NEIGENEIGE BLANCHE Neige neige blanche Tombe sur mes manches Et sur mon tout petit nez Qui est tout gelĂ© Neige neige blanche Tombe sur ma tĂȘte Et sur mes tout gros souliers Qui sont tout mouillĂ©s Neige neige blanche Viens que je te mange Pose-toi

Regardez, les enfants! la neige commence Ă  tomber... Neige, neige blanche, Tombe sur mes manches Et sur mon toup petit nez Qui est tout gelĂ©. Neige, neige blanche, Tombe sur ma tĂȘte Et sur mes tout gros souliers Qui sont tout mouillĂ©s. Neige, neige blanche, Viens, que je te mange, Pose-toi tout doucement Comm'un p'tit fondant.

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Lyrics - French 1. Neige, neige blanche,tombe sur mes manches,tombe sur mon petit nezqui est tout Neige, neige blancheTombe sur ma tĂȘteEt sur mes tout grands souliersQui sont tout Neige, neige blancheViens que je te mangePose-toi tout doucementComme un p’tit fondant. Ham ! English Translation – Snow, snow white 1. Snow, white snow, my dear snowFall on my sleeves belowAnd on my wee little noseI feel that it Snow, white snow, my dear snowFall on my head just so,And on my big shoes, I fretThey’ve become so Snow, white snow, my dear snowCome, I’ll eat you just soLand oh so softly on meLike a melting sweet. Yum!source See also songs from Francesongs about wintersongs about the weatherpartner song with Snowflakes adapted versionsongs with the pentascale in the melodysongs with chords I, IV, V YouTube Extras for Plus Members or available for purchase hereSong with chords, English version, Adapted version Partner Song with Snowflakes PDFMIDI fileListen to the song

Neigeneige blanche !#$% Neige neige blanche Tombe sur mes manches Et sur mon tout petit nez Qui est tout gelĂ© B o u t d e g o m m e e k l a b l o g c o m 1 Neige neige…
8,00€ – 42,00€ Neige neige blanche Tombe sur mes manches Et sur mon tout petit nez Qui est tout gelé Neige neige blanche Tombe sur ma tête Et sur mes deux gros souliers Qui sont tous mouillés Neige neige blanche Viens que je te mange Pose toi tout doucement Comme un p’tit fondant Hum
 Impression en France avec amour au format 14×14 cm, 21 x 21 cm ou 42 x 42 cm, sur papier d’art 324 g/mÂČ avec des encres Ă  pigments. Signature Ă  la main au verso. Description Informations complĂ©mentaires Avis 0 Description Impression sur papier d’art 324 g/mÂČ LivrĂ©e sans cadre. Informations complĂ©mentaires Format 14 x 14 cm, 21 x 21 cm, 42 x 42 cm
\n\n neige neige blanche tombe sur mes manches
- 9 Likes, 1 Comments - Poussette Squizz (@squizzloopingofficial) on Instagram: â€œđŸŽ¶Neige, neige blanche ⁠ Tombe sur mes manches ⁠ Et sur mon tout petit nez ⁠ Qui est tout gelĂ© đŸŽ¶â â€ Pinterest. Today. Explore. When autocomplete results are available use up and down arrows to review and enter to select. Touch device users, explore by touch or with swipe RĂ©gion acadĂ©mique Ile-de-France AcadĂ©mie AcadĂ©mie Missions et organisation de l'acadĂ©mie, actualitĂ©s, publications et statistiques, acteurs et partenaires du systĂšme Ă©ducatif. L'Ă©ducation nationale sur votre territoire PrĂ©sentation de l'acadĂ©mie Le territoire de l'acadĂ©mie Les mĂ©diateurs acadĂ©miques Annuaire des Ă©tablissements Les archives du rectorat Publications, rapports et statistiques Note et Ă©tudes statistiques Le dossier de rentrĂ©e 2021 Les partenaires de l'Ă©cole Les associations Les collectivitĂ©s territoriales Relations Ă©cole-entreprise Établissements privĂ©s hors contrat Espace presse RGPD - Protection des donnĂ©es ScolaritĂ© / Études ScolaritĂ© / Études La vie de l'Ă©cole, du collĂšge et du lycĂ©e, l’orientation, les bourses et aides financiĂšres, les modalitĂ©s d'inscription, examens et diplĂŽmes, valeurs et engagements. Parents / Ă©lĂšves Orientation scolaire et enseignement supĂ©rieur Les services d'orientation L’orientation et l’affectation du collĂšge au lycĂ©e L’orientation Post-Bac et l’accĂšs Ă  l’enseignement supĂ©rieur JournĂ©es Portes Ouvertes et mini stages EvĂ©nement et temps forts PĂ©dagogie de l’orientation Espace Équipes Ă©ducatives Examens Vie de l'Ă©lĂšve Vie lycĂ©enne et collĂ©gienne Parents d'Ă©lĂšves Aides financiĂšres Formation tout au long de la vie DĂ©lĂ©gation AcadĂ©mique Ă  la Formation Professionnelle Initiale et Continue DAFPIC RĂ©seau des GRETA Apprentissage Voie professionnelle Bilan de compĂ©tences DABM Dispositif AcadĂ©mique de Validation des Acquis DAVA Centre AcadĂ©mique de Formation Continue CAFOC Fonds Social EuropĂ©en FSE+ Internats d'excellence