naline dans le sang, ce qui entraĂźne l'apparition d'une fatigue et d'une lĂ©thargie chez une personne. Cependant, progressivement, la quantitĂ© d'adrĂ©naline est premiĂšre fois aprĂšs avoir changĂ© pour la nourriture vĂ©gĂ©talela personne poursuit un sentiment de faim, mais c'est un moment psychologique qui finit par disparaĂźtre, et suffisamment de nourriture vĂ©gĂ©tarienne devient suffisante pour vous prĂ©parez un rĂ©gime, vous devez surveiller attentivementfaire en sorte que le corps reçoive toutes les substances nĂ©cessaires Ă  sa vie normale. C'est pourquoi il faudra accorder une attention particuliĂšre au dĂ©veloppement du menu. Cependant, Ă  la fin, le vĂ©gĂ©tarisme, les avantages etles dĂ©savantages de ceux-ci agissent plus comme conseil, ne conviendront qu'Ă  ceux qui ont vraiment dĂ©cidĂ© de rendre leur rĂ©gime alimentaire exceptionnellement vĂ©gĂ©tal. Cela vaut la peine d'essayer. Vous sentirez presque immĂ©diatement si un rĂ©gime si particulier vous convient. ThomasLepeltier est historien et philosophe des sciences. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages dont Darwin hĂ©rĂ©tique (Seuil, 2007) et Univers parallĂšles (Seuil, 2010). Il vient de faire paraitre aux Ă©ditions Sciences Humaines La RĂ©volution vĂ©gĂ©tarienne, son premier ouvrage sur l’éthique animale et a acceptĂ© avec enthousiasme de rĂ©pondre Ă  mes questions. Personne ne peut accuser l'IRS de ne pas ĂȘtre minutieux. Sur leur site Web, ils ont abordĂ© certains des arguments les plus courants que les gens ont avancĂ©s pour Ă©viter de payer des impĂŽts. La plupart de ces arguments ont Ă©tĂ© portĂ©s devant les tribunaux Ă  de nombreuses reprises et jugĂ©s sans fondement. Donc, si vous ne voulez pas payer vos impĂŽts, vous devrez imaginer quelque chose de plus crĂ©atif que ces 10 exemples. 1. Les impĂŽts sont "volontaires" Cet argument vient d'une mauvaise comprĂ©hension du mot "volontaire", qui apparaĂźt dans quelques sources fiscales, y compris les instructions qui accompagnent votre formulaire fiscal 1040. Malheureusement, la dĂ©finition lĂ©gale du mot volontaire » dans ce cas fait rĂ©fĂ©rence au processus par lequel les contribuables dĂ©clarent et paient des impĂŽts sur les revenus dĂ©clarĂ©s volontairement, par opposition Ă  un systĂšme oĂč le gouvernement vous dit simplement ce que vous devez payer et vous le dĂ©boursez plus de. Et ne pensez pas que vous pouvez ĂȘtre rusĂ© et dire que le dĂ©pĂŽt d'une dĂ©claration de revenus peut ĂȘtre obligatoire mais que le paiement des impĂŽts est volontaire. Ils ont dĂ©jĂ  pensĂ© Ă  celui-lĂ  aussi. 2. La rĂ©munĂ©ration n'est pas un revenu Voici l'argument si je travaille contre rĂ©munĂ©ration, alors je ne fais pas de profit. Je ne fais que troquer mon temps contre de l'argent, ce qui est une transaction Ă  somme nulle, et, par consĂ©quent, je n'ai aucun gain ou profit lĂ©galement imposable. Cela peut ĂȘtre interprĂ©tĂ© Ă  tort comme un Ă©change » et non comme un revenu. La rĂ©futation de l'IRS Intelligente, mais pas convaincante. 3. Les impĂŽts en AmĂ©rique ne sont pas pour les AmĂ©ricains Apparemment, il y a une phrase ou deux dans le code des impĂŽts qui fait plus de 50 000 pages, soit dit en passant qui Ă©tablit une distinction entre les revenus de source amĂ©ricaine et non amĂ©ricaine. C'est juste un petit point expliquĂ© pour que les gens ne paient pas de doubles impĂŽts s'ils ont des revenus de plusieurs pays. Quelques individus ont cueilli cette petite idĂ©e et affirmĂ© qu'aucun impĂŽt n'est dĂ» sur les revenus gagnĂ©s en AmĂ©rique par les AmĂ©ricains. Seuls les Ă©trangers doivent payer. La rĂ©futation de l'IRS lisez les 49 999 autres pages et revenez nous voir. 4. L'argent n'a pas cours lĂ©gal Certaines personnes sont un peu irritĂ©es de ne pas pouvoir emmener quelques Benjamins dans leurs banques locales et les Ă©changer contre des quantitĂ©s Ă©gales d'argent ou d'or. Ils prĂ©tendent donc que les revenus qu'ils gagnent payĂ©s dans une telle offre "sans valeur" ne peuvent pas ĂȘtre imposĂ©s, car ils n'ont par nature aucune valeur. La vĂ©ritĂ©, c'est qu'ils n'ont rien Ă  redire. L'article I, section 10 de la Constitution stipule que les États ne peuvent dĂ©clarer quoi que ce soit comme monnaie lĂ©gale autre que l'or et l'argent, mais n'impose pas de telles limites au CongrĂšs. Donc, si vous ĂȘtes payĂ© en billets sans valeur » de la RĂ©serve fĂ©dĂ©rale, vous pouvez en faire don Ă  la Mental Floss Fonds de fĂȘte de NoĂ«l, mais vous devez quand mĂȘme payer vos impĂŽts sur eux. 5. je ne suis pas citoyen Certains anciens comptables crĂ©atifs et membres de la milice se sont rĂ©unis et ont compris que s'ils rejetaient leur citoyennetĂ© amĂ©ricaine en faveur de leur citoyennetĂ© d'État, ils seraient en dehors des pouvoirs de perception fiscale de les leurs. Ou, en termes plus succincts, Je suis un citoyen nĂ© libre de insĂ©rer l'État de Mountain West ici, et vous n'avez aucun droit sur mon argent, monsieur le fisc. » La rĂ©futation de l'IRS crĂ©ative? Probablement. Effrayant et peu convaincant? Absolument. 6. "Les Etats Unis." ne comprend que les terres fĂ©dĂ©rales L'argument des droits d'un autre État prĂ©tend que les États sont des terres souveraines et uniquement fĂ©dĂ©rales telles que le district de Columbia, Guam, Porto Rico et les enclaves fĂ©dĂ©rales comme les rĂ©serves et les bases militaires sont soumises Ă  des lois fĂ©dĂ©rales. Imposition. La rĂ©futation de l'IRS SĂ©rieusement? On a une baby shower dans la salle de repos du troisiĂšme Ă©tage et tu prends notre temps avec ça ? 7. Les individus ne sont pas des personnes Je vais juste citer l'IRS sur celui-ci car c'est assez inestimable Certains soutiennent qu'ils sont n'est pas une personne » au sens de l'Internal Revenue Code, et n'est donc pas assujettie Ă  l'impĂŽt fĂ©dĂ©ral sur le revenu lois. Cet argument repose sur une lecture erronĂ©e et torturĂ©e du Code." Quelle erreur de lecture pourriez-vous demander? Eh bien, le code dĂ©finit une personne comme un individu, une fiducie, une succession, un partenariat ou une sociĂ©tĂ© ». je peux dire sans trop rĂ©serve que je ne suis personnellement pas une fiducie, ni mĂȘme une sociĂ©tĂ© de personnes, mais j'aurais du mal Ă  affirmer que je ne suis pas un individuel. Cela ressemble Ă  une revendication pour les majors de rhĂ©torique ou de philosophie uniquement. 