Enseignements Ressources Humaines/ Recrutements / CarriĂšres Ressources Humaines/ Recrutements / CarriĂšres Les mĂ©tiers de l’Éducation nationale, l'information sur les recrutements et concours, les carriĂšres, la formation et les informations et services de gestion des ressources humaines. L'acadĂ©mie m'accompagne L'acadĂ©mie recrute Postes Ă  pourvoir La prĂ©professionnalisation Le handicap Ecole acadĂ©mique de la formation continue CarriĂšre Les personnels enseignants Les personnels administratifs, techniques, sociaux et de santĂ© Les personnels enseignants du privĂ© IngĂ©nieurs et personnels techniques de recherche ou de formation ITRF Concours Enseigner de la maternelle au primaire Enseigner au collĂšge et au lycĂ©e Personnels d'encadrement IngĂ©nieurs et personnels techniques de recherche ou de formation ITRF Politique Ă©ducative La rĂ©ussite de tous les Ă©lĂšves Pour une Ă©cole inclusive Devoirs faits un temps d'Ă©tude accompagnĂ©e pour rĂ©aliser les devoirs L'Education prioritaire CitĂ©s Educatives La lutte contre le dĂ©crochage scolaire Les cordĂ©es de la rĂ©ussite L'Ă©ducation artistique et culturelle Scolarisation des nouveaux arrivants et des enfants du voyage CASNAV L'Ă©galitĂ© filles - garçons L'Ă©cole et la sociĂ©tĂ© GĂ©nĂ©ration 2024 L'Ă©ducation au dĂ©veloppement durable L'Ă©galitĂ© filles-garçons LaĂŻcitĂ© - faits religieux Lutte contre le harcelement scolaire Observatoire de prĂ©vention et de lutte contre les discriminations anti-LGBT+ Education aux mĂ©dias et Ă  l'information MĂ©moire, CitoyennetĂ©, DĂ©fense CarrĂ© rĂ©galien Europe et international SĂ©curitĂ© et santĂ© des Ă©lĂšves SantĂ© des Ă©lĂšves SĂ©curitĂ© Promotion de la santĂ© 2Kviews, 102 likes, 20 loves, 3 comments, 3 shares, Facebook Watch Videos from Garderie Nounourserie: Neige neige blanche Tombe sur mes manches
Une tourmente de neigeUne tourmente de neige-Une tourmente de neigeLe petit cierge – Conte de PĂąquesHistoire vraieD’oĂč vient le malLe filleul – LĂ©gende populaireLes deux vieillardsLe grain de blĂ©Les pĂȘchesLucernePage de copyrightUne tourmente de neige LĂ©on TolstoĂŻ -Une tourmente de neigeI Vers sept heures du soir, aprĂšs avoir bu du thĂ©, je quittai le relais. J’ai oubliĂ© son nom, mais c’était, je m’en souviens, dans le territoire des Kosaks du Don, prĂšs de Novotcherkask. Il commençait dĂ©jĂ  Ă  faire nuit lorsque, me serrant dans ma chouba et m’abritant sous le tablier, je m’assis Ă  cĂŽtĂ© d’Aliochka dans le traĂźneau. DerriĂšre la maison du relais, il semblait qu’il fĂźt doux et calme. Quoiqu’on ne vĂźt pas tomber la neige, pas une Ă©toile n’apparaissait, et le ciel bas pesait, rendu plus noir par le contraste, sur la plaine blanche de neige qui s’étendait devant nous. À peine avions-nous dĂ©passĂ© les indĂ©cises silhouettes de moulins dont l’un battait gauchement de ses grandes ailes, et quittĂ© le village, je remarquai que la route devenait de plus en plus malaisĂ©e et obstruĂ©e de neige. Le vent se mit Ă  souffler plus fort Ă  ma gauche, Ă©claboussant les flancs, la queue et la criniĂšre des chevaux, soulevant sans rĂ©pit et Ă©parpillant la neige dĂ©chirĂ©e par les patins du traĂźneau et foulĂ©e par les sabots de nos bĂȘtes. Leurs clochettes se moururent. Un petit courant d’air froid, s’insinuant par quelque ouverture de la manche, me glaça le dos, et je me rappelais le conseil que le maĂźtre de poste m’avait donnĂ© de ne point partir encore, de peur d’errer toute la nuit et de geler en route. — N’allons-nous pas nous perdre ? dis-je au yamchtchik. Ne recevant pas de rĂ©ponse, je lui posai une question plus catĂ©gorique — Yamchtchik, arriverons-nous jusqu’au prochain relais ? Ne nous Ă©garerons-nous pas ? — Dieu le sait ! me rĂ©pondit-il sans tourner la tĂȘte. Vois comme la tourmente fait rage ! On ne voit plus la route. Dieu ! petit pĂšre ! — Mais dis-moi nettement si, oui ou non, tu espĂšres me conduire au prochain relais, repris-je ; y arriverons-nous ? — Nous devons y arriver
 dit le yamchtchik. Il ajouta quelques paroles que le vent m’empĂȘche d’entendre. Retourner, je ne le voulais pas ; mais, d’un autre cĂŽtĂ©, errer toute la nuit, par un froid Ă  geler, en pleine tourmente de neige, dans une steppe dĂ©nudĂ©e comme l’était cette partie du territoire des Kosaks du Don, cela manquait de gaietĂ©. De plus, quoique, dans cette obscuritĂ©, je ne pusse pas bien examiner le yamchtchik, je ne sais pourquoi il me dĂ©plaisait et ne m’inspirait pas la moindre confiance. Il Ă©tait assis au milieu du traĂźneau ; sa taille Ă©tait trop haute, sa voix trop nonchalante, son bonnet, un grand bonnet dont le sommet ballottait, n’était point d’un yamchtchik ; il stimulait ses chevaux, non point Ă  la maniĂšre usitĂ©e, mais en tenant les guides dans les deux mains et comme un laquais qui aurait pris la place du cocher ; et surtout ses oreilles qu’il cachait sous un foulard