8. Ma religion ne croit pas aux impĂŽts Que votre religion n'aime pas les impĂŽts ou n'aime pas les programmes que ces impĂŽts financent, les tribunaux ont jugĂ© que les nĂ©cessitĂ©s de la perception des recettes par le biais d'un systĂšme fiscal sain soulĂšvent des intĂ©rĂȘts gouvernementaux suffisamment convaincants pour l'emporter sur les droits de libre exercice de ceux qui trouvent l'impĂŽt rĂ©prĂ©hensible pour des motifs religieux de bonne foi. » Bien essayĂ©, bien que. 9. je plaide le cinquiĂšme C'est un bel argument juridique. Si j'ai des revenus de sources illĂ©gales, alors la dĂ©claration de ces revenus m'oblige Ă  m'incriminer en opposition directe aux droits qui m'ont Ă©tĂ© accordĂ©s par le cinquiĂšme amendement. Cependant, la Cour suprĂȘme a Ă©tabli que le privilĂšge d'auto-incrimination peut ĂȘtre utilisĂ© pour protĂ©ger le contribuable de la divulgation de l'information concernant une source illĂ©gale de revenu, mais ne l'empĂȘche pas de divulguer le montant de ses revenus. » En gros, vous n'avez pas Ă  nous dire que vos revenus proviennent de la contrebande illĂ©gale d'iguanes, mais vous devez quand mĂȘme dĂ©clarer les revenus. 10. Les impĂŽts sont de l'esclavage Cet argument affirme que le respect forcĂ© des lois fiscales fĂ©dĂ©rales est une forme de servitude en violation du treiziĂšme amendement. La brĂšve rĂ©futation ce n'est pas le cas. La longue rĂ©futation ce n'est pas le cas, et c'est insultant pour des millions de personnes descendant des personnes que le treiziĂšme amendement Ă©tait censĂ© protĂ©ger.
5Afin de rĂ©flĂ©chir aux modes d’argumentation et aux mĂ©thodes retenues pour administrer la preuve scientifique des bĂ©nĂ©fices du rĂ©gime vĂ©gĂ©tarien, nous avons choisi de nous focaliser sur les trois enquĂȘtes en faveur du vĂ©gĂ©tarisme qui, entre la fin du xix e siĂšcle et la premiĂšre dĂ©cennie de 1900, ont eu un retentissement Ă  la fois dans le milieu scientifique et
Bienvenue ! Je m’appelle Katy Gawelik, j’ai 50 ans. Je suis obsĂ©dĂ©e par la cuisine, la cuisine saine et gourmande ! Tous les jours, je prends soin de mon corps et de la PlanĂšte ! Je suis heureuse de partager avec vous ma philosophie de vie ! Je vous conseille Les Gourmandes Astucieuses Mon blog de recettes vĂ©gĂ©tariennes de plus en plus Vegan saines et gourmandes ! Ecolo-bio-nature Le blog d’Isabelle Brunet sur la Permaculture, l’autonomie et la survie Esprit Permaculture Notre association destinĂ©e Ă  promouvoir la Permaculture dans tous les domaines de votre vie
Jele partage donc avec vous. L’article extrĂȘmement bien Ă©crit et documentĂ© de Laetitia au sujet du vĂ©gĂ©tarisme. MĂȘme si je ne suis pas vĂ©gĂ©tarienne, je tends Ă  le devenir, les arguments qu’elle avance, sans prosĂ©lytisme font clairement rĂ©flĂ©chir. 10 mauvais arguments contre le vĂ©gĂ©tarisme.