 Bref, il ne me plaisait guĂšre, et ce dos rĂ©barbatif et voĂ»tĂ© que je voyais devant moi ne me prĂ©sageait rien de bon. — Pour moi, dit Aliochka, il vaudrait mieux retourner ; il n’y a rien d’amusant Ă  s’égarer. — Dieu ! Petit pĂšre ! vois-tu quelle tourmente ? On ne voit plus trace de route. Ça vous aveugle les yeux
 Dieu ! Petit pĂšre ! grognait le yamchtchik. Un quart d’heure ne s’était pas encore Ă©coulĂ©, lorsque le yamchtchik arrĂȘta ses chevaux, confia les guides Ă  Aliochka, retira gauchement ses jambes de son siĂšge, et, faisant craquer la neige sous ses grandes bottes, se mit en quĂȘte de la route. — Eh bien ! oĂč vas-tu ? Nous nous sommes donc perdus ? lui criai-je. Mais le yamchtchik ne me rĂ©pondit pas ; il dĂ©tourna son visage pour l’abriter du vent qui lui frappait dans les yeux, et s’en alla Ă  la dĂ©couverte. — Eh bien ! quoi ? as-tu trouvĂ© ? lui dis-je, lorsqu’il fut de retour. — Rien ! me rĂ©pondit-il brusquement, avec une impatience nuancĂ©e de dĂ©pit, comme s’il avait perdu la route par ma faute. Et, glissant lentement ses grandes jambes dans sa chanceliĂšre, il disposa les guides dans ses moufles gelĂ©es. — Qu’allons-nous faire, maintenant ? demandai-je lorsque nous nous fĂ»mes remis en route. — Et que faire ? Allons oĂč Dieu nous poussera. Nous recommençùmes Ă  courir du mĂȘme petit trot, tantĂŽt sur la croĂ»te glacĂ©e qui craquait, tantĂŽt sur la neige qui s’éparpillait et qui, en dĂ©pit du froid, fondait presque aussitĂŽt sur le cou. Le tourbillon d’en bas allait toujours en augmentant, et d’en haut commençait Ă  tomber une neige rare et sĂšche. Il Ă©tait clair que nous allions Dieu savait oĂč, car, aprĂšs un quart d’heure de marche, nous n’avions pas rencontrĂ© une seule borne de verste. — Eh bien ! qu’en penses-tu ? fis-je au yamchtchik. Arriverons-nous jusqu’au relais ? — Auquel ? Nous regagnerons celui que nous venons de quitter, si nous laissons les chevaux libres ; ils nous ramĂšneront. Quant Ă  l’autre, c’est peu probable, et nous risquons de nous perdre. — Eh bien ! retournons alors, dis-je, puisque
 — Retourner, alors ? rĂ©pĂ©ta le yamchtchik. — Mais oui ! mais oui ! retourner. Il rendit les brides, et les chevaux coururent plus vite. Quoique je n’eusse point senti le traĂźneau tourner, le vent changea ; bientĂŽt, Ă  travers la neige, nous aperçûmes des moulins. Le yamchtchik recouvra un peu d’énergie et se mit Ă  causer. — Il n’y a pas longtemps, disait-il, c’était aussi par une tourmente, ils venaient de l’autre relais, et ils se virent obligĂ©s de coucher dans les meules
 Ils ne furent rendus que le matin
 Il est heureux encore qu’ils aient trouvĂ© des meules, car autrement ils se seraient tous gelĂ©s il faisait un froid !
 Songez que, malgrĂ© les meules, un d’eux s’est gelĂ© les pieds et qu’il est mort en trois semaines. — Mais Ă  prĂ©sent, le froid est supportable, il fait plus doux, fis-je on pourrait peut-ĂȘtre aller. — Doux, oui, il fait doux, mais la tourmente !
 Maintenant que nous lui tournons le dos, elle nous semble moins terrible, mais elle fait rage toujours. On pourrait l’affronter avec un coullier ou quelque autre, parti Ă  ses risques et pĂ©rils ; car ce n’est pas peu de chose que de geler son voyageur comment pourrais-je rĂ©pondre de Votre Honneur ? II En ce moment on entendit derriĂšre nous les clochettes de plusieurs troĂŻkas elles nous eurent bientĂŽt rejoints. — C’est la cloche des coulliers, dit mon yamchtchik, il n’y en a qu’une seule de ce genre au relais. La cloche de la premiĂšre troĂŻka rendait en effet un son remarquablement joli. Le vent nous l’apportait trĂšs clairement, pur, sonore, grave et lĂ©gĂšrement tremblĂ©e. Comme je l’appris par la suite, c’était une invention de chasseur trois clochettes, une grande au milieu, avec un son qu’on appelle cramoisi, et deux petites, choisies dans la tierce. Cet accord de tierces et de quinte tremblĂ©e qui rĂ©sonnaient dans l’air Ă©tait d’un effet singuliĂšrement saisissant et d’une Ă©trange beautĂ© au milieu de cette steppe solitaire et dĂ©solĂ©e. — C’est la poste qui court, dit mon yamchtchik, quand la premiĂšre troĂŻka fut Ă  cĂŽtĂ© de nous
 Et dans quel Ă©tat se trouve la route ? Peut-on passer ? cria-t-il au dernier des yamchtchiks. Mais celui-ci stimula ses chevaux sans rĂ©pondre. Les sons de la cloche s’éteignirent brusquement, emportĂ©s par le vent, aussitĂŽt que la poste nous eĂ»t dĂ©passĂ©s. Sans doute mon yamchtchik Ă©prouva quelque honte — Et si nous allions, barine ? me dit-il. D’autres y ont bien passĂ©. Et d’ailleurs leur trace est toute fraĂźche. J’y consens ; nous faisons de nouveau face au vent, et nous glissons en avant dans la neige profonde. J’examine la route par cĂŽtĂ©, pour ne point perdre la trace laissĂ©e par les traĂźneaux de poste. Pendant deux verstes, cette trace apparaĂźt visiblement ; puis je ne remarque plus qu’une lĂ©gĂšre inĂ©galitĂ© Ă  l’endroit oĂč ont mordu les patins. BientĂŽt il me devient impossible de rien distinguer est-ce la trace des traĂźneaux ? Est-ce tout simplement une couche de neige amoncelĂ©e par le vent ? Mes yeux se fatiguent de cette fuite monotone de la neige sur les arbres, et je me mets Ă  regarder droit devant moi. La troisiĂšme borne de verste, nous la voyons encore, mais la quatriĂšme se dĂ©robe. Et, comme auparavant, nous allons dans le vent et contre le vent, Ă  droite et Ă  gauche, nous Ă©garant si bien, que le yamchtchik prĂ©tend que nous sommes fourvoyĂ©s Ă  droite, moi je soutiens que c’est Ă  gauche, tandis qu’Aliochka dĂ©montre que nous tournons le dos au but. À plusieurs reprises nous nous arrĂȘtons. Le yamchtchik dĂ©gage ses grands pieds et part Ă  la recherche de la route, mais sans succĂšs. Moi-mĂȘme je me dirige du cĂŽtĂ© oĂč je pensais la retrouver ; je fais six pas contre le vent, et j’acquiers la certitude que partout la neige Ă©tend ses blanches couches uniformes, et que la route n’existait que dans mon imagination. Je me retournai plus de traĂźneau. Je me mis Ă  crier Yamchtchik ! Aliochka ! » mais je sentais que ces cris, Ă  peine sortis de ma bouche, le vent aussitĂŽt les emportait quelque part dans le vide. Je courus Ă  l’endroit oĂč j’avais laissĂ© le traĂźneau il n’était plus lĂ . J’allai plus loin, rien. Je rougis de me rappeler le cri dĂ©sespĂ©rĂ©, suraigu, que je poussai encore une fois Yamchtchik ! » tandis que le yamchtchik Ă©tait Ă  deux pas. Il surgit tout Ă  coup devant moi, avec sa figure noire, un petit knout, son grand bonnet inclinĂ© sur le cĂŽtĂ©, et me conduisit au traĂźneau. — Estimons-nous heureux qu’il fasse doux, dit-il ; car s’il gelait, malheur Ă  nous !
 Dieu ! Petit pĂšre !
 — Laisse aller les chevaux, ils nous ramĂšneront, dis-je en remontant dans le traĂźneau. Nous ramĂšneront-ils, eh ! yamchtchik ? — Mais sans doute. Il lĂącha les guides, fouetta trois fois de son knout le korennaĂŻa, et nous partĂźmes au hasard. Nous fĂźmes ainsi une demi-lieue. Soudain, devant nous, retentit le son bien connu de la clochette de chasseur. C’étaient les trois troĂŻkas de tout Ă  l’heure, qui venaient maintenant Ă  notre rencontre ; elles avaient dĂ©jĂ  rendu la poste, et s’en retournaient au relais, avec des chevaux de rechange attachĂ©s par-derriĂšre. La troĂŻka du courrier, dont les grands chevaux faisaient sonner la sonnette de chasseur, volait en tĂȘte. Le yamchtchik gourmandait ses chevaux avec entrain. Dans le traĂźneau du milieu, maintenant vide, s’étaient assis deux autres yamchtchiks, qui parlaient gaiement et Ă  voix haute. L’un d’eux fumait la pipe ; une Ă©tincelle qui pĂ©tilla au vent Ă©claira une partie de son visage. En le regardant, je me sentis honteux d’avoir peur, et mon yamchtchik eut sans doute la mĂȘme impression, car nous dĂźmes tous deux en mĂȘme temps Suivons-les ! » III Sans mĂȘme laisser passer la troisiĂšme troĂŻka, mon yamchtchik tourna, mais si gauchement qu’il heurta du brancard les chevaux attachĂ©s. Trois de ceux-ci, faisant un saut de cĂŽtĂ©, rompirent leur longe et s’échappĂšrent. — Vois-tu ce diable louche, qui ne voit pas oĂč il conduit
 sur les gens ! Diable !
 cria d’une voix enrouĂ©e et chevrotante un yamchtchik vieux et petit, autant que j’en pus juger d’aprĂšs sa voix et son extĂ©rieur, celui qui conduisait la troĂŻka de derriĂšre. Il sortit vivement du traĂźneau et courut aprĂšs les chevaux, tout en continuant de profĂ©rer contre mon yamchtchik de grossiĂšres et violentes injures. Mais les chevaux n’étaient pas d’humeur Ă  se laisser prendre. Un instant aprĂšs, yamchtchiks et chevaux avaient disparu dans le blanc brouillard de la tourmente. La voix du vieux retentit. — Wassili-i-i !