En Suisse, 71 millions d’animaux sont abattus chaque annĂ©e. Alors que nous pourrions vivre avec un rĂ©gime purement vĂ©gĂ©tal, sans lait, sans fromage et sans Ɠufs. Pourquoi Ă©lever des animaux de rente? Et avons-nous le droit de les tuer? Que pensez-vous des personnes qui mangent de la viande? Angela Martin, spĂ©cialiste en Ă©thique animale Ă  l’UniversitĂ© de BĂąle, vĂ©gane © zVg Je ne les juge pas. Quand j’étais enfant, j’en mangeais moi aussi. Je suis devenue vĂ©gĂ©tarienne Ă  l’ñge de 13 ans, quand j’ai dĂ©couvert comment les animaux de ferme Ă©taient Ă©levĂ©s. Plus tard, j’ai compris qu’un rĂ©gime vĂ©gĂ©tarien ne suffisait pas Ă  Ă©viter la souffrance animale. En mangeant un Ɠuf, j’acceptais tacitement qu’en Suisse, des millions de poussins mĂąles soient dĂ©chiquetĂ©s vivants ou gazĂ©s. Je suis donc passĂ©e au vĂ©ganisme. GĂ©nĂ©tiquement, l’animal est similaire, voir supĂ©rieur Ă  l’humain dans certains domaines. Est-il lĂ©gitime d’élever, d’utiliser et de tuer des animaux? Nous avons le droit d’élever des animaux de rente, puisque nous avons domestiquĂ© des espĂšces Ă  l’origine sauvages. Nous avons une responsabilitĂ© et des obligations envers ces animaux qui sont devenus une composante de notre sociĂ©tĂ©. Leur utilisation peut se justifier sur le plan Ă©thique tant qu’elle n’engendre pas de souffrances. Mais nous n’avons pas le droit de les tuer. Non, sauf cas exceptionnels, par exemple dans les rĂ©gions comme le Sahel, oĂč une alimentation sans viande n’est pas possible. Mais sous nos latitudes, il n’y a pas besoin de viande pour survivre. Et surtout pas des masses actuellement consommĂ©es. En Suisse, 71 millions d’animaux sont abattus chaque annĂ©e. Ce sont 197 000 par jour et 8200 par heure. Incroyable 
 Oui, c’est difficile Ă  imaginer. Qu’est-ce qui nous pousse Ă  manger de la viande? C’est une question d’éducation, d’habitudes alimentaires transmises par les parents. De plus, la viande reste un symbole de statut social. Alors qu’il existe aujourd’hui des aliments vĂ©ganes excellents. Les choses ont beaucoup Ă©voluĂ©. Comment expliquez-vous la prĂ©dilection des humains pour tout ce qui a le goĂ»t de viande? Nous ignorons dĂ©libĂ©rĂ©ment le contexte. Beaucoup pensent que la vache dont ils mangent la viande a passĂ© de longues et heureuses annĂ©es Ă  l’alpage. Alors que les vaches laitiĂšres vivent rarement plus de cinq ans. Pour une performance maximale, elles sont nourries avec des aliments concentrĂ©s. Mais leur rendement en lait diminue rapidement, elles s’épuisent et deviennent vulnĂ©rables aux maladies. Une fois qu’elles ne sont plus rentables, elles sont abattues. La plupart des veaux ont une durĂ©e de vie de 160 jours au maximum, ce qui correspond Ă  2% de leur espĂ©rance de vie normale. Mais la population n’est en gĂ©nĂ©ralement pas consciente. Est-ce une question d’information? Les personnes qui suivent un rĂ©gime vĂ©gĂ©tarien ou vĂ©gane sont souvent plus instruites que la moyenne. Il semble que ces personnes soient mieux informĂ©es, et plus critiques. C’est crucial. Elles reconnaissent la souffrance liĂ©e Ă  la production d’une saucisse, et l’impact environnemental de la consommation de viande. Alors que d’autres ne veulent rien savoir, et prĂ©fĂšrent fermer les yeux sur cette rĂ©alitĂ©. Mais le problĂšme n’est pas seulement individuel. La politique ne fait rien pour changer les choses. En juin dernier, le Conseil des Ă©tats a ainsi refusĂ© de rendre obligatoire la surveillance vidĂ©o des abattoirs. Le risque de cancer et de problĂšmes cardiovasculaires serait moins Ă©levĂ© chez les personnes vĂ©ganes, selon certaines