 amĂšne-moi l’isabelle, car autrement on ne les rattra-a-apera pas ! Un de ses compagnons, un gars de trĂšs haute taille, sauta du traĂźneau, dĂ©tacha et monta un des chevaux de sa troĂŻka, puis, faisant craquer la neige, disparut au galop dans la mĂȘme direction. Nous, cependant, avec les deux autres troĂŻkas, nous suivĂźmes celle du courrier qui, sonnant de sa clochette, courait en avant d’un trot relevĂ©, et nous nous enfonçùmes dans la plaine sans route. — Oh oui ! il les rattrapera, dit mon yamchtchik, en parlant du vieux qui s’était jetĂ© Ă  la poursuite des chevaux Ă©chappĂ©s
 S’il ne les a pas encore rejoints, c’est que ce sont des chevaux emballĂ©s, et ils l’entraĂźneront Ă  tel endroit que
 il n’en sortira pas ! Depuis que mon yamchtchik trottait derriĂšre la poste, il devenait plus gai et plus expansif ; et moi, n’ayant pas encore envie de dormir, je m’empressai d’en profiter. Je me mis Ă  le questionner d’oĂč venait-il ? qui Ă©tait-il ? J’appris bientĂŽt qu’il Ă©tait de mon pays, du gouvernement de Tonia. C’était un serf du village de KirpitchnoĂŻĂ©. Le peu de terre qu’il y possĂ©dait ne rapportait presque plus rien depuis le cholĂ©ra. Il avait deux frĂšres, le plus jeune Ă©tait soldat. Ils n’avaient de pain que jusqu’à la NoĂ«l, et travaillaient comme ils pouvaient pour vivre. Le cadet, mariĂ©, dirigeait la maison. Quant Ă  mon yamchtchik, il Ă©tait veuf. Chaque annĂ©e, il venait de leur village des artels de yamchtchiks. Lui n’avait jamais auparavant fait ce mĂ©tier, et c’était pour venir en aide Ă  son frĂšre qu’il s’était engagĂ© Ă  la poste. Il vivait lĂ , grĂące Ă  Dieu, pour cent vingt roubles en papier par an, dont cent qu’il envoyait Ă  sa famille
 Cette vie lui conviendrait assez Seulement, les coulliers sont trop mĂ©chants, et le monde est toujours Ă  gronder par ici. » — Pourquoi donc m’injuriait-il, ce yamchtchik-lĂ  ? Dieu ! Petit pĂšre ! Est-ce que je les lui ai fait partir exprĂšs, ses chevaux ? Suis-je donc un brigand ? Pourquoi est-il allĂ© Ă  leur poursuite ? ils seraient bien revenus tout seuls. Il fatiguera ses chevaux et se perdra lui-mĂȘme, rĂ©pĂ©tait le petit moujik de Dieu. — Qu’est-ce donc qui noircit, lĂ -bas ? demandai-je en remarquant un point noir dans le lointain. — Mais c’est un oboze. VoilĂ  comment il fait bon marcher, continua-t-il quand nous arrivĂąmes plus prĂšs des grandes charrettes, couvertes de bĂąches et roulant Ă  la file
 Regarde donc, on ne voit pas un homme, tous dorment. Le cheval intelligent sait lui-mĂȘme oĂč il faut aller ; rien ne le ferait dĂ©vier
 Et nous aussi, fit-il, nous connaissons cela. Le spectacle Ă©tait Ă©trange, de ces immenses charrettes, entiĂšrement recouvertes de bĂąches, et blanches de neige jusqu’aux roues, et qui marchaient toutes seules. Dans la premiĂšre charrette seulement, deux doigts soulevĂšrent un peu la bĂąche neigeuse ; un bonnet en sortit quand nos clochettes rĂ©sonnĂšrent auprĂšs de l’oboze. Un grand cheval pie, le cou allongĂ©, le dos tendu, s’avançait d’un pas Ă©gal sur la route unie ; il balançait, sous la douga blanchie, sa tĂȘte et sa criniĂšre Ă©paisse ; quand nous fĂ»mes Ă  cĂŽtĂ© de lui, il dressa l’une de ses oreilles que la neige avait obstruĂ©e. AprĂšs avoir roulĂ© une demi-heure, le yamchtchik se tourna vers moi. — Eh bien ! qu’en pensez-vous, barine ? Marchons-nous bien droit ? — Je ne sais pas, rĂ©pondis-je. — Le vent soufflait d’abord par ici, le voilĂ  maintenant par là
 Non, nous n’allons pas du bon cĂŽtĂ©, nous errons encore, conclut-il d’une voix tout Ă  fait tranquille. On voyait que, malgrĂ© sa peur, il se sentait pleinement rassurĂ© – en compagnie la mort est belle – depuis que nous allions en nombre ; et puis, il ne conduisait plus, il n’avait plus charge d’ñmes. C’était de son air le plus calme qu’il relevait les erreurs des yamchtchiks, comme si la chose ne l’eĂ»t pas du tout regardĂ©. Je remarquai effectivement que parfois la troĂŻka de tĂȘte m’apparaissait de profil, tantĂŽt Ă  gauche, tantĂŽt Ă  droite ; il me parut mĂȘme que nous tournions sur un petit espace. Du reste, ce pouvait ĂȘtre une pure illusion de mes sens ; c’était ainsi qu’il me semblait parfois que la premiĂšre troĂŻka montait ou descendait une pente, alors que la steppe Ă©tait partout uniforme. Au bout de quelque temps, je crus apercevoir au loin, sur l’horizon, une longue ligne noire et mouvante, et bientĂŽt je reconnus clairement ce mĂȘme oboze que nous avions dĂ©passĂ©. La neige couvrait toujours les roues bruissantes, dont quelques-unes ne roulaient plus ; les gens dormaient toujours sous les bĂąches, et le premier cheval, Ă©largissant ses narines, flairait la route et dressait l’oreille comme tantĂŽt. — Vois-tu comme nous avons tournĂ© sur place ? Nous voici revenus au mĂȘme point, dit mon yamchtchik mĂ©content. Les chevaux des coulliers sont de bons chevaux, ils peuvent les fatiguer ainsi sans but, tandis que les nĂŽtres seront certainement fourbus, si nous marchons de la sorte toute la nuit. Il toussota. — Retirons-nous donc, barine, de cette compagnie. — Pourquoi ? Nous arriverons bien quelque part. — OĂč donc arriverons-nous ? Nous allons passer la nuit dans la steppe