Ă©tudes. Est-ce une raison pour vous d’éviter les produits d’origine animale? Non. Si je mange des aliments vĂ©ganes, c’est par respect des animaux. D’ailleurs, je ne pense pas que mon rĂ©gime soit plus beaucoup sain que celui des personnes qui consomment peu de viande. Mais je trouve important de rĂ©flĂ©chir Ă  sa propre alimentation. Si elle rĂ©duit la durĂ©e de vie ou le bien-ĂȘtre de la personne, il y a manifestement un problĂšme. Manger vĂ©gane, un plaisir ou un renoncement? Clairement un plaisir. Par le passĂ©, il Ă©tait plus difficile de se nourrir sans produits animaliers, mais aujourd’hui, les magasins proposent de nombreux produits de qualitĂ© et les restaurants offrent souvent des options vĂ©ganes. Et je fabrique certains produits moi-mĂȘme. Parlons du climat. La digestion des ruminants est responsable de 14% des gaz Ă  effet de serre. Qu’en pensez-vous? C’est Ă©videmment une raison supplĂ©mentaire de se passer de viande. Que proposez-vous? Pour ceux qui ne veulent pas renoncer Ă  la viande, il existe des substituts Ă  base de plantes. C’est une alternative Ă©cologique, avec une gamme de produits en expansion. À mon sens, tous les aliments – y compris les substituts de viande – devraient porter un label climatique. Un tel label renseignerait sur la consommation de CO2 lors de la production et du transport. Passons au coronavirus. Selon l’état actuel des connaissances, plus de la moitiĂ© des nouvelles maladies infectieuses seraient d’origine animale. Pensez-vous que les personnes carnivores portent une responsabilitĂ© Ă  l’égard des pandĂ©mies? Oui. Sur certains marchĂ©s humides», des animaux qui ne se rencontreraient jamais dans l’espace naturel sont entassĂ©s dans de minuscules cages les uns Ă  cĂŽtĂ© des autres. Ces conditions favorisent la transmission de virus d’une espĂšce Ă  l’autre, y compris aux ĂȘtres humains. Mais les nouvelles maladies infectieuses sont aussi dues Ă  la destruction des habitats de la faune sauvage. Les animaux sauvages sont davantage en contact avec les animaux de rente mais aussi les humains, qui se trouvent ainsi confrontĂ©s Ă  des agents pathogĂšnes auxquels leur systĂšme immunitaire n’est pas prĂ©parĂ©. Nous devons donc rĂ©duire notre consommation de viande. Comment motiver les gens Ă  faire le pas? C’est difficile. En principe, les habitudes et les prĂ©fĂ©rences individuelles ne regardent personne. C’est une affaire personnelle. Mais le dĂ©bat sur la viande a une dimension qui dĂ©passe la sphĂšre privĂ©e. Lorsque nous dĂ©cidons de manger de la viande, nous dĂ©cidons de la vie et de la mort des animaux, de la souffrance animale, du renforcement du changement climatique. Ce dernier point, en particulier, est lourd de consĂ©quences. Notre consommation de viande se rĂ©percute sur la qualitĂ© de vie des gĂ©nĂ©rations futures. Il faudrait que les gens rĂ©flĂ©chissent au-delĂ  de leur intĂ©rĂȘt immĂ©diat. Effectivement. L’une des pistes est certainement l’information du public, qui peut conduire Ă  des changements de comportement. Mais il est peut-ĂȘtre plus efficace de changer les incitations dans notre vie quotidienne. Par exemple, les menus avec de la viande restent actuellement l’option standard dans la plupart des cantines. Mais si le plat vĂ©gane ou vĂ©gĂ©tarien figure en tĂȘte du menu, et qu’il est prĂ©sentĂ© de maniĂšre attrayante, cela a un effet sur la demande. La forte consommation de viande reflĂšte-t-elle l’aliĂ©nation entre l’homme et l’animal? En ville, nous n’avons plus aucune idĂ©e de la vie animale, ou des besoins des animaux