 Vois comme cela tournoie ! J’étais surpris que, bien qu’ayant visiblement perdu la route et ne sachant plus oĂč il allait, le yamchtchik de tĂȘte, loin de rien faire pour se retrouver, poussĂąt des cris joyeux sans ralentir sa course, mais je ne voulais pas les quitter. — Suis-les ! dis-je. Mon yamchtchik obĂ©it, mais en stimulant son cheval avec encore moins d’entrain qu’auparavant ; et il n’engagea plus de conversation. IV Cependant la tourmente devenait de plus en plus forte. D’en haut la neige tombait aussi, sĂšche et menue. Il commençait, semblait-il, Ă  geler ; un froid plus vif piquait le nez et les joues ; plus frĂ©quemment, sous la chouba, s’insinuait un petit courant d’air glacĂ©, et bien vite nous nous serrions dans nos fourrures. Parfois le traĂźneau heurtait contre de petites pierres nues et gelĂ©es, d’oĂč la neige avait Ă©tĂ© balayĂ©e. Comme j’en Ă©tais Ă  ma sixiĂšme centaine de verstes sans m’ĂȘtre arrĂȘtĂ© une seule fois pour coucher, et bien que l’issue de notre fourvoiement m’intĂ©ressĂąt fort, je fermai les yeux malgrĂ© moi et je m’assoupis. Une fois, en ouvrant la paupiĂšre, je fus frappĂ©, Ă  ce qu’il me sembla d’abord, par une lumiĂšre intense qui Ă©clairait la plaine blanche ; l’horizon s’était Ă©largi, le ciel bas et noir disparut tout Ă  coup ; je voyais les raies blanches et obliques de la neige tremblante ; les silhouettes des troĂŻkas de l’avant apparaissaient plus nettement. Je regardai en haut, les nuages semblaient s’ĂȘtre dispersĂ©s, et la neige tombante couvrait entiĂšrement le ciel. Pendant que je dormais, la lune s’était levĂ©e ; Ă  travers la neige et les nuages transparents, sa clartĂ© brillait, froide et vive. Je ne voyais distinctement que mon traĂźneau, mes chevaux, le yamchtchik et les trois troĂŻkas ; dans la premiĂšre, celle du courrier, se tenait toujours, assis sur le siĂšge, un seul yamchtchik qui menait au trot rapide ; deux yamchtchiks occupaient la seconde, lĂąchant les guides et se faisant un abri de leurs caftans, ils ne cessaient point de fumer la pipe, Ă  en juger d’aprĂšs les Ă©tincelles. On n’apercevait personne dans la troisiĂšme troĂŻka ; le yamchtchik dormait Ă©videmment au milieu. Lorsque je me rĂ©veillai, je vis pourtant le premier yamchtchik arrĂȘter ses chevaux et se mettre en quĂȘte de la route. Nous fĂźmes halte. Le vent grondait avec plus de violence ; une masse effroyable de neige tourbillonnait dans l’air. La lueur de la lune, voilĂ©e par la tourmente, me montrait la petite silhouette du yamchtchik qui, un grand knout Ă  la main, sondait devant lui la neige, puis, aprĂšs des allĂ©es et venues, se rapprochant du traĂźneau dans l’obscure clartĂ©, se remettait d’un bond sur son siĂšge ; et de nouveau j’entendis, dans le souffle monotone du vent, les cris aigus du postillon et le tintement des clochettes. Toutes les fois que le yamchtchik de la premiĂšre troĂŻka partait Ă  la recherche de la route ou de meules, une voix dĂ©gagĂ©e s’élevait du second traĂźneau ; c’était l’un des deux yamchtchiks qui lui criait Ă  tue-tĂȘte — Écoute, Ignachka ! on a tournĂ© trop Ă  gauche, prends donc Ă  droite ! Ou bien — Qu’as-tu donc Ă  tourner sur place ? Cours sur la neige telle quelle, et tu arriveras pour sĂ»r. Ou encore — Va donc Ă  droite, Ă  droite, mon frĂšre ! Vois-tu lĂ -bas ce point noir ? c’est sans doute une borne. Ou — Peut-on s’égarer de la sorte ? Pourquoi t’égares-tu ? DĂ©tĂšle donc le pie et laisse-le aller en avant, il te ramĂšnera certainement sur la route, et cela vaudra beaucoup mieux. Quant Ă  dĂ©teler son propre cheval, quant Ă  chercher lui-mĂȘme la route par la neige, il s’en serait bien gardĂ© ; il ne mettait mĂȘme pas le nez hors de son caftan. Et lorsque, en rĂ©ponse Ă  un de ses conseils, Ignachka lui cria de passer devant, puisqu’il savait de quel cĂŽtĂ© se diriger, le conseiller riposta que, s’il avait eu avec lui des chevaux de coullier, il serait en effet allĂ© en avant et qu’il aurait certainement retrouvĂ© la route, tandis que mes chevaux, ajouta-t-il, ne marcheraient pas en tĂȘte pendant la tourmente ce ne sont point des chevaux Ă  cela ». — Alors ne m’ennuie pas davantage, rĂ©pondit Ignachka, en sifflant gaiement ses chevaux. Le second moujik, assis dans le traĂźneau avec le conseilleur, n’adressait pas une seule parole Ă  Ignachka et ne se mĂȘlait en rien de cette affaire, bien qu’il ne dormĂźt pas encore, Ă  en juger par sa pipe inextinguible et par la conversation cadencĂ©e et ininterrompue que j’entendais pendant les haltes. Il racontait un conte. Une fois seulement, comme Ignachka s’arrĂȘtait pour la sixiĂšme ou septiĂšme fois, il manifesta son dĂ©pit de voir interrompre le plaisir de la course. — Eh ! lui cria-t-il. Qu’as-tu Ă  t’arrĂȘter encore ? Crois-tu qu’il veut trouver le chemin ?
 Une tourmente, on te dit ! À cette heure, l’arpenteur lui-mĂȘme ne dĂ©couvrirait pas la route. Il vaudrait mieux aller tant que nos chevaux nous porteront. Faut espĂ©rer que nous ne gĂšlerons pas jusqu’à la mort. Va toujours. — C’est cela ! Et le postillon qui, l’an dernier, a gelĂ© jusqu’à la mort ? rĂ©pondit mon yamchtchik. Celui de la troisiĂšme troĂŻka dormait toujours. Une fois, pendant un arrĂȘt, le conseilleur le hĂ©la — Philippe ! Eh ! Philippe ! Et, ne recevant pas de rĂ©ponse, il remarqua — Ne se serait-il pas gelĂ© ? Ignachka, tu devrais aller voir. Ignachka, qui trouvait du temps pour tout, s’approcha du traĂźneau et secoua le dormeur. — VoilĂ  dans quel Ă©tat l’a mis une seule bouteille de vodka
 Si tu es gelĂ©, dis-le alors ? fit-il en le secouant de plus belle. Le dormeur poussa un grognement entrecoupĂ© d’injures. — Il vit, frĂšres, dit Ignachka, qui revint prendre sa place en avant et de nouveau fit trotter ses bĂȘtes, et mĂȘme si rapidement que le petit cheval de gauche de ma troĂŻka, sans cesse fouettĂ© sur la croupe, tressautait souvent d’un petit galop maladroit. V Il devait ĂȘtre Ă  peu prĂšs minuit, lorsque le petit vieux et Wassili revinrent avec les chevaux. Comment avaient-ils pu les rattraper, au milieu d’une steppe dĂ©nudĂ©e, par une tourmente aussi sombre ? C’est ce que je n’ai jamais pu comprendre. Le petit vieux, agitant ses coudes et ses jambes, trottait sur le korennaĂŻa. Il avait attachĂ© Ă  la bride les autres chevaux. Quand nous fĂ»mes de front, il recommença Ă  injurier mon yamchtchik. — Vois-tu ce diable louche ? Vrai ! — Eh ! oncle Mitritch ! cria le conteur du second traĂźneau. Es-tu vivant ? Viens prĂšs de nous. Mais le vieux Ă©tait trop occupĂ© Ă  dĂ©vider ses injures pour rĂ©pondre. Lorsqu’il lui sembla que le compte y Ă©tait, il s’approcha du second traĂźneau. — Tu les as donc rattrapĂ©s ? lui demanda-t-on ? — Et comment donc ? Certainement ! On le vit abaisser sa poitrine sur le dos du cheval, puis il sauta sur la neige, courut au traĂźneau sans s’arrĂȘter et s’y laissa tomber en enjambant le rebord. Le grand Wassili reprit, sans mot dire, sa place dans le traĂźneau de tĂȘte avec Ignachka et l’aida Ă  chercher la route. — Est-il mal embouchĂ© ! Dieu ! Petit pĂšre ! Longtemps, longtemps nous glissons sans nous arrĂȘter Ă  travers ces dĂ©serts blancs, dans la clartĂ© froide, transparente et vacillante de la tourmente. J’ouvre les yeux, toujours ce mĂȘme bonnet grossier et ce dos couverts de neige, et cette mĂȘme douga basse, sous laquelle, entre le cuir des brides, se balance, toujours Ă  la mĂȘme distance, la tĂȘte du korennaĂŻa, avec sa criniĂšre noire que le vent soulĂšve Ă  temps Ă©gaux d’un seul cĂŽtĂ©. Par-delĂ  le dos, Ă  droite, apparaĂźt toujours le mĂȘme pristiajnaĂŻa bai, Ă  la queue nouĂ©e court, et le palonnier qui frappe rĂ©guliĂšrement le traĂźneau. En bas, toujours la mĂȘme neige fine que les patins dĂ©chirent, et que le vent, qui la balaye obstinĂ©ment, emporte toujours de mon cĂŽtĂ©. En avant, courent toujours les mĂȘmes troĂŻkas. À droite et Ă  gauche, tout est blanc, tout file devant les yeux. C’est en vain que l’Ɠil cherche un objet nouveau pas une borne, pas une meule, rien, rien. Tout est blanc partout, blanc et immobile. TantĂŽt, l’horizon paraĂźt indĂ©finiment reculĂ©, tantĂŽt il se resserre Ă  deux pas. TantĂŽt un mur blanc et haut surgit subitement Ă  droite et court le long du traĂźneau, tantĂŽt il disparaĂźt pour reparaĂźtre Ă  l’avant ; il fuit, il fuit et de nouveau s’évanouit. Regardes-tu en l’air, il te semble voir clair au premier moment, et qu’à travers le brouillard les petites Ă©toiles scintillent. Mais les petites Ă©toiles s’enfuient plus haut, plus haut, loin de ton regard, et tu ne vois plus que la neige qui tombe sur ton visage et sur le col de ta chouba. Immobile et uni, le ciel est partout clair et blanc, sans couleur. On dirait que le vent change de direction. TantĂŽt soufflant de face, il remplit les yeux de neige ; tant soufflant de biais, il rabat rageusement sur la tĂȘte le col de la chouba, et, comme par moquerie, en soufflette le visage ; ou bien il chante par-derriĂšre dans quelque fissure. On entend les craquements lĂ©gers et continus des sabots et des patins, et le tintement mourant des clochettes, alors que nous glissons dans la neige profonde. Parfois, quand nous allons contre le vent, quand nos traĂźneaux courent sur la terre gelĂ©e et nue, nous distinguons nettement le sifflement aigu d’Ignat, et les trilles de la sonnerie qui s’allient Ă  la quinte tremblĂ©e ; cette musique Ă©gaie tout Ă  coup la morne solitude, puis, redevenant uniforme, accompagne, avec une justesse insupportable, un motif, toujours le mĂȘme, qui malgrĂ© moi chante dans ma tĂȘte. Un de mes pieds commençait Ă  se geler ; lorsque je me tournais pour me couvrir mieux, la neige, tombĂ©e sur mon col et sur mon bonnet, me coulait dans le dos et me faisait frissonner ; mais en somme, dans ma chouba attiĂ©die par ma propre chaleur, je ne souffrais point trop du froid, et je me laissais aller au sommeil. VI Images et souvenirs dĂ©filaient rapidement devant moi. Le conseiller, qui crie toujours du second traĂźneau, quel moujik doit-ce ĂȘtre ?