 Absolument. Nous devons amĂ©liorer la dĂ©tention des animaux d’élevage, et reconnaĂźtre leur droit Ă  la vie, tout en respectant et en rĂ©tablissant les habitats des animaux sauvages, dans la mesure du possible. Il existe un courant d’éthique animale qui demande des droits civiques pour les animaux domestiques, et le respect des habitats des espĂšces sauvages comme nations souveraines. Les ĂȘtres humains n’auraient pas accĂšs Ă  ces territoires, ou alors ils devraient rĂ©parer les dommages qu’ils causent. Pour l’instant, c’est une utopie, mais elle donne des pistes pour imaginer une coexistence future entre les animaux et les humains. Y a-t-il des revendications moins utopiques? Existe-t-il une forme d’élevage que vous cautionnez sur le plan Ă©thique? Les refuges ou les sanctuaires pour animaux de rente sont un bon exemple. Ils accueillent des animaux en quĂȘte de protection poules pondeuses aux performances insuffisantes, truies trop ĂągĂ©es, veaux Ă©chappĂ©s des vĂ©hicules de transport
 Et ce, gĂ©nĂ©ralement jusqu’à la mort naturelle de l’animal. Soutenez-vous la revendication politique d’une interdiction totale de la dĂ©tention d’animaux de rente? Le problĂšme n’est pas forcĂ©ment la dĂ©tention des animaux, mais les pratiques d’élevage et la souffrance animale causĂ©e. Il est probablement irrĂ©aliste, Ă  l’heure actuelle, de vouloir interdire toute dĂ©tention d’animaux. Pour changer le comportement humain, il faut miser sur les incitations plutĂŽt que sur les interdictions. Il faut repenser le rapport de l’ĂȘtre humain Ă  l’animal. L’initiative Non Ă  l’élevage intensif en Suisse» est un pas dans la bonne direction, et je la soutiens pleinement. Martin Ott, agriculteur, directeur de l’école suisse d’agriculture biodynamique, ami des vaches», mange rarement de la viande. zVg Herr Ott, was denken Sie ĂŒber Menschen, die sich vegan ernĂ€hren? Das sind interessante Menschen. Sie beschĂ€ftigen sich mit Dingen, die mir auch wichtig sind. Que pensez-vous des personnes vĂ©ganes? Ce sont des personnes intĂ©ressantes, sensibles Ă  des choses qui comptent beaucoup pour moi. Vous mangez de la viande, pourquoi? Et si vous posiez la question Ă  un habitant de la Mongolie, qui vit dans la steppe herbeuse oĂč il ne peut rien cultiver? Il est vrai qu’il existe des peuples qui ne consomment pas de viande, et qui se distinguent par leur caractĂšre pacifique. Mais vous restez convaincu de votre propre consommation de viande? Oui. Cela fait 40 ans que je suis agriculteur. Tant que mon corps me dit qu’il est bon pour moi de manger de la viande, je continue. On vous dit ami des vaches». Vous mangez donc des animaux dont vous ĂȘtes proche. Je vois le rapport entre les vaches et les humains comme une coopĂ©ration. Au pĂąturage, le bĂ©tail broute l’herbe, la digĂšre pendant trois jours et fertilise le sol par ses excrĂ©ments. C’est le rĂŽle des bĂȘtes depuis des millions d’annĂ©es, crĂ©ant ainsi l’humus de notre planĂšte. En domestiquant le bĂ©tail, nous avons endossĂ© une responsabilitĂ© envers les animaux. En contrepartie de leur fonction de crĂ©ation et de rĂ©gĂ©nĂ©ration des sols, nous devons veiller Ă  leur bien-ĂȘtre. Si le paysan fait correctement son travail d’élevage, je pense qu’il est en droit d’utiliser les produits animaliers, donc le lait et la viande. Nous pouvons tout Ă  fait survivre sans viande. De tout temps, le bĂ©tail a Ă©tĂ© une proie. Environ trois quarts des jeunes animaux Ă©taient dĂ©vorĂ©s par des prĂ©dateurs. Ce mĂ©canisme est juste et important pour rĂ©guler l’équilibre entre la superficie et le nombre de brouteurs. Or il n’y a pratiquement plus de grands prĂ©dateurs. C’est donc Ă  l’homme d’intervenir et de dĂ©cimer les animaux jusqu’à un niveau Ă©cologiquement tolĂ©rable, c’est-Ă -dire jusqu’au nombre de tĂȘtes de bĂ©tail qui correspond Ă  la surface disponible. Pour que cela fonctionne, les animaux doivent ĂȘtre Ă©levĂ©s conformĂ©ment Ă  leur nature. Que voulez-vous dire par conformĂ©ment Ă  leur nature»? Garantir aux animaux des conditions de vie qui correspondent Ă  leur nature. Je dois fournir aux animaux le contexte Ă©cologique qui leur est adaptĂ©. Le concept de conformitĂ© Ă  la nature» est relativement nouveau. Il reste beaucoup de recherche Ă  faire, pour que la notion s’établisse. À l’heure actuelle, le nombre d’animaux Ă©levĂ©s conformĂ©ment Ă  leur nature est dĂ©risoire. C’est vrai. L’évolution n’a pas prĂ©vu d’enfermer des milliers de porcs dans une Ă©table en bĂ©ton, de les laisser dĂ©sƓuvrĂ©s, de les torturer et enfin de les abattre dans une gigantesque usine Ă  tuer. Je ne parle pas de ce genre d’élevage. Peut-on tuer un animal conformĂ©ment Ă  sa nature? Peut-ĂȘtre. Les peuples autochtones ont des pratiques intĂ©ressantes. Et la nature nous fournit des indices Ă  cet Ă©gard. Quand un tigre saisit une antilope Ă  la gorge, c’est l’antilope qui dĂ©cide Ă  quel moment elle abandonne et se dĂ©tend pour mourir sereinement. Elle prend conscience de son rĂŽle dans le cycle de la vie, et accepte son existence comme faisant partie d’un tout. On peut dĂ©crire ce comportement comme un retour conscient Ă  la nature, comme un schĂ©ma liĂ© au subconscient collectif des animaux et de la Terre. Tandis que nous, les humains, sommes terrifiĂ©s par la perspective de l’extinction de notre ego. Vous dites que la vache meurt plus ou moins volontairement? Non, pas volontairement. La chasse est une sorte de jeu, un jeu certes dramatique, mais dont l’issue est ouverte. La proie fera tout pour s’échapper, tout en participant Ă  dĂ©terminer sa fin. Le prĂ©dateur et la proie communiquent. C’est peut-ĂȘtre la clĂ© pour comprendre comment abattre un animal conformĂ©ment Ă  sa nature. L’abattage au pĂąturage par pistolet Ă  tige, qui est la meilleure solution actuellement connue, est prĂ©fĂ©rable Ă  la machine Ă  tuer qu’est l’abattoir, mais n’est pas encore une solution optimale. Dans votre ferme, il y a Ă©galement des animaux domestiques. Seriez-vous d’accord de les manger? Je n’ai pas de vraie rĂ©ponse Ă  cette question. Je n’apprĂ©cierais certainement pas de manger mon chien. Peut-ĂȘtre qu’un jour nous aurons le mĂȘme rapport avec nos animaux de rente, et que nous arrĂȘterons de les consommer. En tout cas, ma fille a toujours voulu connaĂźtre le nom de l’animal dont elle mangeait la viande, dĂšs son plus jeune Ăąge. Pour pouvoir remercier l’animal en question. Mangeons-nous trop de viande? Oui, environ sept fois trop. La plupart des animaux sont Ă©levĂ©s dans des conditions totalement absurdes. Les poulets de chair doivent atteindre leur poids d’abattage en seulement trente jours, et ont Ă  peine le temps de voir pousser leurs plumes. Ils sont rĂ©duits Ă  des boules de protĂ©ines qui mangent et qui dorment. Un repas de viande par semaine est amplement suffisant. Mais il ne faut pas avoir honte de manger de la viande, pour autant que le contexte soit correct. À votre avis, pourquoi la moitiĂ© environ des personnes vĂ©gĂ©tariennes ou vĂ©ganes ont-elles un haut niveau de formation? Ce sont des gens qui rĂ©flĂ©chissent, et qui agissent de maniĂšre sensĂ©e. 14% des Ă©missions nuisibles au climat proviennent des animaux. Si nous voulons sauver notre planĂšte, il faut arrĂȘter de manger de la viande, n’est-ce pas? Ce serait une solution simpliste et