 Il doit ĂȘtre roux, fort, les jambes courtes, pensĂ©-je, et semblable Ă  FĂ©dor Philippitch, notre vieux sommelier
 » Et je revois aussitĂŽt l’escalier de notre grande maison, et cinq dvorovi qui, marchant pĂ©niblement, traĂźnent un piano avec des serviettes. Je revois FĂ©dor Philippitch qui, ayant retroussĂ© les manches de son veston en nankin, porte une pĂ©dale, court en avant, ouvre les portes, pousse, tire par la serviette, se faufile entre les jambes, gĂȘne tout le monde et, d’une voix affairĂ©e, ne cesse de crier — Tirez de votre cĂŽtĂ©, les premiers ! C’est bien cela, la queue en l’air
 en l’air ; passe-la donc dans la porte, c’est cela !

Neige neige blanche Tombe sur mes manches Et sur mon tout petit nez Qui est tout gelĂ©. Du grave Ă  l'aigu Cluster Dire le texte Sur la mĂȘme note mais une hauteur diffĂ©rente rsonne Vocalise RĂ©pĂ©ter la mĂȘme mĂ©lodie en montant ou en descendant (grave/aigu) En colĂšre berceuse DĂ©composition syllabique Ostinato vocal Installer une formule mĂ©lodique avec la voix, qui se

L'as-tu vu, l'as-tu vu ? Le petit bonhomme, le petit bonhomme. L'as-tu vu, l'as-tu vu, le petit bonhomme au chapeau pointu ? Il s'appelle PÚre Noël, Par la cheminée, par la cheminée, Il s'appelle PÚre Noël, Par la cheminée, il descend du ciel. Il apporte des jouets, Il en a plein sa hotte, il en a plein sa hotte, Il apporte des jouets, Il en a plein sa hotte et c'est pour nous !

\n \n \n \nneige neige blanche tombe sur mes manches
Neigeneige blanche Tombe sur mes manches Et sur mon tout petit nez Qui est tout gelĂ©. Neige neige blanche Tombe sur ma tĂȘte Et sur mes deux gros souliers Qui sont tous mouillĂ©s. Neige neige blanche Viens que je te mange Pose toi tout doucement Comme un p’tit fondant. Paroles et Musique: GĂ©rard Dalton.
Chihiro Iwasaki Je vous propose aujourd'hui trois chants sur le thĂšme de l'hiver qui viennent complĂ©ter les chansons de NoĂ«l. Mais pourquoi chanter? Les raisons sont nombreuses, mais celle qui me parait la plus importante est la joie et la relaxation que le chant apporte. Et oui, on s'en doutait dĂ©jĂ , mais la science l'a confirmĂ©, chanter augmente la production d'hormones de bien-ĂȘtre. Ne nous en privons pas! Pour commencer voici une jolie comptine sur la neige, Ă  chanter, mais Ă©galement Ă  mimer! ‱ Neige, neige blanche Neige, neige blanche Tombe sur mes manches Et sur mon tout petit nez Qui est tout gelĂ©. Neige, neige blanche Tombe sur ma tĂȘte Et sur mes grands souliers Qui sont tout mouillĂ©s. Neige, neige blanche Viens que je te mange Pose-toi tout doucement Comme un p'tit fondant. Je ne peux plus vous le cacher, j'aime beaucoup les chansons pour enfants d'Anne Sylvestre. Elles ont bercĂ© mon enfance puis celle de mes filles, et aujourd'hui encore nous les chantons ensemble avec grand plaisir. ‱ Un froid de loup - Anne Sylvestre Il fait un froid de loup Ou ou ou ou Il fait un froid de loup Les loups sont tout autour de nous Il fait un froid de loup Ou ou ou ou Il fait un froid de loup Maman prends-moi sur tes genoux Quand il fait froid je crois Que si tu restes auprĂšs de moi Tes bras serrĂ©s mĂȘme en hiver Sont bien plus chauds qu’un pull-over Il fait un froid de loup Ou ou ou ou Il fait un froid de loup Les loups sont tout autour de nous Il fait un froid de loup Ou ou ou ou Il fait un froid de loup Maman prends-moi sur tes genoux Quand le vent souffle fort Quand on a peur d’aller dehors Maman quand il ne fait pas chaud Tu es le meilleur des manteaux Il fait un froid de loup Ou ou ou ou Il fait un froid de loup Les loups sont tout autour de nous Il fait un froid de loup Ou ou ou ou Il fait un froid de loup Maman prends-moi sur tes genoux Quand tu es prĂšs de moi Je n’ai pas peur, je n’ai pas froid Avec toi, c’est bien comme tout MĂȘme les loups deviennent doux Il fait un froid de loup Ou ou ou ou Il fait un froid de loup Les loups sont tout autour de nous Il fait un froid de loup Ou ou ou ou Il fait un froid de loup Maman prends-moi sur tes genoux Pour finir, allons voir ce que nos petits voisins anglais chantent en hiver. Voici une comptine sur la construction d'un bonhomme de neige. Elle est simple et facile Ă  mimer Ă©galement. ‱ Let's buid a snowman First comes the body, Then comes the head, A stovepipe hat and a scarf of red ! Pebbles for eyes and a carrot nose ! Rocks for the mouth in two straight rows ! Look all around at the snow in the air ! You can make snowmen everywhere ! Vous pourrez Ă©galement en profiter pour faire de jolis flocons de papier. A trĂšs vite -
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ΕĐČá‹ Ï‡ĐŸÏŃƒŃ…áŒ·Ń‰ ÎłáŒšĐ»áŠ§ĐČօՒοпበհо ጁፃጅĐčŐš
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Neige neige blanche Tombe sur mes manches Et sur mon tout petit nez Qui est tout gelĂ©. Neige, neige blanche Tombe sur ma tĂȘte Et sur mes tout grands souliers Qui sont tout mouillĂ©s. Neige, neige blanche Viens que je te mange Pose-toi tout doucement Comme un p'tit fondant. Ham ! Sur le long chemin Tout blanc de neige blanche, Un vieux monsieur s'avance Avec sa canne dans la Rl3Ycaw.
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