populiste. Vraiment? Une vache correctement Ă©levĂ©e peut stocker plus de CO2 que le mĂ©thane qu’elle Ă©met tout au long de sa vie. Plus la vĂ©gĂ©tation d’un pĂąturage est dense, plus les plantes peuvent apporter de carbone dans le sol. Or la densitĂ© des plantes dĂ©pend de la prĂ©sence des vaches qui broutent et fertilisent les sols. C’est de la compensation active de CO2. Si on se borne Ă  mesurer ce qui entre et ce qui sort de la vache, on croit identifier le coupable qui dĂ©grade le climat. Je dois dire que je connais des coupables autrement plus nuisibles. 70% de la production mondiale de soja sert Ă  nourrir le bĂ©tail, alors que des millions de personnes meurent de faim. Votre commentaire? C’est une catastrophe, contre laquelle je lutte depuis 40 ans. Les animaux ne dĂ©pendent des fourrages de soja que s’il n’y a pas de pĂąturages pour eux. C’est donc du bĂ©tail surnumĂ©raire. Intervenir en crĂ©ant un Ă©quilibre entre le nombre d’animaux et les pĂąturages disponibles est justement un des objectifs de l’agriculture conforme Ă  la nature. Comment pouvons-nous, en tant que consommatrices et consommateurs, soutenir ces objectifs? ArrĂȘter d’acheter de la viande d’élevage industriel, et prĂ©fĂ©rer les produits issus d’un Ă©levage conforme Ă  la nature, portant le label Demeter ou au moins biologique. Parlons du Covid-19. Quel lien, Ă  votre avis, entre les pandĂ©mies et notre consommation de viande? Le lien me paraĂźt personnellement Ă©vident. Il est scientifiquement prouvĂ© que les animaux sauvages dĂ©tenus et Ă©levĂ©s dans des conditions cruelles peuvent transmettre des virus Ă  leurs bourreaux. La mĂȘme chose peut thĂ©oriquement se produire avec les animaux de rente. Dans une nouvelle exploitation porcine, les premiers animaux sont retirĂ©s de la matrice de leur mĂšre dans des conditions stĂ©riles, pour Ă©viter toute contamination de germes. Pour entrer dans l’étable, le personnel portera une combinaison de protection. La ferme devient un espace aseptique, les animaux ne dĂ©veloppent aucune immunitĂ©. Si une infection survient malgrĂ© toute les prĂ©cautions, elle se propage Ă  la vitesse Ă©clair et fait des ravages parmi les animaux. Ces Ă©levages risquent de nous poser des problĂšmes majeurs Ă  l’avenir. InquiĂ©tant. Comment imaginez-vous la relation idĂ©ale entre l’homme et l’animal? Il faut amĂ©liorer le rapport entre les humains et les animaux. Étant Ă  la tĂȘte d’une Ă©cole d’agriculture, c’est ma mission principale. Dans mes cours, j’analyse la situation actuelle comme une crise relationnelle. Ce n’est pas une crise intellectuelle, car nous savons trĂšs bien ce que nous faisons. La clĂ© d’une nouvelle agriculture, c’est un nouveau rapport aux animaux, aux plantes et Ă  la nature, une attitude respectueuse et ouverte. Comment y parvenir ? En me mettant au mĂȘme niveau que les animaux. Je dois engager un dialogue avec eux. Aujourd’hui, il est possible de communiquer avec un cheval, une vache ou un porc par le langage corporel. Une fois que vous avez fait cette expĂ©rience, vous entrez dans un nouveau monde. J’ai vu des gens pleurer, qui vivaient pour la premiĂšre fois cette forme d’échange. Le langage commun crĂ©e un lien. Je considĂšre cela comme le dĂ©but d’un nouveau rapport entre les animaux et les humains. Une relation qui ne naĂźt pas dans la tĂȘte, mais dans le cƓur. Auteur Christian Schmidt, Journaliste, rĂ©dacteur pour des organisations Ă  but non lucratif et auteur de livres. IndĂ©pendant par conviction. Diverses rĂ©compenses, dont le prix du journalisme de Zurich. HpLxEVA.
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